Citations de Lauren Asher (195)
J’ai passé ma vie entière à conquérir tout ce que je voulais, donc ce concept n’a rien de nouveau, mais mon désir de poursuivre Iris est inédit.
C’est rassurant de savoir que l’homme le plus intelligent que j’aie jamais rencontré soit un idiot comme nous tous quand il est question de femmes.
Ce n’est pas parce que vous n’avez pas tout fait dans l’ordre que vous ne pouvez pas reprendre du début.
— Tais-toi. On sait tous les deux qu’en fait, tu aimes bien mon cerveau.
— J’aime encore plus ton cœur.
Elle m’a appris que n’importe qui peut acheter une maison, mais tout le monde ne sera pas chez soi pour autant. On peut acheter une maison, la revendre, la rénover. (Je désigne l’écran.) Mais être chez soi, c’est plus abstrait. Ce n’est pas un endroit, mais un sentiment que je ne peux pas décrire, donc tu vas devoir me croire sur parole.
— Ne fais pas ça.
— Quoi ?
— Minimiser ton vécu parce que quelqu’un d’autre a eu droit à plus dur.
Declan et l’adjectif « mignon » sont aussi faciles à associer que l’eau et l’électricité. Aussi mortels l’un que l’autre.
On dit que le sarcasme est la forme d’esprit la moins développée, mais c’est celle que je trouve la plus drôle.
— Est-ce qu’il t’arrive de rire ?
— Seulement quand je fais pleurer les gens.
Je déteste les mariages. C’est un prétexte complètement cliché pour que les gens boivent à mes frais tout en faisant mine d’en avoir quelque chose à faire que je m’unisse à quelqu’un. En fait, ils s’en foutent. S’ils sont là, c’est parce que personne ne serait assez bête pour décliner une invitation à ce qu’Iris a appelé le « mariage de la décennie ».
Ses paroles ne devraient pas me faire mal. Après tout, c’est une mise en scène. Mais la souffrance demeure. Peut-être parce que toi aussi, tu y as cru.
Non, mais, dégage, je n’ai pas passé cinq heures au salon de coiffure et chez l’esthéticienne, à me faire tripoter et épiler, pour m’entendre dire que je suis « mignonne ».
Ça a changé quelque chose et ce n’est pas un mariage de convenance qui va régler le problème. Au contraire, il ne fait que prouver ce que je sais déjà : l’amour n’existe que dans les contes de fées et les films de Dreamland. La réalité est bien plus triste.
Quand elle m’a dit qu’elle allait t’épouser, j’étais contente qu’elle ait enfin rencontré quelqu’un qui la traite bien. Quelqu’un qui pourrait lui prouver que l’amour peut guérir l’âme autant qu’il peut la détruire.
— Pas étonnant que tu détestes ces sorties. C’est épuisant.
— Enfin elle comprend ! me moqué-je.
— Je ne voyais pas pourquoi tu détestais parler aux gens, mais maintenant, je suis entièrement d’accord. Qui le voudrait, avec une famille comme la tienne ?
— Si l’enfer avait un parc à thème, ils auraient des billets à vie.
Mariage truqué ou pas, Iris est destinée à être avec un homme, un seul. Moi.
— Tu n’es pas obligé de faire semblant de me détester autant.
— Ta première erreur est de croire que je fais semblant ! Elle se contente de sourire.
— Il paraît qu’entre amour et haine, la frontière est mince.
— Pas assez mince, marmonné-je dans ma barbe.
L’amour, c’est renoncer à beaucoup de choses dont je ne veux pas me séparer.
— Chaque contact… Elle ferme les yeux. Tout mon corps souhaite se rétracter. Mettre de la distance entre nous, parce que je ne devrais pas la toucher comme ça. Ça rend les lignes trop floues. Mais je n’arrive à rien. Je hume son odeur de noix de coco et mes poumons protestent contre cette invasion.
— Chaque baiser… J’effleure le coin de sa bouche de mes lèvres et c’est comme si mon corps avait été activé par des pinces croco.
— N’est qu’un mensonge.
Je suis tenté de payer n’importe quel prix pour que le mot ami soit effacé de tous les dictionnaires. Je n’en ai pas. Je n’en veux pas et je ne veux pas l’être, surtout pas celui d’Iris.