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4.27/5 (sur 175 notes)

Nationalité : Belgique
Biographie :

L. C. Blake est auteure de romance.

"Le clan Hopkins" (2021) est son premier livre.

page Facebook : https://www.facebook.com/L-C-Blake-Autrice-116369536873561/

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Bibliographie de L. C. Blake   (6)Voir plus

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Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
Le visage d’Isaac se modifia sensiblement, passant d’enjoué à orageux.
Il y avait une chose qu’il fallait savoir à propos de mes frères. Ils étaient pires que des louves qui protégeaient leurs petits. Je portais, depuis ma naissance, la malédiction du plus jeune du clan.
Ils s’étaient tous mis en tête, bien qu’à des niveaux différents, de protéger ma vertu comme si j’étais une jeune jouvencelle du xixe siècle. Si les culottes de chasteté avaient encore été d’actualité, vous auriez pu être sûrs que j’en porterais une à l’heure actuelle.
Dieu merci, ce n’était pas le cas.
Depuis cet épisode, ce phénomène avait pris d’autant plus d’ampleur. Ne parlons même pas de mon entrée à l’université. Ils mettaient en garde le moindre gars qui m’étudiait un peu trop intensément à leur goût. C’est-à-dire que la moindre œillade était de trop.
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“Il n’avait pas entendu ce que j’avais dit, mais il en avait probablement une petite idée.
— Cela ne m’est jamais arrivé jusqu’à présent, sortis-je d’une traite.
— Attends, quoi ?
— Je n’ai jamais couché avec personne.
Merde, il voulait que je meure de honte sur place ou quoi ? Il ouvrit et referma plusieurs fois la bouche, bafouilla, puis recommença son numéro de poisson hors de l’eau.
— Répète un peu ?
— Tu m’as très bien compris, sifflai-je.
— Tu te fiches de moi ?
— Ezra.
— Mon. Dieu, souffla-t-il, estomaqué.
Je n’aurais jamais dû me sentir honteux. Je n’avais même pas encore vingt ans ! Alors oui. Je devais bien être l’un des derniers mecs encore puceaux sur ce campus, mais pas besoin d’en faire tout un drame !
— Mais comment c’est possible ? s’écria-t-il.
Je lui signalai de parler un ton plus bas lorsque quelques têtes se tournèrent vers nous. Il me fit un geste apaisant de la main.
— Mais regarde-toi, souffla-t-il en m’englobant de la main. Tu es magnifique.
Ce fut à mon tour de faire le remake de l’animal aquatique au bord de l’asphyxie. Mon Dieu. Est-ce qu’il venait vraiment de me dire que j’étais beau ? Une sorte de feu d’artifice explosa sous mon crâne.”
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Je renforçai ma poigne autour de lui pour appuyer mes mots.

- Il est parfois si facile de se fustiger pour nos erreurs. C'est une sorte de punition que l'on s'inflige pour être vivant, alors que les autres ne le sont plus.

- Comme une trahison envers ceux qui ne sont plus là.

Mon cœur fit un bon à ces quelques mots murmurés, et je m'empressai d'acquiescer.

- La culpabilité peut prendre racine si on la nourrit, continuai-je.
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— Tu te fiches de moi ?
— Ezra.
— Mon. Dieu, souffla-t-il, estomaqué.
Je n’aurais jamais dû me sentir honteux. Je n’avais même pas encore vingt ans ! Alors oui. Je devais bien être l’un des derniers mecs encore puceaux sur ce campus, mais pas besoin d’en faire tout un drame !
— Mais comment c’est possible ? s’écria-t-il.
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“Je plissai des yeux, pas sûr de bien comprendre.
— Peut-être ? Soit tu as couché avec elle, soit tu n’as pas couché avec elle. C’est une question simple, Ezra. Pas une équation à trois inconnues.
— Ouais, eh bien, répondit-il en me lançant une œillade noire, elle est plutôt inconnue à ma mémoire si tu tiens tant que cela à savoir.
J’en restai comme deux ronds de flan.
— Tu as couché avec tant de filles que ça ? ne pus-je m’empêcher de demander, en me penchant par-dessus la table pour l’examiner de plus près.
Il souffla avant de se détourner. J’essayai d’intercepter son regard pour qu’il me donne confirmation ou au moins un signe. N’importe quoi !
Moi, masochiste ?
Sans conteste.
— Écoute, je… oui. Mais c’est fini, maintenant. Je me suis calmé.
— Oh, mais tu fais ce que tu veux mon grand. Ce ne sont pas mes affaires.
Attention, spoiler : c’était un mensonge.”
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Le bruit de la porte s’ouvrant m’apprit qu’Ezra m’avait rejoint et l’excitation monta rapidement en moi. Je ne pensais pas pouvoir rester assez silencieux, mais chaque chose en son temps.
Néanmoins, ne le voyant pas arriver, j’ouvris la porte vitrée pour lui demander ce qu’il fabriquait lorsque…
— Putain de merde ! hurlai-je en lançant la première chose me tombant sous la main.
La bouteille de shampooing frappa l’homme en plein milieu du front, faisant basculer sa tête contre l’armoire située derrière lui. Son crâne émit un bruit sourd qui fut rapidement suivi d’un gémissement de douleur.
Mon cri rameuta rapidement d’autres étudiants, qui s’agglutinèrent dans l’encadrement de la porte. Ce qui offrit à leurs yeux ébahis ma complète nudité pendant que l’autre gémissait par terre, hurlant à tue-tête que je lui avais pété le nez.
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Visiblement, l’alcool se diffusait de plus en plus dans mon sang au fil des minutes. En tout cas, j’étais encore suffisamment cohérent pour qu’un appel à l’aide résonne sous mon crâne.
Comme : « Oh, s’il vous plaît, faites-moi taire ».
À moins que ce ne soit l’occasion parfaite ? Celle qui me permettrait de m’exprimer plus librement ?
Ouep. C’était mieux d’être honnête. En fait, je crois que ces deux pauvres verres avaient simplement le mérite de me donner l’occasion de lui parler, certes de manière assez maladroite et confuse, mais au moins, c’était sincère. Du courage liquide, en somme. Ouais, c’était pas très héroïque, mais, eh ! au moins j’aurais une bonne excuse.
Il me releva le menton, qui était jusque-là profondément enfoui dans son tee-shirt, plongeant ses yeux dans les miens.
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À la vue de mon état d’abattement, plus mental que physique, la colère du shérif du comté avait été terrible. Peu lui importait l’identité des protagonistes et la puissance de leurs familles, il leur avait fait vivre à leur tour un véritable enfer.
Le harcèlement scolaire avait tendance à être minimisé. « De simples taquineries enfantines », disaient les directeurs et les surveillants. C’était bien plus que cela. Les moqueries, les insultes et les petits coups laissaient plus de marques que l’on ne le pensait.
Aujourd’hui, j’avais honte de ne pas avoir su me défendre face à eux. J’avais honte de m’être caché derrière la large carrure de ma famille pendant tout ce temps. J’avais honte de rester, aujourd’hui encore, bien au chaud et en sécurité derrière les épaules de mes frères.
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— Quand j’avais six ans, un enfant de ma classe m’a offert une fleur. Tout content, je l’ai fièrement montrée à mon père en rentrant à la maison. Le lendemain, il est venu me chercher lui-même à l’école. Gyrophares allumés et menottes à la ceinture qu’il a clairement montrées au gamin. Il l’a menacé de ne plus jamais m’offrir de fleurs sous peine de se retrouver au cachot. On avait six ans, Nate ! SIX ANS !
  — Autant te dire que le gamin s’est pissé dessus, compléta Ania.
— Tu t’en souviens, pouffai-je avec elle. Maintenant que j’y repense, il ne m’a plus jamais adressé la parole.
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À l’instant même où ses lèvres touchèrent les miennes, je sus avec la plus grande des certitudes qu’il pourrait faire absolument tout de moi. Il pouvait m’embrasser, me porter jusqu’à la chambre et me malaxer sous ses doigts jusqu’à m’abandonner. Il pouvait prendre tout ce qu’il voulait, car je n’aurais pu l’en empêcher.
Je poussai sur mes pieds pour me mettre un peu plus à sa hauteur, et laissai ses lèvres chatouiller les miennes. Ses mains s’enroulèrent autour de ma taille et me rapprochèrent de lui.
Il finit par approfondir le baiser et je…
— Hum. Excusez-moi, dit nerveusement le livreur.
Archer s’éloigna légèrement, me regarda avec des grands yeux étonnés. Regard qui se transforma en orage en se tournant vers le pauvre messager qui n’avait rien demandé.
— Oh, euh. Merci, bafouillai-je péniblement en lui prenant le sachet en carton.
Il ne se fit pas prier, et prit la poudre d’escampette.
— Ce n’est pas réellement ainsi que j’imaginais notre premier baiser, finit-il par avouer.
— Ah, parce que tu l’avais imaginé ? le taquinai-je.
— Pas toi, peut-être ?
— Pas du tout, ricanai-je.
Il ne me crut pas. Mais pour toute réponse, il me poussa à l’intérieur de mon appartement et referma la porte derrière nous. Parmi toutes les choses qu’il aurait pu dire à cet instant, la phrase la plus romantique qu’il m’ait été donné d’entendre s’échappa de ses lèvres tentatrices.
— Par tous les saints. Mais c’est quoi cette boule de poils obèse ?
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