Citations de Léonie Bischoff (145)
Les gens souffrent de leur folie parce qu'ils ne savent qu'en faire. Les artistes y plongent, s'en parent comme d'un costume, y découvrent d'autres vies.
Chaque homme à qui j'ai fait lire mes textes a tenté de changer mon écriture. Ecrire comme un homme ne m'intéresse pas. Je veux écrire comme une femme. Je dois plonger loin de la rive pour trouver les mots...sous la mer des mensonges.
Ma morale n’existe que lorsque je suis confrontée à la peine de quelqu’un d’autre.
Si je ne me crée pas un monde pour moi-même, je mourrai étouffée par celui que d'autres définissent pour moi.
Les gens souffrent de leur folie parce qu'ils ne savent qu'en faire. Les artistes y plongent, s'en parent comme d'un costume, y découvrent d'autres vies.
Pourquoi ne lui dis-tu pas ce que tu ressens vraiment ?
Que c'est toi qui étouffes ?
Que tu voulais être la femme d'un génie, pas d'un banquier ? Que cette vie te tue à petit feu ?
Est-ce toujours le même cycle ?
L'amant devient l'enfant et il faut tout recommencer.
« Les vérités de Miller quelquefois, étaient assez terribles pour les personnes qu’il décrivait comme, par exemple, le conte qu’il a fait sur sa famille. Ce genre de caricature, ce genre de vérité, comme femme, je ne pouvais pas l’atteindre. Alors ce que j’appelais mensonge, c’était les choses qu’on dit pour adoucir justement les coups ou adoucir la vérité, pour protéger les êtres de chocs ou de choses qui leur étaient trop pénibles. Ça, c’était mon mensonge. » Anaïs Nin
« C’était l’aspect de créateur et d’inventeur de l’homme qui fait de la fabulation. Alors moi, j’étais étonnée parce que nous parlions toujours de sa femme comme mythomane. Mais je disais tout de même au fond, l’écrivain aussi, est un mythomane. » Anaïs Nin
« Je n’ai pas beaucoup de confiance en la mémoire. La mémoire change beaucoup les choses. J’étais très étonnée quand j’ai relu les journaux de cette époque, de retrouver d’abord quelqu’un que je ne reconnaissais pas. Des réactions que j’avais oubliées. Je ne me fie pas aux souvenirs. »Anaïs Nin
« Le journal était vraiment un journal de voyage. J’allais faire des descriptions de l’Amérique pour que mon père vienne nous voir. Mais ma mère ne m’a pas laissée lui envoyer. Alors ça a changé un peu de caractère, d’être une lettre pour mon père, c’est devenu un peu un refuge dans une nouvelle vie, dans un pays où je ne connaissais pas la langue. Je voulais rester seule avec mes écrits en français, mes livres en français. Je faisais un petit sanctuaire du journal. »Anaïs Nin
— J'avais onze ans quand j'ai commencé à écrire, sur le paquebot qui nous emmenait en Amérique, ma mère, mes frères et moi. Au départ, j'écrivais des lettres à mon père resté en Europe. Je n'avais pas compris... Je voulais le convaincre de nous rejoindre. Ma mère ne m'a pas laissé envoyer les lettres. Je n'ai jamais cessé d'écrire. Ainsi est né le journal !
Les gens souffrent de leur folie parce qu'ils ne savent qu'en faire. Les artistes y plongent, s'en parent comme d'un costume, y découvrent d'autres vies.
Avec quelle facilité je me glisse d'un personnage à l'autre ! Je me sens innocente. Mes mensonges et mes costumes sont ma liberté. Si je ne me crée pas un monde pour moi-même, je mourrai étouffée par celui que d'autres définissent pour moi. Je n'ai plus peur des mensonges. Ma morale n'existe que lorsque je suis confrontée à la peine de quelqu'un d'autre.
- Écrire ! Mais il faut VIVRE !
- Je vis, Henry. Je vis même doublement, triplement car, quand j'écris et réécris, je vis plus intensément encore.
Chaque homme à qui j'ai fait lire mes textes a tenté de changer mon écriture. Ecrire comme un homme ne m'intéresse pas. Je veux écrire comme une femme. Je dois plonger loin de la rive pour trouver les mots...sous la mer des mensonges.
Chaque relation fait naître une nouvelle Anaïs et un nouvel univers. » Chaque relation nourrit son oeuvre. : « je vais vivre ces multiples vies, explorer les mille facettes de mon être, et vivre avec passion, de toutes mes forces. Pour la beauté. Pour l’amour. Pour la création.
J’ai tant de facettes en moi, tant de fragments contradictoires… le journal me rassemble.
Du rituel à la mystique, la frontière est floue.
La vie seule ne peut satisfaire l'imagination.