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EAN : 9782012838406
748 pages
Hachette Livre BNF (01/05/2013)
3.5/5   1 notes
Résumé :
Histoire des croyances religieuses et des opinions
philosophiques en Chine
depuis l’origine, jusqu’à nos jours
par Léon WIEGER S.J.

Première et deuxième périodes :
jusqu’en 65 après J.-C.
Troisième et quatrième périodes :
de 65 à nos jours

797 pages
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Au printemps, quand il allait saluer, à la porte orientale de la capitale, le soleil censé revenir de sa retraite hivernale vers le sud, l’empereur portait le grand sceptre impérial, car il saluait le soleil au nom de l’empire.
A époque fixe, on offrait un boeuf au soleil, à la lune, aux cinq planètes, aux mansions zodiacales. On allumait un feu de joie, en l’honneur de l’astérisme qui donne la vie, le quadrilatère de la Grande Ourse ; de l’astérisme qui mesure la vie, la queue de la Grande Ourse ; du maître du vent, le Sagittaire ; du maître de la pluie, les Hyades. Ces hommages, disent les Commentateurs, s’adressaient proprement au Splendide Ciel Souverain d’en haut, qui donne et mesure la vie, qui fait souffler le vent et tomber la pluie. Si les anciens empereurs détaillèrent ainsi le culte, ce fut pour inspirer au peuple grossier, une plus grande estime pour le don de la vie, et plus de soin pour sa conservation. Ce fut aussi pour le porter à demander, selon les conjonctures, ce qui était nécessaire à l’agriculture, dont la vie du peuple dépend.
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L’être particulier est à l’être indéfini, ce que la suie (dépôt palpable) est à la fumée (type de l’impalpable). Quand la suie se dépose, il n’y a pas eu de production nouvelle, mais seule-ment un passage de l’impalpable au palpable, la suie étant de la fumée concrète. Et de même, si cette suie se redissipe en fumée, il n’y aura encore eu qu’une conversion, sans modification essentielle. Je sais que le terme conversion que j’emploie, pour exprimer la succession des vies et des morts dans le sein du Principe, n’est pas usuel ; mais il me faut dire ainsi, sous peine de ne pas pouvoir m’exprimer... Les membres disjoints d’un boeuf sacrifié, sont une victime. Plusieurs appartements sont un logis. La vie et la mort sont un même état. De la vie à la mort, il n’y a pas transformation, il y a conversion. Les philosophes s’échauffent, quand il s’agit de définir la différence entre ces deux états. Pour moi, il n’y a pas de différence ; les deux états n’en sont qu’un.
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Père de son peuple, l’empereur est aussi son pontife. C’est pour le bien du peuple, qu’il honore le Ciel, le Souverain d’en haut. C’est pour le bien du peuple, qu’il invoque les Génies des monts et des fleuves. C’est pour le bien du peuple, qu’il salue les Génies des localités. Culte officiel, auquel les seigneurs avaient une part subordonnée, chacun dans son ressort et dans une certaine mesure. Le peuple était spectateur de ce culte officiel ; mais il n’avait pas droit d’y participer, sous peine de lèse-majesté. Son culte à lui, se rendait au Génie tutélaire de son hameau, au Patron des terres cultivées par ceux de son village, devant un tertre élevé au nom de l’empereur. Ce Génie, ce Patron local, être transcendant innomé, était censé délégué par le Génie de la principauté ou de la préfecture, qui l’était par celui de l’empire, qui l’était par le Ciel. Hiérarchie du monde invisible, à l’instar de celle du monde visible.
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Les Annales racontent que, en 2073, lors de son entrée en charge, Chounn
constata la position harmonieuse des sept Recteurs, et fit une offrande aux six Météores. Les sept Recteurs sont les sept corps célestes mobiles, soleil lune et cinq planètes. Les six Météores sont, le vent, les nuées, le tonnerre, la pluie, la froidure, la chaleur.
Les corps célestes étaient considérés par les Anciens d’alors, comme le sémaphore du Ciel, un appareil complexe au moyen duquel le Souverain d’en haut donnait des indications et des avertissements aux hommes. Les météores, favorables ou défavorables, étaient aussi censés produits par lui. Le culte chinois antique des corps célestes et des météores, ne fut donc pas inspiré par des théories animistes ou naturistes. Il fut une expression de la foi religieuse du temps.
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L’âme (sic) d’un être défunt, commence par errer dans le monde ténébreux. Quand le lieu de sa réincarnation (humaine) lui a été assigné, profitant de l’union d’un homme avec une femme, elle est conçue de nouveau. Son nouveau corps s’organise dans l’espace de trente-cinq jours environ, puis le souffle de vie l’anime. Le foetus est mal à son aise dans le sein maternel. Quand sa mère boit chaud, il brûle ; quand elle boit froid, il grelotte ; quand elle est repue, il souffre ; quand elle a faim, c’est pis encore. Puis vient le temps où il doit naître. Alors il met sa mère dans la douleur et son père dans l’angoisse. Quand il est tombé sur la paille préparée pour le recevoir, les chaumes piquent son corps délicat, et il commence à vagir. Qui dira que cette entrée dans le monde n’est pas une misère.
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