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Citations de Lise Barrow (30)


Ah…Les Fils du Temps. Qu’était-ce donc que cela ? Un entrelacs de lignes tendues dans le vide, sans commencement ni fin et qui formaient la tapisserie du cosmos. L’œil averti pouvait y déchiffrer les mouvements des étoiles, les plus grands cataclysmes comme les plus infimes bouleversements, de l’éclosion d’un bouton de rose à l’annihilation des mondes…Une toile gigantesque décrivant les origines et les conséquences de chaque vie, de chaque geste, de chaque souffle. Une toile dans laquelle l’homme n’était rien qu’une poussière insignifiante au devenir incertain.
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Lise Barrow
Sur le corps de la divinité, une multitude d’éclairs crépitent à chacun de ses mouvements. Sa bouche est crispée par une colère intense et ses yeux de jais luisent dangereusement. Soudain, la déité s’arrête, rejette la tête en arrière et pousse un hurlement terrifiant. Le son semble déchirer l’air dans une épouvantable déflagration. Il se propage et fait trembler les murs de son palais sous la terre. Comment a-t-il osé ? Comment cette misérable créature a-t-elle pu commettre un tel affront ?
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Et brusquement, sans comprendre comment c’était possible, la sensation revint. Il était lui et, en même temps, l’enfant. Il se fondait dans l’esprit et le corps de ce petit être paniqué et suffocant. Epuisé d’avoir été malmené dans sa matrice, poussé d’un côté, retenu de l’autre par ce cordon qui le gênait, son cœur ne battait plus que faiblement et de manière désordonnée. L’organe qui lui insufflait la vie était déjà à moitié arraché. Le bébé était en train d’agoniser. Il fallait faire vite !
Guidé par son intuition, l’homme au teint pâle savait désormais ce qu’il convenait de faire et comment il allait y parvenir.
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Lise Barrow
Aucun animal, aucune plante ne s’étaient aventurés là. Comme si la vie foisonnante de l’extérieure répugnait à s’introduire ici. Comme si chaque être, au fond de lui, sentait que cet endroit insolite recelait une part de mystère auquel il valait mieux éviter de se frotter…Dans ce décor exclusivement minéral, on entendait un maigre filet d’eau ruisseler sur la paroi, tout au fond de l’excavation. L’unique occupant des lieux, lui, ne le percevait pas. Mais étrangement, comme en écho à cette discrète présence, une goutte de sueur perla sur son front et glissa dans son sourcil, où elle resta prisonnière.
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Le passé finit toujours par vous rattraper un jour ou l'autre, alors mieux vaut le laisser bien ordonné derrière soi afin de ne pas avoir de mauvaises surprise au détour d'un chemin
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Tu t’appelles Teniken et tu viens d’Harmanoom, l’informa tout à coup l’homme roux.
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Dans les jours qui suivirent, cet ultime échange avec le commandant et ses conseillers ne manqua pas d’amener Nik, si vite propulsé à un poste élevé parmi les Parjures, à réfléchir sur sa propre situation. Alors qu’il chevauchait à bride abattue vers son objectif, encadré de cinq rebelles, il ressassait les mêmes pensées.
Comment avait-il bien pu en arriver là ? Il n’avait rien vu venir, rien. Il s’était juste laissé porter par les événements et les dieux savaient que tout s’était enchaîné très rapidement ! Il soupira en songeant à la guérisseuse. Et comme chaque fois, son souvenir s’accompagna d’un petit pincement de cœur. Chanasa lui avait certes fait tourner la tête, mais ce n’était pas pour cela qu’il en était là, il aurait été bien injuste de prétendre le contraire. Non, l’explication était beaucoup plus simple : aucun soupçon, aucun indice ne s’étaient présentés à lui jusqu’à présent. Nulle ombre d’un homme gris n’avait croisé sa route, pas même une trace ou une piste qu’il aurait pu remonter pour parvenir jusqu’à ses ennemis. Il n’avait pas eu à choisir entre sa nouvelle vie rebelle et les miettes de sa vie passée, si toutefois il restait des miettes quelque part ! C’était décourageant. Et il en venait naturellement à se dire que mieux valait cette existence-là que rien du tout.
Il avait été touché par ces gens simples et francs qu’étaient les Parjures, mais aussi par la souffrance des habitants des villes et villages qu’ils avaient traversés.
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Je ne sais pas qui je suis, finit-il par dire. Je ne sais pas d’où je viens, ni même ce que je fais là, car je ne connais rien de ce pays. La seule chose dont je sois sûr, c’est que je suis recherché. Et la bande qui est à mes trousses ne me veut pas du bien.
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Il ne sourit pas, toutefois son visage est serein. Il tend les bras vers elle et lui montre ses paumes, tout en continuant de l’observer : des traits noirs sinueux s’y entrelacent avec complexité jusqu’au bout de ses doigts. De ces tracés gracieux commence à sourdre un liquide épais, d’un rouge très sombre. Il goutte lentement de ses mains pour tomber sur le sol immaculé, anéantissant la pureté du blanc qui les environne.
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Si tu sèmes la discorde et la souffrance autour de toi, Benerik, tu ne récolteras que la tempête, les larmes et le sang.
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Proverbe centralien: Lorsque tu es sur le départ, Dame Surprise et Sieur Changement te guettent.
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Elle oublia tout, plus rien n'existait à part les sensations de ce baiser sans fin qui se répandaient par vagues enivrantes dans tout son corps et jusqu'au plus profond de son intimité. Dans son fort intérieur, elle gémit d'étonnement de se voir de nouveau s'abandonner si facilement sous ses caresses. Il aurait pu faire d'elle ce qu'il voulait : dès qu'il la touchait, elle perdait toute volonté, tout contrôle d'elle-même. Que lui arrivait-il ?
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Comment la jeune femme avait-elle pu concevoir une telle image du couple ? Peut-être, dans son pays d'origine, en allant-il tout autrement qu'en Terres Centrales ?
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- Mais qu'espères-tu de la vie ?
- Rien de plus que j'ai déjà aujourd'hui. je jouis d'une grande liberté, j’exerce mon art avec passion. Je profite de la vie et j'aime sans contrainte. C'est ce qui me plait
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Lorsque vous savez ce qui doit arriver, il est parfois extrêmement difficile de refréner votre envie de changer le cours des choses.
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La quête du temps : temps 1 Errances de Lise Barrow
AE, fantasy épique de 453 pages

Une lecture plaisir, une plume agréable à lire et fluide.

L histoire est bien construite et on se prend au jeu de chercher des réponses, des liens, et ce qui va se passer (notamment pour farlan).

Chanasa et nik sont attachants, parfois difficiles à suivre car ils ont des cara très bien trempés. Malgré le nombre de personnages, on n est pas perdu car tout est bien expliqué et ça se suit.

Malgré de nombreuses réponses, de nombreuses zones d ombres persistent. Et une envie folle de lire la suite du coup 😆

On ne peut pas juger de la fin, puisqu on reste sur notre faim tant que le second tome n est pas lu 😉

Mais l histoire est vraiment entraînante. On est au cœur des combats avec nos deux héros, on est également confronté aux clichés hommes / femmes avec une rébellion de face à cet état de fait.

Une bien belle quête que je vais poursuivre avec grand plaisir

Belles lectures à tous

#fantasyepique
#lisebarrow
#autoedition
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— Tu es de la lignée des Hardaya, récita-t-elle d’un ton monocorde, et nous portons nos espoirs en toi. Mmmhh… À travers l’Espace et le Temps, en d’étranges lieux tu voyageras. Ton passé te sera rendu sur les Marches séculaires du monde. Avec ton savoir tu renoueras dans les glaciales allées de l’Univers. Ton présent tu accompliras dans les Ombres des Mystères. Et ton avenir tu découvriras en ta propre demeure. Ahhh… Trop ardu est le chemin, impossibles à franchir sont les obstacles… Pourtant… Je vois… Je vois une silhouette approcher…, si ténue, si fragile… Elle viendra là où tu ne l’attends pas… pour t’aider.
Ayant débité sa prophétie d’une traite, la vieille femme reprit son souffle, s’affaissa sur elle-même et resta inerte. Le jeune homme se dégagea de la main redevenue frêle et sans force qui le tenait toujours et réinstalla la maîtresse des lieux le plus délicatement possible sur sa couche.
Elle soupira, puis rouvrit les yeux.
— Tu es un brave, lâcha-t-elle dans un murmure, de sa voix habituelle. J’ai foi en toi.
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Le hasard n’existe pas. Il n’est que pure invention d’hommes à
l’esprit étroit qui, parce qu’ils sont incapables de percevoir la
corrélation entre différents événements conduits par l’Univers, les
considèrent comme indépendants les uns des autres et sans aucun
lien de cause à effet. Ainsi, toute rencontre, aussi fortuite et sans
conséquence puisse-t-elle paraître, n’a en réalité rien à voir avec le
hasard.
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Le hasard n'existe pas. Il n'est que pure invention d'hommes à l'esprit étroit qui, parce qu'ils sont capables de percevoir la corrélation entre différents événements conduits par l'Univers, les considèrent comme indépendants les uns des autres et sans aucun lien de cause à effet. Ainsi, toute rencontre, aussi fortuite et sans conséquence puisse-t-elle paraître, n'a en réalité rien à voir avec le hasard.
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Le prisonnier observait, hébété, ce duo fou qui parlait avec le plus grand calme de le démembrer et de lui enfoncer des instruments dans tout le corps. Étaient-ils sérieux ? N'était-ce pas plutôt un mauvais rêve ?
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