— Ne fréquentez pas les gens détenus ici. Il n'y en a pas d'innocents. Tous sont des dépravés. Nous sommes payés pour le savoir, dit-il d'un ton qui n'admettait pas la moindre possibilité de doute. (Et en fait il n'en doutait pas, non parce que c'était la réalité, mais parce que, s'il en avait été autrement, il aurait dû se reconnaître non pas un héros très respectable achevant dignement une belle vie, mais une canaille qui a vendu sa conscience et qui continue de la vendre dans sa vieillesse.)
Deuxième partie, Chapitre XIX.