Laurent Vicomte

Cette BD, je l'ai lu et relue et je l'a trouve toujours aussi génial.

Dans ce 1er tome, nous partons à la rencontre d'un petit photographe dont la vie va basculer parce qu'il veut aller dans l'bout du monde.

Sa vie va passer de la clarté à la noirceur des profondeurs.

Images délavées mais graphisme intéressant. L'histoire et prenante, je vous le conseille!

C'est l'histoire d'un jeune photographe qui décide de prendre des clichés aux bords d'un marais où de nombreuses personnes disparaissent. Ils se retrouvent enfermés, où? et pourquoi? Les dessins ne sont toujours très réussis mais il y a une bonne dynamique dans le mouvement et des éléments sortant des cases de la bd ( technique peu présente dans les années 80). L' histoire est surprenante et tient le lecteur en haleine.

Cette BD est une découverte pour moi car je ne la connaissais pas ni les auteurs (Makyo et Vicomte). J'ai été attiré par la couverture mais aussi par le graphisme des vignettes me rappelant à juste titre des BD des années 80. J'ai cru que j'allais entrer dans une thématique médiévale et..non. Je me suis retrouvé dans une fable fantastique du meilleur effet : un photographe parisien veut réaliser des photos "du marais" et il va se retrouver dans une sorte de prison hors du temps avec des personnages improbables.

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Depuis je me suis renseigné sur la série, sur Makyo et Lecomte. J'ai pu parfaire ma culture et comprendre que j'étais passé depuis longtemps à côté d'une série culte. Je suis confus de ma méconnaissance initiale mais vais réparer cette erreur.



J'ai beaucoup aimé le scénario et le graphisme à l'ancienne avec un jeu intéressant sur l'alternance des couleurs. J'ai accroché et vais poursuivre la lecture du premier cycle.

Je ne connaissais cette BD due de nom et c'est donc sans aucun a-priori que j'ai entamé la lecture de ce premier tome.

Au vu de la couverture, je pensais me plonger dans un univers médiéval et c'est donc avec surprise que j'ai découvert cette histoire qui mène le fantastique, le merveilleux et, peut-être, la S-F.

Ca a un peu vieilli mais ça reste très intéressant à lire.

Autre point de surprise : je ne connaissais le trait de Vicomte que par Sasmira...il y a eu du chemin entre ce tome ci et le premier tome de Sasmira et on se rend également compte que certains des thèmes évoqués ici s'y retrouveront aussi.

J'ai dévoré il y a longtemps cette BD très fantastique... Un jeune homme traine dans un marais, mais il ignore qu'il va bientôt atterrir dans un Royaume qui est resté en plein Moyen-âge.... J'ai lâcher au bout du tome 6 mais les 4 premiers tome sont vraiment passionnant... Comment survivre dans un monde rétrograde, où les règles n'ont pas évoluées... Caché dans la brume....

Voilà une bande dessinée qui a pris un tout petit coup de vieux côté graphisme, avec des dessins parfois un peu pâles, mais après vingt ans c’est normal et très excusable. Par contre, au niveau du scénario ce tome reste un dépaysement réussi qui vous emmène au bout du monde.



Tout commence dans le Paris contemporain et ensoleillé pour un petit photographe qui se retrouve attiré par un marais dont les brumes et la beauté le font rêver. Et puis en quelques planches ce monde va basculer : une grosse averse, les marais brumeux et une descente en enfer dans un environnement carcéral souterrain qui défie toute logique.



Sans trop comprendre ce qui arrive, le lecteur va vite se retrouver scotché par ce monde cauchemardesque et se laisser emmener aux limites du fantastique afin de découvrir le pourquoi et le comment de cet endroit au bout du monde.



Entrez, vous aussi dans les brumes du temps pour cette magnifique balade au bout du monde.
Lien : https://brusselsboy.wordpres..

Un premier cycle vraiment extraordinaire tant du côté du scénario que de celui du dessin. C'est une BD qui a véritablement marqué les années 80 par un concept tout à fait original: la rencontre du Moyen-Âge et de l'époque moderne sans utiliser l'artifice des voyages dans le temps un peu comme le thème exploité par Night Shyamalan dans son film Le Village.



Mais que s'est 'il passé pour que je sois alors déçu au point de ne pas conseiller l'achat? Tout simplement une exploitation commerciale où la série a perdu son âme dans des aventures hindouistes hors de propos. La série aurait dû s'arrêter au premier cycle, voilà tout.



Alors, achat : oui mais que pour les 4 premiers tomes.

BD intemporelle de 1982 que je prends plaisir à relire et grand succès de MAKYO. Elle n'a pas vieilli, le travail est fouillé, les réactions des prisonniers réalistes et elle conserve son mystère. Le cadre de l'intrigue fait naitre en nous imagination et curiosité, on se plait à échafauder des théories. Je la classe désormais dans les grands classiques de la Bande Dessinée.

Ballade au bout du monde.....Avec La prison, premier volet de cette série que j'adore, on entre dans un épisode plein de questions et de mystères.

Artis Jolinon, jeune photographe, se fait enlever dans des marais . Il va se retrouver dans une bien étrange prison . Il n'est pas le seul, et tous les hommes enfermés avec lui ignorent qui les a enlevés. Des clans se forment, des rivalités éclatent dans cette communauté qui se trouve enfermée dans une bien sombre prison.

Les dessins de Vicomte vont peu à peu évoluer vers une qualité qui frôle la perfection tout au long de cette série.

L’atmosphère glauque et sombre de cette endroit mystérieux est très bien rendue et l'on a qu'une hâte : connaitre la suite et savoir ce qui se cache derrière les murs épais de cette prison...

En 1984, "Grand pays" révèle le mystère de la prison des marais. En effet, notre intrépide héro n'abandonne pas. Une révolte interne et un éboulement permettent d'accéder à la prison des femmes. Je ne parlerai pas de la suite sans dévoiler l'excellente intrigue de cette histoire extraordinaire. Par la qualité du dessin et du scénario, on s'identifie parfaitement au personnage d'Arthis.

Dans le tome 2 de Balade au Bout du Monde, nous découvrons l'évocation du Grand Pays et du Petit Pays.

Arthis va retrouver la photographe brune. Il va aussi chercher à s'échapper.

Le graphisme de Laurent Vicomte est flamboyant et le jeu sur les couleurs permet de faire la différence entre les deux univers évoqués.

Ce voyage dans un royaume oublié et ignorant le monde nous plonge dans un univers fantastique qui prend corps. Les personnages prennent plus d'épaisseur et montrent la complexité de leur personnalité.

J'ai davantage accroché à cet opus 2 et me lance dans la lecture du tome 3.

Arthis est toujours prisonnier mais entre dans la prison des femmes et essaie de déboucher autre part. Intéressant sur la psychologie et l histoire.

Notre photographe continue d’errer aux portes de l’enfer, dans cet univers carcéral sombre et qui se vide lentement de toute humanité. La folie guette et l’espoir de sortir un jour vivant de cet endroit cauchemardesque diminue de jour en jour.



Ce deuxième tome continue ce huis-clos aux frontières du réel en faisant évoluer les personnages au bord de la folie. Le lecteur trouvera cependant réponses à toutes les questions qu’il se posait à la fin du premier tome, tout en s’étonnant de la nouvelle tâche qui attend notre photographe afin de terminer ce premier cycle de quatre tomes.



Le scénario de Makyo perd un peu de sa magie avec toutes ces révélations, alors que le dessin s’améliore par rapport au tome précédent.

Artis, toujours à la recherche de la vérité va réussir à s’échapper de la prison.

Il va découvrir qu'il se trouve dans le royaume de Galthédoc, un royaume qui n'a pas évolué comme le reste du monde depuis le Moyen-age. Il va être aidé par le dauphin Argon, héritier du trône, ( qui est en train de comploter contre le roi son père ) pour s’évader et retourner dans le grand-pays.

Les dessins de Vicomte sont de plus en plus beaux, et on n'a qu'une hâte, savoir si Artis va pouvoir retourner à Galthédoc.

Stan, un jeune homme de la fin du XXème siècle, rentre chez lui. Une vieille femme l’apostrophe et lui remet une bague en forme de scarabée ainsi qu’une vieille photo. Décidé à résoudre cette énigme, il entraine sa fiancée Bertille en Auvergne. Là, par une combinaison de plusieurs éléments, ils se retrouvent au début du XXème siècle.



J’ai beaucoup aimé cette bande-dessinée qui aborde un thème que j’apprécie tout particulièrement : le voyage dans le temps et la découverte d’une autre époque. L’histoire est originale et on est vite happé par le coté mystérieux du récit. Je n’ai pas arrêté de me poser des questions tout le long de cette bande-dessiné et ceux, dès les premières cases. C’est assez frustrant d’atteindre la dernière page sans avoir un début de réponse. Par contre, j’ai eu un peu de mal avec les deux personnages principaux : j’ai eu l’impression que leur psychologie n’était pas très fouillée et que leurs réactions était prévisible. Cependant, les deux personnages secondaire, Sasmira et sa « tante » ( ?), sont enveloppés dans un voile de mystère et on a envie d’en savoir plus sur eux.



Les dessins sont tout bonnement magnifiques, qu’il s’agisse des décors ou des vêtements des personnages. Les habits du début du XXème siècle sont dessinés avec une très grande précision et les modèles des robes sont très variés.
Lien : http://hellody.canalblog.com/

Un photographe qui aperçoit dans son viseur un visage qui le fascine et qui part alors à la recherche de la belle pour basculer en plein Moyen Age, c’était "Balade au bout du monde". Une vieille femme qui semble le connaître, une photo datant du début du siècle, un regard fascinant, et Stanislas se retrouve dans une riche demeure en 1908 : c’est "Sasmira", le nouvel album de Laurent Vicomte.



On retrouve ici son dessin fin et précieux dans un découpage assez sophistiqué. Ainsi, lorsque le paysage brouillé par la pluie devient la vue brouillée d’une ravissante myope. Car le regard est le véritable pivot de ce récit. Un regard qui est un appel, une invite, si tant est que l’on en soit le destinataire. Un regard se fige et devient photo. Mais quel regard est alors le plus fort ? Celui du photographe ou celui du sujet qui voit au-delà du cadre ?



Enfin, le regard de l’auteur, et par conséquent celui du lecteur, s’attarde sur les dessous et les accessoires des héroïnes, renforçant par un fétichisme doré le trouble suscité par cette histoire.

J'avais entendu de bonnes critiques et cela faisait longtemps que je souhaitais découvrir Sasmira.

Dans un quartier parisien, une bande de potes, la trentaine, soirées, histoires d'amour... et un événement étrange arrive. Stanislas va se lancer dans une enquête à partir d'une vieille photo et d'une bague scarabée, qui vont l'amener à une étrange maison.

Ce premier tome nous plonge dans les recherches historiques, généalogiques. Quel est le lien entre Stan et cette mystérieuse femme?

J'ai accroché à l'histoire et trop hâte de lire la suite. Heureusement je n'aurai pas à attendre les 15ans qui a fallu à la publication du 2ème tome.

Dès les premières pages, nous sommes happés par cette histoire fantastique. l'histoire, mystérieuse et envoutante, est très menée. Les dessins de Laurent Vicomte sont fantastiques. Un petit bijou !

Un homme se promène dans la rue lorsque tout d'un coup une femme l'interpelle. Cet homme s'appelle Stanislas et sa vie va basculer en quelques minutes. La femme meurt dans ses bras en ne lui laissant qu'une bague en forme de scarabée et une photographie datant du début de XXe s. Bertille, sa petite amie, va l'aider dans sa recherche d'indices sur l'identité de la femme disparue et l'origine de la photographie. Ils vont réussir à voyager dans le temps et se retrouver en l'an 1908. C'est là que tout va s'éclairer, Stanislas va revoir cette femme au regard attirant. J'ai trouvé que cette BD était bien trop courte mais je dois avouer que c'est une des meilleures que j'ai pu lire.

J' ai été attirée par la couleur et je n'ai pas été déçue de mon choix. Les dessins sont beaux et j'ai apprécie le voyage dans le temps. J'ai hâte de lire la suite.