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Critiques de Korneï Tchoukovski (9)
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Tchékhov : Un homme et son oeuvre

« ...jamais il n'y eut dans toute l'histoire de la littérature un autre poète qui,sans jamais charger ses oeuvres de scènes horribles, uniquement au moyen d'un lyrisme calme et retenu, fut capable d'arracher autant de larmes aux gens ! ». Ce poète c'est Anton Tchekhov, l'écrivain et dramaturge russe dont je ne me lasse ni de voir et revoir ses pièces, ni lire et relire ses nouvelles. Après l'excellent livre écrit par son ami Bounine « Sur Tchekhov », en voici un autre tout aussi intéressant et superbement bien écrite, son auteur étant Kornei Tchoukovski (1882-1969), traducteur, linguiste,critique littéraire, et écrivain russe, surtout célèbre pour son oeuvre destinée aux enfants.



« Le soleil ne se lève pas deux fois par jour, et que la vie n'est pas donnée une seconde fois" disait Tchekhov qui aimait par dessus tout la Vie et les Hommes. Il voyageait beaucoup, invitait énormément de gens chez lui, aidait tout le monde quoi que soient leurs problèmes . Son optimisme, son dynamisme et son énergie inépuisable étaient à leur service.

C'était aussi un amoureux de la nature, des arbres et des fleurs. Il aimait passionnément aménager des jardins et cultiver la terre. Il aimait aussi prendre des initiatives concrètes pour améliorer la vie des gens. Et à côté de toutes ces activités, cet homme humble qui aimait rester dans l'ombre, écrivait. Il écrivait une oeuvre grandiose, qu'étonnamment lui-même n'appréciait guère.

Tchoukovski dans ce portrait idéal d'homme qu'il dépeint de Tchekhov, y insére progressivement l'envers de la médaille . Selon lui, et d'autres, sa modestie légendaire, son désir constant de rester dans l'ombre et de s'affranchir de la gloire n'étaient pas purement instinctifs. Ils étaient les résultats du “dressage" qu'il s'imposait. Il prit l'habitude de contenir son caractère brutal et impulsif, débarrassa son âme des mesquineries et de toute vulgarité , cultivant " en lui-même une délicatesse et une douceur comme on n'en trouve chez aucun écrivain de sa génération ". Il soutenait avec ferveur que l'éducation est plus forte que l'hérédité. Mais je pense et le pense aussi Tchoukovski, on ne change pas aussi radicalement du jour au lendemain sans en avoir des dispositions naturelles, renforcées par “une volonté puissante,une ténacité admirable". Cette volonté de l'homme qui est aussi le thème central de tout l'oeuvre de Tchekhov. Cette volonté qui “d'un nain littéraire “ fit de lui un classique de la littérature.

Un homme extrêmement intelligent et d'une grande complexité, qui déteste le mensonge ("Le puceron mange l'herbe, la rouille le fer, et le mensonge l'âme "). Cette haine irréductible pour le mensonge déterminera largement son style, sa langue, toute sa manière d'écrire, et alors que dans sa vie au quotidien, l'obligera à effacer de nombreuses déceptions. Tchoukovski dans une prose claire et concise, replaçant dans son contexte détails et analyses croustillants essaie de nous autopsier la complexité de ce singulier personnage dont la personnalité détonne avec les personnages de son oeuvre. Cet homme d'une énergie et volonté exceptionnelles donna vie à tout un cortège de personnages impuissants, abattus, incapables d'accomplir non seulement un exploit, mais même la moindre action. Pourtant les personnages tchékhoviens tourmentés par le non-sens cruel de leur existence, aspirent comme lui à une vie riche, authentique et pleine d'humanité. Ce génie littéraire capable de rendre à l'aide d'une seule réplique d'un personnage le trait majeur de son caractère, est un écrivain très difficile d'accès et la simplicité de son style est trompeuse.



Ce texte est un grand bonheur de lecture. Que vous connaissez bien l'oeuvre de Tchekhov ou non n'a pas grande importance pour l'apprécier. Ce n'est pas une biographie, Tchoukovski nous parle de l'homme et de l'écrivain exceptionnel qu'il admire énormément, de sa propre perspective; une perspective qui ratisse large touchant aussi à la traduction de Tchekhov qui se révèle ardue.

De cette lecture découle une question auquel personnellement je n'ai pas trouvé de réponse : Tchekhov était-il un grand optimiste ou un grand pessimiste ? En tout cas à mon avis rien entre les deux, vu son tempérament 😊. Je vous ai donné un tout petit avant-goût de ce livre, qui parle d'une multitude d'autres choses intéressantes. Il vient d'être publié chez Interférences, cet éditeur aux superbes couvertures et mise en page, une raison de plus pour le lire 😊.



« Le mal a beau être grand, la nuit n'en est pas moins calme et magnifique, et la vérité en ce monde que Dieu a fait est et sera toujours aussi calme et magnifique, et tout sur cette terre n'attend qu'une seule chose : se fondre dans la vérité, comme le clair de lune se fond dans la nuit . »

( Dans la combe - Anton Tchekhov)

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Tchékhov : Un homme et son oeuvre

Commande Librairie Caractères- Issy / mars 2022- Lecture le 29 décembre 2023



Un trésor unique que cette biographie de Tchekhov, par un de ses compatriotes....un travail phénoménal, éclatant tant par les recherches, la surabondance d'analyses de l'oeuvre , que par la dévotion absolue de Tchoukovski pour "son idole"...qui occupa ses pensées toute sa vie.Il enrage de le voir si mal compris....



Cet hommage vibre à chaque page, Tchoukovski souhaitait rétablir toute la complexité de l'oeuvre de Tchekhov ; j'apprends ainsi avec la plus grande stupéfaction qu' Anton Tchékhov , bien que célèbre assez rapidement a été très malmené par ses confrères- écrivains ainsi que par les critiques.Une hostilité et une malveillance qui ont perduré...



Je me permets de transcrire un extrait de la préface de Fanchon Deligne qui offre des éléments precieux , expliquant la singularité de ce livre et du biographe :



"L'essai tient une place singulière dans l'oeuvre de Korneï Tchoukovski.Ce livre, paru en 1967, est le dernier qu'il publia de son vivant.Il marquait l'aboutissement d'un travail initié près de soixante ans plus tôt, à l'aube de sa carrière...

En 1904, Tchoukovski, alors jeune critique, faisait en effet paraître un article, le premier d'une longue série, consacré à Tchekhov. Il est frappant de constater qu'il inaugura ce travail l'année même où Tchékhov mourut.Lorsqu'il apprit son décès à Londres, Tchoukovski passa toute la nuit " à arpenter les trottoirs autour de Bedford Square, en pleurant et en sanglotant de désespoir. C'était la plus grande perte de ma vie" écrira-t-il bien plus tard dans son Journal. Ainsi, au fil des ans, au travers de nombreux articles, comptes rendus, préfaces et conférences, Tchoukovski n'allait cesser de rendre hommage et justice à celui qui fut pour lui un maître du style autant qu'un maître de vie."



On sent d'ailleurs la colère et la fureur bien compréhensibles de Tchoukovski, souhaitant réparer l'honneur et abattre le mur d'indifférence injuste où les compatriotes de Tchekhov l'avait placardé ; Tchoukovski nous montre la multiplicité des talents de ce surdoué de l'écriture, comme styliste, nouvelliste, homme de théâtre, journaliste...mais aussi chevillés au coeur, ses engagements, ses convictions, ses actions humanitaires....



On peut remercier l'admiration sans faille de Tchoukovski pour Tchekhov qui a permis de nous faire connaître ce " monument biographique" mais qui, dans un même temps, nous offre un très vaste panorama de la Littérature russe, aux multiples noms méconnus, ainsi que les coulisses du monde des Lettres russes , pas plus " reluisant" que celui de notre hexagone, à la même époque ( on imagine !!!)



Un double bonheur: une biographie de Tchekhov ( écrivain russe parmi mes " chouchous "..) vraiment admirable, d'une exigence rare et la découverte pour ma part ,de cet auteur, Tchoukovski , plus connu comme écrivain pour la jeunesse !



Et toujours une grande gratitude pour les excellents choix et le travail des éditions Interférences grâce auxquelles j'ai lu de nombreuses " pépites " dont la toute première fut " Mes Bibliothèques " de Chalamov....il y de nombreuses années !



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Tchékhov : Un homme et son oeuvre

Bon ben je ne sais pas où sont parties mes pages qui constituaient l'essentiel de mon avis sur cette biographie de Tchekhov que je salue, parue en français en 2020, du texte en russe publié dans les années 60. Elles se sont volatilisées ! Tout un travail d'une heure et demie qui a rejoint le néant !

Je disais pourtant du bien d'Anton et de Kornei - quel drôle de nom ! Dire du bien sur cet homme de bien ce n'est pas non plus une performance, mais dans le cas de Tchekhov je ne me vois pas entreprendre à nouveau sur un sujet qui n'est pas simple. Vous en connaissez beaucoup vous des hommes qui gagnent à être connus ? Vous en connaissez beaucoup des gens qui, forts de cela, ne cultivent pas le paradoxe, et s'astreignent à une modestie sans partage sur leur personne et à conférer au doute ce que la racaille d'élucubrateurs de tout poil s'emploient à garnir des pires souillures ?

Moi, non.

Merci monsieur Kornei Tchoukovski !
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L'insigne d'argent

Korneï n'est au fond pas un mauvais garçon et on appréciera de le suivre tout du long de ces pages colorées, par ailleurs excellemment écrites et traduites.
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..
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Journal, tome 1 : 1901-1929

Le journal de Korneï Tchoukovski, en ce premier volume, est particulièrement intéressant d'un point de vue documentaire. C'est en effet un grand nombre des meilleurs écrivains, artistes et poètes russes de l'époque que nous rencontrons au fil de ces pages. Citons, entre autres, Anna Akhmatova, Isaak Babel, Andreï Biély, Alexandre Blok, Viktor Chklovski, Sergueï Essénine, Alexeï Gorki, Véniamine Kavérine, Vladimir Maïakovski, Boris Pilniak, Fiodor Sologoub, Iouri Tynianov, Evguéni Zamiatine, pour donner une idée du tableau. Au fil des mois et des années de toute cette période, nous les découvrons dans leurs préoccupations matérielles et spirituelles, plus ou moins critiques selon les cas. Nous assistons aux premières "disparitions", aux suicides de certains, à l'exil de beaucoup d'autres. Bref, à la disparition programmée de toute une intelligentsia qui avait pourtant, dans un premier temps, accueilli avec enthousiasme la révolution de 1917 mais voyait progressivement ses espoirs s'écrouler devant la bureaucratisation de toute la structure sociale de l'U.R.S.S. et la montée du totalitarisme. Une rude traversée vers le désenchantement.
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L'insigne d'argent

"Elle sait que ceux qui portent un tel insigne sur leur casquette feront des avocats, des médecins, ou encore des professeurs considérés. Et que ceux qui n'ont pas ces feuilles de chêne blanches risquent à tout moment de devenir clochards et de disparaître par un nuit glaciale sous une jetée du port."



L'insigne d'argent est un récit autobiographique passionnant qui relate la jeunesse de Korneï Tchoukovski (1882-1969), un auteur très connu en Russie.



En 1895, à Odessa, importante ville portuaire sur les bords de la mer Noire*, il est exclu de son collège. Officiellement pour mauvaise influence sur ses camarades. Officieusement pour répondre au décret du tsar Alexander III qui, craignant les idées révolutionnaires qui se développaient à l'époque, interdit l'accès à l'enseignement supérieur aux enfants de classe sociale populaire. Pour l'adolescent, cette éviction sonne comme un véritable couperet...



Je découvre ce texte sous sa forme "épreuves non corrigées". Il me manque donc les illustrations de Philippe Dumas. En admirant la couverture définitive et en me souvenant du merveilleux travail qu'il a accompli pour l'adaptation du classique De grandes espérances de Dickens par Marie-Aude Murail, je m'imagine sans peine le résultat. La finesse de son trait, les couleurs quelque peu délavées doivent, c'est sûr, contribuer à recréer encore davantage l'atmosphère d'Odessa et immerger le lecteur dans ce récit haut en couleur.



Pour ma part, la plume de l'auteur m'a suffi. Avec beaucoup de naturel, il a su retrouver cette spontanéité un brin arrogante de la jeunesse. On ne suit pas les souvenirs teintés de nostalgie poussiéreuse d'un auteur qui a réussi, on vit de l'intérieur les années collège d'un jeune homme brillant en devenir.



Avec plein d'humour et de poésie, il revient sur les épisodes qui ont marqué son destin : son exclusion du collège sous un prétexte fallacieux, sa promesse à sa mère de continuer à s'instruire malgré tout, les hauts et les bas pour y arriver... Les tentations aussi car notre étudiant, aussi motivé soit-il, n'en reste pas moins un jeune attiré par les chemins de traverse.



"Je me rends clairement compte, le soir venu, de la stupidité de ma conduite ; combien de fois me suis-je traité de parasite, de gaspilleur imbécile de mes meilleures années, combien de fois me suis-je promis de me corriger, de revenir au travail et à mes livres, mais le lendemain matin, la rue me happait à nouveau, et si ce n'était pas la rue, c'était le port et ses navires et voiliers, les courses cyclistes, un incendie en ville, un combat de coqs dans une cour, ou stupidement une chasse aux pigeons de Simonenko, plutôt que toucher mes manuels que je fuyais comme la peste."



Son récit est émaillé d'anecdotes croustillantes sur ses professeurs, ses camarades, ses proches... Le récit s'ouvre d'ailleurs sur le compte-rendu du fiasco d'une expérience de triche pour le moins originale. On y découvre aussi son amour de la littérature ainsi que la manière peu orthodoxe mais pour le moins efficace avec laquelle il va apprendre la langue de Shakespeare.



Sans lourdeur aucune, il nous fait vivre le quotidien des quartiers populaires d'Odessa, découvrir les "petits métiers" aujourd'hui disparus, côtoyer des personnages plus pittoresques les uns que les autres comme Timocha, son meilleur ami bègue, avec qui il joue à "parler de Bagdad" ou autrement dit à se raconter de fabuleuses histoires invraisemblables. Pour un peu, on aurait presque l'impression de bourlinguer à ses côtés. Ses portraits sont d'ailleurs tellement vivants qu'on ne peut qu'aimer les uns, détester les autres. C'était d'ailleurs l'un de ses vœux :



"Je serai encore plus heureux si en lisant ce livre vous avez aimé ma mère, véritable héroïne du travail, ma chère sœur Maroussia, Timocha, Finti-Tonti, Iglitzki, mon oncle Foma et... dois-je l'avouer ?... pour mon bonheur total, si vous avez partagé avec moi ma rancœur envers Six-yeux, Provock, Ziouzia et Tiountine, Geora Drakondidi, Saviéi... et autres "abrutis" que l'on croise ici et là au cours de la vie. Leurs apparences ont changé de nos jours, et je veux croire qu'il est plus facile de les déjouer que dans ces temps plus anciens décrits dans mon livre."

Un récit qui dans le ton sonne très contemporain alors qu'il a été publié pour la première fois en 1938 et que la dernière version de l'auteur date de 1961 (le travail de la traductrice y est certainement aussi pour quelque chose) et qui, dans le fond, rappelle combien le droit à l'instruction est fondamental !



Un titre que je vais m'empresser de présenter à mes élèves dès la rentrée ! Le dossier fouillé de la fin leur permettra de situer l'auteur et le contexte.



*Au XIXe siècle, 4e ville de l'Empire russe, après Moscou, Saint-Saint-Pétersbourg et Varsovie. Aujourd'hui, 3e plus grande ville d'Ukraine.


Lien : http://lacoupeetleslevres.bl..
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Le Cafard

Ben, je ne dois pas avoir l'âge suffisant pour comprendre :-/

Le texte est effectivement joliment poétique, mais ces gros animaux qui ont peur d'un cafard , et sont prêts à lui donner leurs enfants à manger, ça ne m'a vraiment pas inspirée. Et visiblement mes petites non plus.

J'ai un peu plus apprécié la poésie de la 2e partie, mais toujours pas vu l'intérêt d'un tel album (même si je comprends la "morale", mais rien qui ne plaise me semble-t'il aux enfants. Même les illustrations ne m'ont pas enchantée).

Question de culture ?

C'est ma petite de 5 ans qui l'a choisi à la bibliothèque, donc la couverture a dû l'attirer, mais pas au delà. Ensuite, elles se sont ennuyées.
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L'insigne d'argent

Encore une fois, ce qui m’a le plus attiré dans cette parution de l’école des loisirs, c’est le livre en lui-même. J’apprécie énormément cette maison d’édition pour ses ouvrages de très belle facture, et celui-ci ne déroge pas à la règle. Tout est extrêmement bien travaillé et bien pensé, la qualité de l’ouvrage est vraiment exceptionnelle avec un texte accompagné de sublimes illustrations.. J’étais donc conquise bien avant de commencer le récit.



Dès les premières pages, je me suis immédiatement plongée dans l’histoire sans soucis. La prise en main du texte est vraiment aisée. Korneï Tchoukovski livre ainsi les détails de son enfance avec beaucoup de pudeur et d’humilité ; il n’est pas là pour faire une critique sociale de son époque, même si celle-ci apparait forcément en transparence derrière son écrit. Mais il ne fait que relater des évènements à travers son regard de jeune garçon.



Ainsi, loin d’être moralisateur, le ton est détaché, léger malgré la gravité de sa situation. On a parfois l’impression d’avoir un regard externe, alors que Korneï Tchoukovski reste de héros de cette autobiographie. Et on ressent toute cette mélancolie derrière cette enfance marquée dans cette Russie du XIXème siècle stricte, rigide et idéologique.



Le texte est découpé en courts chapitres, qui chacun relate un évènement passé. Korneï Tchoukovski est concis, il ne s’embarrasse pas de fioritures. Et c’est ce qui permet à ce livre d’être à la portée de tous. Le vocabulaire reste simple mais fortement évocateur, et en peu de mots Tchoukovski fait partager un maximum de faits, d’émotions et de nostalgie. Une très belle plume, vraiment, pour les plus jeunes lecteurs comme pour les plus aguerris.



Je tiens également à relever les très bons éléments qui accompagnent le livre : présentation du contexte historique et culturel, glossaire, carte… Le petit dossier se trouvant à la toute fin est une véritable mine d’or et permet une compréhension complète de l’œuvre. J’ai été convaincue et conquise par tout ce travail remarquable !



Pour conclure, ce livre s’est révélé être une véritable petite surprise. En dehors d’un écrin magnifique, j’ai découvert un récit et une plume sublimes qui m’ont purement et simplement ravie. Un joli petit bijou !
Lien : https://aliceneverland.wordp..
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L'insigne d'argent

Une incroyable écriture pour un récit sur la jeunesse des Russes au XIX ème siècle.

L'autobiographie de jeunesse de Tchoukovski ne manque pas d'humour, ni de mélancolie. Un récit poignant !
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