Contrairement aux idées reçues, il est donc préférable, pour la survie de la pelouse, de la laisser jaunir: en l'arrosant, on la met davantage en péril car elle ne se prépare pas à affronter les grosses chaleurs et, au moindre écart dans les soins et les apports d'eau, elle prendrait de plein fouet les assauts de l'été qu'elle n'aurait pas anticipés.
C'est là que la pelouse puise ses origines: créer une zone végétalisée pour assouvir le besoin de nature et de verdure que l'Homme ressent viscéralement depuis qu'il s'est éloigné de la forêt qui l'a vu naître.
Si l'abeille joue un rôle si important dans la pollinisation des espèces végétales, c'est que sa morphologie est particulièrement adaptée au transport du pollen.
Dans nos jardin, les vivaces tiennent une place de choix où elles sont des éléments structurants autour desquels sont installés chaque année des plantes annuelles. Œillets, lys, iris, autant d'ornementales que l'on retrouve dans bien des jardins. Mais il existe aussi de nombreuses plantes potagères, vivaces, elles aussi, qui pourraient être cultivées dans nos potagers.
Les premières serres ont vu le jour a cours du XVIIe siècle dans les jardins botaniques, où elles ont permis de mettre en culture les plantes exotiques rapportées des expéditions menées à travers le monde. Mais, rapidement, les jardiniers de l'époque ont compris que la technique permettait également de produire des fruits et des légumes exotiques pour les tables royales, de cultiver des légumes en toute saison ou simplement de hâter les cultures traditionnelles.
En effet, la serre permet de créer un véritable microclimat propice à bien des plantes...
L'idée d'utiliser les plantes pour épurer les eaux usées a germé dans les années 1950-1960 en Allemagne. Jusque-là, il était répandu de penser que ces dernières ne pouvaient pas se développer de façon normale dans des milieux pollués, qu'il s'agisse de pollution domestique, agricole ou industrielle. Ce sont les travaux d'une biologiste, Käte Seidel, qui ont permis de mettre fin à cette idée reçue. En effet, elle a été l'une des premières à mettre en évidence la capacité d'auto-épuration des zones humides, c'est-à-dire leur capacité à assimiler, accumuler et même à dégrader certains types de pollutions. C'est suite à ses travaux que différents dispositifs reproduisant artificiellement les zones humides ont été créés pour reproduire les processus naturels d'auto-épuration. La phytoépuration était née. En France, c'est le Cemagref, aujourd'hui devenu Irstea (Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture), qui a été le premier organisme public à travailler sur le sujet dans les années 1970-1980.
Qu'est-ce que
la phytoépuration ?
Définition
Dans le langage courant, le terme de «phytoépuration» désigne l'épuration par les plantes. Mais il s'agit en réalité d'un ensemble de techniques associant des processus naturels issus de la combinaison végétaux + substrat + micro-organismes réunie dans un écosystème artificiel doué d'une capacité d'épuration. L'épuration à proprement parler y est effectuée par les micro-organismes, tandis que les plantes et le substrat jouent un rôle complémentaire.
Par ailleurs, il est important de bien faire la distinction entre la phytoépuration, qui désigne l'utilisation des plantes dans l'épuration des eaux, et la phytoremédiation, qui désigne quant à elle la décontamination des sols pollués par les végétaux. Certains spécialistes considèrent que la phytoépuration est une composante de la phytoremédiation.