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Citations de Lajos Zilahy (38)


Lajos Zilahy
Personne n'a droit à deux tranches de pain tant qu'il reste un homme au monde qui n'en possède pas une miette.
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Lajos Zilahy
Un écrivain perd du poids en proportion directe de son immersion dans la politique.
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L'âme humaine a toujours été assoiffée d'obéissance. Nous avons beau nier ce fait depuis la Réforme et la Révolution française, il n'en est pas moins vrai que nous nous montrons faibles et lâches dès que notre impénétrable destin est en jeu ; et nous bénissons la main, sûre en apparence, qui nous impose une décision.
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Les souverains, ministres, diplomates et généraux - trois cent onze en tout - de ces six États [l'Angleterre, la Russie, la France, l'Allemagne, l'Italie et l'Autriche-Hongrie] décidèrent qu'il était grand temps de précipiter les uns contre les autres leurs millions de soldats ; car chacun d'eux avait la conviction d'être le seul à pouvoir remporter la victoire. Mais, en hommes de conscience et de jugement, pleins du sentiment de leurs responsabilités envers l'humanité, ils convoquèrent dès 1899 une assemblée, comprenant les représentants de tous les États souverains du monde, laquelle assemblée promulgua une série de conventions mettant hors la loi l'usage, au cours du prochain conflit, de certaines prises, torsions, étreintes cataloguées comme incorrectes. L'assemblée, qui se tint à La Haye, porta le nom de «Conférence de la paix». Dès cet instant, tous se préparèrent à la guerre.
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"De très grandes choses ne peuvent être accomplies que par les moyens les plus cruels. Les peuples civilisés ont toujours été vaincus par les barbares. Les premiers Grecs étaient beaucoup moins civilisés que les Crétois. Les premiers Romains étaient beaucoup plus barbares que les Étrusques. Les forces teutonnes de Charlemagnes..."
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Généralement, les femmes sont flattées par la jalousie masculine. Mais quand une femme s'est donnée corps et âme, la jalousie la blesse, l'attriste.
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- Un peuple et un gouvernement sont deux choses totalement différentes!
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Depuis la Révolution française, les maisons nobles de l'Europe, et particulièrement de l'Autriche et de la Russie, tenaient leurs portes fermées aux maîtres français. On craignait qu'ils ne fussent les colporteurs d'idéologies pernicieuses. C'était en Suisse maintenant que l'on cherchait des précepteurs : leur langue était le français, mais leurs idées politiques demeuraient aussi chastes que l'air bleu dont s'enveloppent les neiges alpines.
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- L'homme moderne est affreusement ignorant, répliqua Ursi, et ce qu'il sait s'étale en lui comme une motocyclette mise ne pièces détachées. Quand vient le moment de remonter le tout, il reste désemparé devant le gâchis qu'il a fait. De toute façon, la tâche est désespérée, car il manque un grand nombre de pièces ; et plusieurs, parmi celles qu'on possède, ne sont pas de la dimension voulue.
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- Plus pauvre est le peuple, plus grands sont l'éclat et la splendeur de son roi, de son tsar ou de son maharadjah. [...]
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Le patriotisme n'a pas de plus pernicieux ennemi que sa propre violence.
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L'expérience nous apprend que non seulement la chair, mais encore l'âme maternelle, sont lacérés au cours du premier accouchement ; la blessure continue à saigner pendant la vie entière.
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Il est stupéfiant de songer à quel point une ville peut paraître vide, terne, même rebutante, quand n'est plus là l'être qui a enchaîné notre coeur ; et Venise n'est pas une exception.
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Nous voilà grands. Cela fait quinze ans que je ne t'ai pas vu. Après toutes ces années, je peux t'avouer que j'étais, moi aussi, un peu amoureux de la petite Beniczky. À l'époque, j'avais honte de ma faiblesse. Depuis, j'ai appris que l'amour est un combat, le plus grand, le plus important de la vie.
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La conversation roula sur la politique. Pringsheim appela les activités de Mussolini et de Hitler «de dangereuses congestions du sang dans le cerveau sénile de l'Europe». [...]
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Zia, sans dire un mot, offrit son front au baiser. Il est des baisers qui restent éternellement dans la mémoire, comme de profondes cicatrices. Mais le temps seul leur donne cette qualité. Quand on les donne ou les reçoit, ils passent inaperçus. Tel était ce baiser-ci.
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- Messieurs, laissez-moi vous dire ceci : je pourrais faire grâce à un homme qui a tué son père, mais à celui qu veut assassiner sa patrie, jamais...
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Un bon secrétaire ne cherche pas de raisons, mais obtient des résultats.
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Au couronnement du temps jadis, quand la paix régnait sur la terre, le brandissaient de l'épée signifiait que le roi défendrait ses terres contre toute attaque, de quelque côté qu'elle vînt. C'était une scène symbolique, et l'épée ne fouettait que les airs. Aujourd'hui cependant, l'épée était pointée sur la Russie au nord, sur la Roumanie à l'est, sur la Serbie et l'Italie au sud, sur la France et l'Angleterre à l'ouest ; pendant un instant, les spectateur, ramenés à la réalité, durent se dire que jamais, dans le cours de l'histoire, l'antique épée n'avait de tâche aussi lourde.
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Le Grand Monde est naturellement l'Amérique.
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