Il leva les yeux vers le ciel que lui avait montré Pierre et, pour la première fois depuis Austerlitz, il vit ce ciel haut et éternel qu'il avait contemplé étendu sur le champ de bataille, et quelque chose qui était depuis longtemps assoupi, quelque chose qui était ce qu'il y avait de meilleur en lui, s'éveilla soudain, joyeux et jeune, dans son âme. Cela disparut dès qu'il se retrouva dans les conditions habituelles de son existence, mais il savait que ce sentiment qu'il ne savait pas développer vivait en lui.