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2.5/5 (sur 4 notes)

Nationalité : Italie
Biographie :

Lisa Ginzburg est une écrivaine et traductrice Italienne qui vit à Paris.

Son dernier roman, "Au pays qui te ressemble", est paru aux éditions Verdier en 2019.

Lisa Ginzburg n’est pas seulement la fille de Carlo Ginzburg, le grand historien italien, l’éminent représentant de la « microhistoire », qui a fêté cette année ses 80 ans. Elle est aussi la petite-fille de Natalia Ginzburg (1916-1991), figure ­centrale et lumineuse des lettres italiennes de l’après-guerre, auteure des "Mots de la tribu" (prix Strega, 1963) et de "Tous nos hiers", que rééditent les éditions Liana Levi.

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Sous ma carapace de Lisa Ginzburg et Tremble la nuit de Nadia Terranova sont deux romans qui explorent la complexité des relations familiales et individuelles à l'épreuve du temps et des drames de la vie. le premier se concentre sur le lien entre deux soeurs et les conséquences de leur enfance tumultueuse, mettant en question l'efficacité à long terme des carapaces, ces protections émotionnelles érigées pour se protéger. le second, qui s'ouvre avec le séisme de Messine en 1908, suit les destins entrelacés de Barbara et Nicola, et dresse le portrait d'une Italie partagée entre deux époques en soulignant la résilience de ses habitants. À lire – Lisa Ginzburg, Sous ma carapace, trad. de l'italien par Carole Walter, Verdier, 2023 – Nadia Terranova, Tremble la nuit, trad. de l'italien par Romane Lafore, Table Ronde, 2023.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Et elle y avait cru à cet enchantement. Comme tout, pendant un moment, lui avait semblé merveilleux, possible. Elle avait aimé la lumière aveuglante du ciel de l’été, la joie, la vitalité des gens, l’axé de chaque situation. Les petits supermarchés imprégnés des parfums de fruits mélangés à la forte odeur de la viande. Et l’inexplicable sensation de familiarité qui se saisissait d’elle : comme si sa terre avait toujours été là, à dix mille kilomètres de l’Europe – de l’Italie, son pays d’origine, de la France, ce pays où elle avait choisi de vivre. Se sentir chez soi dans cette lumière d’or, avec la vie qui explose tout autour dans le plus grand des fracas, dominée par la nature au point de s’y perdre – de quelle manière et jusqu’à quel point, elle ne peut pas encore le savoir.
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La transformation physique de Ramos au cours des deux dernières années, elle la perçoit nettement sur les photos, maintenant qu’il est mort. La douleur dessille, elle n’admet aucune myopie. Elle parvient désormais à observer avec détachement. D’ailleurs, ça lui vient naturellement : ce qui est difficile, c’est plutôt de surmonter le désarroi et la répulsion immédiate que lui inspirent ces portraits. Son visage avait gonflé, son regard était devenu fuyant – y flotte un secret qui l’absorbe et l’inquiète. Vraiment, c’est cet homme, son grand amour ? Ce sont ces yeux, durs, perdus, qui ont fait que pendant des années, elle s’est sentie regardée en profondeur, dépouillée, comprise, prise ?
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Contre-indication flagrante, épouser Ramos, c’était se lier à son innombrable est envahissante famille. Elle ne s’était pas arrêtée longtemps sur ce détail macroscopique. Mais s’ils furent en un premier temps plus discrets, les parents de Ramos se révélèrent ensuite des présences fixes, comme une prothèse inamovible qu’il subissait autant qu’il la lui imposait. Et l’horizon que leur clan envisageait était terriblement étroit. Une vision que la mentalité provinciale qui l’inspirait rendait myope : elle avait toutes les indulgences pour les débordements que les représentants du clan s’autorisaient quand une mouche les piquait, mais quand il s’agissait d’exprimer un jugement sur le monde, cette mentalité se révélait conformiste, imprégnée d’un catholicisme hybride (syncrétiste), et engoncée dans ses préjugés culturels. Une conception sexiste – toujours prête à condamner les femmes et à absoudre les hommes – impitoyable dès qu’il s’agissait de montrer du doigt ceux qui ne répondaient pas aux canons de comportements reconnus par la communauté, toujours prête à les radier sans la moindre bienveillance. Un petit univers confiné, dont l’influence sur Ramos allait lui apparaître toujours plus clairement jusqu’à la rendre jalouse, exaspérée, folle de rage.
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