Jamais la liberté n'est accordée par l'oppresseur, elle doit être conquise par l'opprimé.
Être libre, ce n'est pas seulement se débarrasser de ses chaînes : c'est vivre d'une façon qui respecte et renforce la liberté des autres.
Du fond de la nuit qui me couvre,
Noire comme le gouffre du Nord au Sud,
Je remercie les Dieux quels qu'ils soient
Pour mon âme indomptable.
Dans l’étreinte étouffante des circonstances,
Je n'ai ni crié ni gémi.
Sous les coups du hasard,
Mon front est sang mais toujours dressé.
Au-delà de ce monde de colère et de larme,
Ne se profile que l'horreur de la nuit,
Et pourtant la menace des années
Me trouve, et me trouvera, libre de toute peur.
Peu m'importe l'étroitesse du passage
Et le poids de l'acte d'accusation.
Je suis le maître de mon destin :
Je suis le capitaine de mon âme.
William Ernest Henley
Martin Luther King Jr était plus courageux que ceux qui prônent la violence. Il a affronté la police, la prison, les menaces et même la mort, sans jamais porter une arme. Il n'a jamais compté que sur sa foi en Dieu. Il nous a fait comprendre que la non-violence est tout le contraire d'une lâcheté. A l'instar du Mahatma Gandhi qui a vaincu l'empire britannique sans l'aide de l'épée, Martin Luther King a combattu les inégalités raciales sans fusil ni revolver. Sa seule arme était une foi inébranlable en la justice.
Je suis reconnaissante, je suis très heureuse de recevoir ce prix au nom des affamés, des nus, des sans-logis, des infirmes, des aveugles, des lépreux, de tous ces gens qui ne se sentent pas voulus, pas aimés, pas soignés, rejetés, ces gens qui sont devenus un fardeau pour la société et qui sont humiliés par tout le monde. C'est en leur nom que j'accepte ce prix. (Extrait du discours prononcé par Mère Teresa en 1979 à Oslo au moment d'accepter le Prix Nobel de la paix)
Après réflexion, je conclus qu'en attribuant ce prix [le prix Nobel de la Paix attribué à MLK en 1964] au mouvement dont je suis le représentant, les jurés ont voulu exprimer leur sentiment profond et reconnaître que la non-violence est la réponse à la question cruciale de notre temps en matière de politique et de morale : la nécessité pour l'homme de vaincre l'oppression et la violence sans recourir lui-même à la violence et à l'oppression. Pour y parvenir, l'humanité doit imaginer, afin de résoudre tous les conflits entre les hommes, une méthode qui exclut la vengeance, l'agression et les représailles. Le fondement de cette méthode, c'est l'amour.
Être libre, ce n'est pas seulement se débarrasser de ses chaînes ; c'est vivre d'une façon qui respecte et renforce la liberté des autres.
La meilleure arme c'est s'asseoir et parler.
L'éducation est l'arme la plus puissante qu'on puisse utiliser pour changer le monde.
Chacun devient ici un meilleur hindou, un meilleur musulman ou un meilleur chrétien.