Mon potager de vivaces

Hormis son intérêt indéniable pour le jardinier dilettante (et fainéant ?) que je suis, ce bouquin fait prendre conscience de la colossale perte de diversité présente dans notre assiette. La diversité naturelle a fait place à l'agriculture industrielle pour une alimentation de plus en plus normalisée.
Échalote perpétuelle, chou perpétuel de Daubenton, poire de terre Cochet, rose trémière, voici quelques exemples qui me donnent envie d'expérimenter plus de vivaces dans mon petit potager. Plein de bons conseils, un calendrier, les types de terrain, l'entretien, la cueillette, les bienfaits, quelques précautions, c'est complet et ça à l'air pratique.
On apprend aussi les bienfaits de l'ortie, du pissenlit, du plantain, ces plantes qui s'avèrent ne pas mériter leur réputation de mauvaises herbes !
Bref, se lancer dans un potager de vivaces, c'est un peu comme entrer en résistance contre l'industrie agroalimentaire et les idées préfabriquées… ou tout du moins, c'est le plaisir de tester une autre voie possible.

Utiliser des vivaces dans un potager est assez inhabituel mais cela entre parfaitement dans l'esprit de faire moins et optimiser la production de son potager en y travaillant moins. Dans cette optique, les vivaces sont très intéressantes car elles permettent de limiter le travail du jardinier les concernant. Dans Mon potager de vivaces, Aymeric Lazarin donne 60 plantes que le jardinier peut intégrer dans son potager et son jardin.

J'ai beaucoup aimé les descriptions intéressantes pour chaque plante, avec leurs utilisations culinaires et médicinales. Un très bon livre pour avoir des idées de plantes intéressantes. A mettre dans toutes les mains.

Par le biais de cet ouvrage, Aymeric Lazarin apprend au lecteur que cultiver un potager de vivaces, c'est apprendre à jardiner autrement. C'est jardiner à l'économie (de gestes, de temps, d'argent, ..), avec curiosité, en ouvrant les portes de son jardin à des espèces méconnues: oca du Pérou, ciboule de Chine, chou perpétuel de Daubenton, oignon rocambole, etc.. C'est goûter de nouvelles saveurs mais également garder du temps pour faire autre chose, sans rien sacrifier à la qualité et à la fraîcheur des légumes récoltés.
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