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3.96/5 (sur 775 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Londres , le 24/04/1815
Mort(e) à : Londres , le 06/12/1882
Biographie :

Anthony Trollope est l'un des romanciers britanniques les plus célèbres, les plus respectés et les plus prolifiques de l'époque victorienne.

En 1827, sa mère, Frances Trollope, déménage aux États-Unis avec trois des frères d'Anthony, mais elle revient en 1831 et se fait rapidement un nom en tant qu'écrivain, ce qui lui donne une réelle aisance financière.
En 1834, son père Thomas Trollope doit s'enfuir sous peine d'être mis aux arrêts pour dettes. Il opte pour la Belgique. La famille tout entière emménage dans une maison près de Bruges, où elle vit grâce à l'argent que Frances gagne avec ses livres. En 1835, le père Thomas Trollope meurt de consomption.

Alors qu'il vit en Belgique, Anthony travaille comme professeur assistant dans une école, où il suit des cours de français et d'allemand en vue d'obtenir un poste d'officier dans un régiment de cavalerie autrichien, poste qu'il occupe pendant six semaines. Puis il est recruté comme fonctionnaire des Postes de Sa Majesté, grâce à l'entremise d'une relation de sa mère. Il retourne donc à Londres où il vit seul, ses nouvelles fonctions lui apportant la respectabilité qu'il recherche mais des revenus très modestes.
Professionnellement, en effet, il ne progresse guère, mais tout change en 1841 lorsque l'administration des Postes le nomme en Irlande. En 1844, il épouse une Anglaise, Rose Heseltine, avec laquelle il s'installe dans ce pays où ils vivent jusqu'en 1859.

Son travail d'Inspecteur des Postes lui fait rencontrer beaucoup d'Irlandais. Trollope se met à écrire lors des longs trajets en train qu'il doit effectuer pour son travail et qui le mènent d'un bout à l'autre de l'Irlande. Ses premiers romans sont inspirés par la boite dite des « lettres mortes » (dead letters), dans laquelle il pioche lorsqu'il en éprouve le besoin. Là se trouvent les lettres non-distribuées pour cause de décès ou d'adresse incorrecte.
Au milieu des années 1860, Trollope est élevé à un grade important dans la hiérarchie des Postes. C'est l'époque où ses romans commencent à lui rapporter des sommes importantes. Il quitte l'Administration des Postes en 1867 pour faire campagne sous l'égide du Parti Libéral lors des élections générales de 1868, (Parlement parti libéral).

Son premier grand succès est The Warden (1855), petit chef d'œuvre dont l'action se déroule dans le comté fictif du "Barsetshire". Cette série constitue ce qu'on appelle les Chroniques du Barsetshire. La satire comique de Barchester Towers (1857)
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Source : trollopesociety.org
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Bande annonce de Doctor Throne, adaptation du roman d'Anthony Trollope


Citations et extraits (279) Voir plus Ajouter une citation
Avec les femmes, je pense qu'un peu de douceur est ce qui produit le plus d'effet.
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Certains hommes qui n’arrivent à tromper personne finissent parfois par réussir à se tromper eux-mêmes.
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Bien entendu, Lady Arabella ne pouvait pas allaiter elle-même le jeune héritier. Les ladies Arabella ne peuvent jamais faire cela. Elles sont aptes à devenir des mères, mais pas des mères nourricières. La Nature leur donne une poitrine décorative, mais non fonctionnelle.
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Le monsieur : " Eh bien, Miss..., pour en arriver à l'essentiel : me voilà devant vous, à prendre ou à laisser."
(...) Voyons , Jane, me voilà devant vous..., voyons, vous pouvez au moins répondre."
La demoiselle : " "Oui, je pense que je peux répondre."
Le monsieur : " Alors, quelle est la réponse ? Vous me prenez ou vous me laissez ?"
La demoiselle, très lentement, et d'une voix sans doute à peine audible (...) : "Eh bien, je ne tiens pas précisément à vous laisser."
Et c'est ainsi que l'affaire fut conclue - conclue avec beaucoup de décence et de satisfaction.
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" Carpe diem, se répéta-t-elle en son for intérieur. Oh oui, si seulement c'était possible. Mais comment peut-on carpédiémer quand on a le cœur accablé de tracas ?"
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(...), une jeune femme devrait avant tout veiller à avoir une maison convenable pour s'y loger, et de quoi manger. A quoi bon tout l'amour du monde, Ruby, si un homme ne peut subvenir à tes besoins ?
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Lorsqu'un homme vous dit : "soyons francs l'un envers l'autre", vous avez instinctivement le sentiment qu'il désire vous presser jusqu'au trognon, sans vous donner une goutte d'eau de son côté.
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Le plus souvent, une jeune fille aime parce qu'elle est aimée, ce n'est pas elle qui choisit. Elle se rend à la flatterie du désir de l'homme.
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Certaines femmes semblent prendre un réel plaisir à s’installer au chevet d’un malade pour s’y rendre utiles. Elles commencent généralement par se dépouiller de tous leurs charmes féminins adventices et par se vêtir de probité rigide, inhabituelle et sans attraits. Elles restent douces, peut-être plus douces que jamais dans leurs mouvements, mais tout ce qu’elles font a un caractère de décision qui ne ressemble guère à leur façon d’agir ordinaire. Le malade, s’il n’est pas assez malade pour être incapable de réfléchir sur la question, a l’impression d’être un bébé qu’il a vu la nourrice prendre dans son berceau, tapoter sur le dos, nourrir puis remettre dans sa petite couche, le tout sans violence ou tyrannie indue, et pourtant avec un certain sentiment de toute-puissance envers l’enfant. L’homme a perdu sa vitalité et, prostré, alors que son état lui barre l’accès à tout effort spontané, il se sent plus femme que la femme elle-même.
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On a pu dire que les femmes ont pour le mariage un désir qui confine à la démence. Je crois que ce désir, à supposer qu’il soit aussi général qu’on le dit, n’a rien de dément.
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