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3.5/5 (sur 11 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Strasbourg , le 9 juillet 1856
Mort(e) à : Xian (Chine) , le 25 mai 1933
Biographie :

Georges Frédéric Léon Wieger, est un médecin et prêtre jésuite français qui fut missionnaire et sinologue. Il a passé la plus grande partie de sa vie adulte en Chine, notamment au vicariat apostolique du Tché-li Sud-Est (fondé en 1856), devenu ensuite vicariat apostolique de Xianxian (1924) et puis diocèse de Sien-Hsien.
Médecin et prêtre jésuite. Sinologue contesté

Source : Wikipedia
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Citations et extraits (42) Voir plus Ajouter une citation
Les explications données dans ces Leçons ne sont pas de moi. Elles résument la tradition classique, et les gloses des philologues chinois. Elles valent ce que valent cette tradition et ces gloses. Bon gré mal gré il faut s'en contenter, car c'est tout ce que le passé nous a transmis, et l'avenir n'y ajoutera rien, les sources étant épuisées.
Les interprétations tentées jadis par quelques philologues européens, appartenant au domaine de la fantaisie plutôt qu'à celui de la science, j'ai cru devoir les passer sous silence.
Fourmont supposait que l'analyse des caractères chinois, ferait admirer le génie de leurs inventeurs. Elle révèle plutôt des hommes très simples, des choses très naïves, une très haute antiquité.
10 octobre 1899
Préface
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Quand l’âme supérieure a quitté le corps, l’âme inférieure p’ái peut conserver celui-ci, durant un temps qui varie selon le degré de sa force, de son énergie ; puis elle s’éteint, et le corps tombe en poussière.
Quand l’âme inférieure, laquelle est dé raisonnable, est très forte, elle conserve le corps très longtemps, et s’en sert à ses fins. Ces corps informés seulement par une âme inférieure, qu’on appelle kiâng-cheu, sont d’affreux vampires, stupides et féroces, qui tuent et dévorent les hommes, violent les femmes, etc. Pour éviter ces malheurs, tout corps qui ne se décompose pas normalement après la mort, doit être incinéré.
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Le Maître a dit :
— L’action du Principe par le Ciel, est infinie dans son expansion, insaisissable dans sa subtilité. Elle réside, imperceptible, dans tous les êtres, comme cause de leur être et de toutes leurs qualités. C’est elle qui résonne dans les métaux et les silex sonores. Elle est aussi dans le choc qui les fait résonner. Sans elle, rien ne serait... L’homme qui tient d’elle des qualités de roi, marche dans la simplicité et s’abstient de s’occuper de choses multiples.
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De bonne heure les Yogis ajoutèrent à leurs exercices, certaines formules dépourvues de sens (tantra, mantra), certains gestes des doigts (mudrā), auxquels ils attribuèrent une vertu supranaturelle. La chose suivant son cours, eut pour résultat la résurrection graduelle de toute l’ancienne magie védique, avec addition d’abominations nouvelles empruntées au Sivaïsme. On appelle cet ensemble Tantrisme.
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Pseudo-Bouddhisme tantrique. Tantrisme. — Enfin, du mélange de très peu de Bouddhisme, avec beaucoup de Yogisme et de Sivaïsme, sortit le Tantrisme, ainsi nommé parce qu’il use et abuse des tantra, formules incantatoires. Il dut son origine à des solitaires bouddhiques, qui voisinèrent avec des Yogī et des Sivaïtes. Repoussés avec exécration par les Bouddhistes, ces sorciers et magiciens continuèrent néanmoins à se réclamer du Bouddha, pour l’avantage qui leur en revenait. En réalité les Tantrika sont des Sivaïtes. — C’est au Tantrisme qu’appartient cette horde grimaçante et obscène de génies monstrueux, multimanes et polycéphales, jonglant avec de jouets ou des armes ; Siva et son épouse, Vajrapāni (l’Indra védique), Vajrasattva (le dieu de la foudre), etc. Inutile de m’étendre ici sur les pratiques ridicules ou indécentes, de ce fétichisme répugnant. J’en publierai plus tard ce qu’on peut en publier. — Ce sont les Tantrika qui apprirent aux Chinois du septième siècle toutes les superstitions qu’ils pratiquent encore, à l’égard des lutins, des défunts, etc.
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Au printemps, quand il allait saluer, à la porte orientale de la capitale, le soleil censé revenir de sa retraite hivernale vers le sud, l’empereur portait le grand sceptre impérial, car il saluait le soleil au nom de l’empire.
A époque fixe, on offrait un boeuf au soleil, à la lune, aux cinq planètes, aux mansions zodiacales. On allumait un feu de joie, en l’honneur de l’astérisme qui donne la vie, le quadrilatère de la Grande Ourse ; de l’astérisme qui mesure la vie, la queue de la Grande Ourse ; du maître du vent, le Sagittaire ; du maître de la pluie, les Hyades. Ces hommages, disent les Commentateurs, s’adressaient proprement au Splendide Ciel Souverain d’en haut, qui donne et mesure la vie, qui fait souffler le vent et tomber la pluie. Si les anciens empereurs détaillèrent ainsi le culte, ce fut pour inspirer au peuple grossier, une plus grande estime pour le don de la vie, et plus de soin pour sa conservation. Ce fut aussi pour le porter à demander, selon les conjonctures, ce qui était nécessaire à l’agriculture, dont la vie du peuple dépend.
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Quatre moines du couvent Jetavana, discutèrent un jour sur la pire souffrance de ce monde.
— C’est l’amour, dit l’un.
— C’est la faim, dit le second :
— C’est la haine, dit le troisième.
— C’est la crainte, dit le quatrième.
Et ils se disputèrent, chacun soutenant son opinion.
Soudain le Buddha survint, et leur demanda le sujet de leur contestation. Quand tous lui eurent exposé leur idée :
— Vos raisons, leur dit-il, ne vont pas jusqu’au fond du sujet. Tous les maux viennent de ce que l’on a un corps. L’amour, la faim, la haine d’un ennemi, la peur d’un malheur, et toutes les autres souffrances, n’atteignent un être, que parce qu’il a un corps. Le corps est la racine et l’origine de tous les maux, de toutes les peines, de tous les soucis. L’égoïsme et sa suite la série des morts et des renaissances, tout cela vient du corps. Le pire des maux, c’est d’avoir un corps. Donc, qui veut se tirer de la souffrance, doit chercher, par la pratique de l’abstention et de l’abstraction, le repos final dans l’extinction, qui est le bonheur suprême.
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L’être particulier est à l’être indéfini, ce que la suie (dépôt palpable) est à la fumée (type de l’impalpable). Quand la suie se dépose, il n’y a pas eu de production nouvelle, mais seule-ment un passage de l’impalpable au palpable, la suie étant de la fumée concrète. Et de même, si cette suie se redissipe en fumée, il n’y aura encore eu qu’une conversion, sans modification essentielle. Je sais que le terme conversion que j’emploie, pour exprimer la succession des vies et des morts dans le sein du Principe, n’est pas usuel ; mais il me faut dire ainsi, sous peine de ne pas pouvoir m’exprimer... Les membres disjoints d’un boeuf sacrifié, sont une victime. Plusieurs appartements sont un logis. La vie et la mort sont un même état. De la vie à la mort, il n’y a pas transformation, il y a conversion. Les philosophes s’échauffent, quand il s’agit de définir la différence entre ces deux états. Pour moi, il n’y a pas de différence ; les deux états n’en sont qu’un.
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Père de son peuple, l’empereur est aussi son pontife. C’est pour le bien du peuple, qu’il honore le Ciel, le Souverain d’en haut. C’est pour le bien du peuple, qu’il invoque les Génies des monts et des fleuves. C’est pour le bien du peuple, qu’il salue les Génies des localités. Culte officiel, auquel les seigneurs avaient une part subordonnée, chacun dans son ressort et dans une certaine mesure. Le peuple était spectateur de ce culte officiel ; mais il n’avait pas droit d’y participer, sous peine de lèse-majesté. Son culte à lui, se rendait au Génie tutélaire de son hameau, au Patron des terres cultivées par ceux de son village, devant un tertre élevé au nom de l’empereur. Ce Génie, ce Patron local, être transcendant innomé, était censé délégué par le Génie de la principauté ou de la préfecture, qui l’était par celui de l’empire, qui l’était par le Ciel. Hiérarchie du monde invisible, à l’instar de celle du monde visible.
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Les êtres diffèrent dans la vie, mais non dans la mort. Durant la vie, les uns sont sages et les autres sots, les uns sont nobles et les autres vils ; à la mort, tous sont également une masse de charogne fondante. Ces différences dans la vie, cette égalité dans la mort, sont l’oeuvre de la fatalité. Il ne faut pas considérer comme des entités réelles, la sagesse et la sottise, la noblesse et la vulgarité, qui ne sont que des modalités réparties au hasard sur la masse des hommes. Quelle qu’ait été la duré e et la forme de la vie, elle est terminée par la mort. Le bon et le sage, le méchant et le sot, meurent tous également. A la mort des empereurs Yao et Chounn, des tyrans Kie et Tcheou, il ne resta que des cadavres putrides, impossibles à distinguer. Donc, vivre la vie présente, sans se préoccuper de ce qui suivra la mort.
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