Citations de Lauren Asher (187)
Ses paroles ne devraient pas me faire mal. Après tout, c’est une mise en scène. Mais la souffrance demeure. Peut-être parce que toi aussi, tu y as cru.
Non, mais, dégage, je n’ai pas passé cinq heures au salon de coiffure et chez l’esthéticienne, à me faire tripoter et épiler, pour m’entendre dire que je suis « mignonne ».
Ça a changé quelque chose et ce n’est pas un mariage de convenance qui va régler le problème. Au contraire, il ne fait que prouver ce que je sais déjà : l’amour n’existe que dans les contes de fées et les films de Dreamland. La réalité est bien plus triste.
Quand elle m’a dit qu’elle allait t’épouser, j’étais contente qu’elle ait enfin rencontré quelqu’un qui la traite bien. Quelqu’un qui pourrait lui prouver que l’amour peut guérir l’âme autant qu’il peut la détruire.
— Pas étonnant que tu détestes ces sorties. C’est épuisant.
— Enfin elle comprend ! me moqué-je.
— Je ne voyais pas pourquoi tu détestais parler aux gens, mais maintenant, je suis entièrement d’accord. Qui le voudrait, avec une famille comme la tienne ?
— Si l’enfer avait un parc à thème, ils auraient des billets à vie.
Mariage truqué ou pas, Iris est destinée à être avec un homme, un seul. Moi.
— Tu n’es pas obligé de faire semblant de me détester autant.
— Ta première erreur est de croire que je fais semblant ! Elle se contente de sourire.
— Il paraît qu’entre amour et haine, la frontière est mince.
— Pas assez mince, marmonné-je dans ma barbe.
L’amour, c’est renoncer à beaucoup de choses dont je ne veux pas me séparer.
— Chaque contact… Elle ferme les yeux. Tout mon corps souhaite se rétracter. Mettre de la distance entre nous, parce que je ne devrais pas la toucher comme ça. Ça rend les lignes trop floues. Mais je n’arrive à rien. Je hume son odeur de noix de coco et mes poumons protestent contre cette invasion.
— Chaque baiser… J’effleure le coin de sa bouche de mes lèvres et c’est comme si mon corps avait été activé par des pinces croco.
— N’est qu’un mensonge.
Je suis tenté de payer n’importe quel prix pour que le mot ami soit effacé de tous les dictionnaires. Je n’en ai pas. Je n’en veux pas et je ne veux pas l’être, surtout pas celui d’Iris.
Je supporte la vodka aussi bien que je tolère les gens : pas du tout.
Je viens de signer pour aider Declan… pour le meilleur et pour le pire. Jusqu’à ce que la mort nous sépare.
Un spectacle. Ni plus ni moins. Un faux mariage qui permettra d’éviter à mon patron de perdre ce pour quoi il a travaillé toute sa vie. Cette pensée me met de nouveau en panique, et encore plus qu’avant. J’essaie de me raisonner : c’est un mariage blanc. Mais non, rien ne calme les battements de mon cœur.
Au lieu de l’embrasser, j’aurais dû essayer de m’enfuir. Declan m’a complètement hypnotisée avec sa bite. Je suis bitnotisée.
— J’aime te rappeler ta place.
— Et elle est où, ma place ?
— Dans mes bras.
Sa doudoune rose layette semble complètement décalée ici. De mon côté, c’est costume noir, chaussures noires, âme noire.
Chaque jour, je m'assurerai que tu as une raison de sourire, même si ça veut dire que je dois partager tes sourires avec le reste du monde.
-Rowan-
Je croyais savoir ce que c'était que l'égoïsme, avant de te rencontrer. Mais maintenant, je veux que tu sois à moi tout entière. Je veux posséder ton temps, tes sourires, ton cœur...
-Rowan-
Quand on est amoureux, il faut faire suffisamment confiance à l'autre pour qu'il n'abuse pas du pouvoir qu'il a sur nous.
-Rowan-
Malgré tout, je veux prendre le risque de tomber amoureuse, dans l'espoir qu'on puisse créer quelque chose de beau ensemble. Comme un diamant taillé sous la pression, avec des défauts qui nous rendent magnifiques. Je veux ce genre d'amour avec Rowan. Un amour ardent comme le feu et endurant comme une pierre précieuse.
-Zahra-