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Citations de Liz Lawler (15)


Il n’aurait jamais dû coucher avec elle, mais elle l’avait surpris à un moment où il était vulnérable. Le matin de cette journée mouvementée, il avait reçu le jugement irrévocable de son divorce, et un sentiment d’échec, couplé à un excès d’alcool, l’avait poussé à rechercher la chaleur et le réconfort d’une autre femme.
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L’esprit est une chose fragile. Il peut nous trahir quand nous nous y attendons le moins et nous punir d’une façon que nul ne saurait expliquer. 
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Elle aurait bien aimé avoir perdu la boule et préféré qu’il s’agisse d’une dépression, car elle aurait alors eu une chance de rassembler de nouveau les pièces de son puzzle et d’avancer, au lieu de se demander pourquoi il l’avait laissée en vie, sans savoir s’il l’avait violée ou non. Elle ne présentait aucune séquelle physique : pas d’hématomeinterne ou de marques sur les cuisses, mais elle n’aurait pas été en mesure de lui opposer la résistance susceptible de les causer. Elle avait été endormie et privée de tout moyen de se défendre, de savoir ce qu’il lui avait fait et quelle était sa stratégie depuis le début. Était-ce juste pour l’obliger à se demander si elle allait mourir ou être violée ? Une manière de lui bousiller le cerveau. Un sadique prenant son pied.
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La situation était différente. Cet homme ne se satisfaisait pas de prendre une femme contre son gré. Il voulait la sensation et le goût du sang sur ses mains. Il rôdait en liberté, choisissant peut-être déjà sa prochaine victime, et la police n’était même pas disposée à croire à son existence.
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Elles étaient meilleures amies, pas seulement collègues. Chacune avait été là pour l’autre en période de stress, et chacune à tour de rôle avait offert une épaule à l’autre pour qu’elle puisse y pleurer quand le besoin s’en était fait sentir. Après avoir affronté des cas particulièrement lourds, notamment la mort de jeunes patients, elles avaient versé des larmes ensemble et noyé leur chagrin en s’enivrant.
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Depuis la nuit de son enlèvement, elle avait été ivre tous les jours. Se retrouver en vacances lui avait fourni une excuse pour boire, en revanche ce petit verre avant d’aller travailler ne devrait pas se reproduire. Elle mettrait ça sur le compte de la nécessité de se donner du courage. Une exception à la règle.
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Il y a un tueur dans la nature. Pas seulement un violeur. Cet homme est un psychopathe sadique. J’ai besoin que tu me croies quand je te dis que la nuit dernière n’est pas le fruit de mon imagination, ni le résultat d’un afflux sanguin dans mon crâne.
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Elle avait pris l’habitude de se sentir en sécurité avec cet homme. Il l’intriguait autant qu’il la mettait au défi. La passion de Patrick pour la chirurgie vétérinaire correspondait à celle qu’elle éprouvait pour la médecine des hommes. Il était ambitieux et motivé, une combinaison puissante chez quelqu’un qui avait par ailleurs tout de l’icône masculine. Ils s’étaient rencontrés grâce à la passion de Patrick pour le rugby. Pendant un match, il avait atterri aux urgences, avec une suspicion de fracture à la cheville. Ça n’avait pas été le coup de foudre. En fait, au départ, elle l’avait même trouvé lourdingue. Ayant des connaissances en médecine presque aussi poussées que celles d’Alex, il lui avait dicté en détail les mesures qu’elle devait prendre, jusqu’à ce qu’elle le remette à sa place et lui dise que c’était elle le médecin, et que ce serait à elle de décider s’il avait besoin ou non de béquilles.
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Quand un cas de viol se présente aux urgences, il bénéficie d’un niveau de confidentialité qui lui est propre. Un protocole de silence et de dignité se déploie spontanément autour de la situation. L’infirmière, le médecin et la police font ce qu’ils ont à faire sans que qui que ce soit d’autre au sein du service ne soit mis au courant de ce qui se passe.
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Constatant combien sa bouche était sèche et son esprit brumeux, elle comprit qu’elle ne venait pas de se réveiller d’un sommeil naturel, mais de la léthargie que provoque l’anesthésie.
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Elle devait rentrer chez elle, s’éloigner de cet endroit et des souvenirs qu’il véhiculait. Fermer sa porte à clef, engloutir sa vodka et se sentir moins effrayée par les ombres. Elle n’était pas assez courageuse pour continuer ses recherches toute seule.
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Elle aurait bien aimé avoir perdu la boule et préféré qu’il s’agisse d’une dépression, car elle aurait alors eu une chance de rassembler de nouveau les pièces de son puzzle et d’avancer, au lieu de se demander pourquoi il l’avait laissée en vie, sans savoir s’il l’avait violée ou non. Elle ne présentait aucune séquelle physique : pas d’hématome interne ou de marques sur les cuisses, mais elle n’aurait pas été en mesure de lui opposer la résistance susceptible de les causer. Elle avait été endormie et privée de tout moyen de se défendre, de savoir ce qu’il lui avait fait et quelle était sa stratégie depuis le début. Était-ce juste pour l’obliger à se demander si elle allait mourir ou être violée ? Une manière de lui bousiller le cerveau. Un sadique prenant son pied.
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Elle avait besoin de repos, parce qu’elle serait de garde, la nuit prochaine, et lui reprenait le travail demain matin. Par conséquent, boire du rhum ne serait sans doute pas une très bonne idée. Elle passerait lui ramener sa voiture demain. Elle parla d’un ton léger et fut soulagée qu’il ne lui oppose pas trop de résistance. Leur baiser d’adieu fut bref, et le petit geste de la main par lequel il prit congé d’elle, tout ce qu’il y avait de désinvolte, ce qui convint parfaitement à Alex.
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C’était une femme d’allure frappante, grande et mince, aux membres puissants. Elle avait de somptueux cheveux chocolat qui lui descendaient jusqu’à la taille quand elle les détachait. Le légiste, par ailleurs généraliste, un Néo-Zélandais appelé Tom Collins, ne se départait pas de son air compatissant. Il quitta la salle le temps de l’examen.
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Son courage s’était fait la malle et sa maîtrise d’elle-même se retrouvait réduite à néant. Il n’y avait plus de raisonnement qui tienne, plus d’échappatoire. Il allait pouvoir lui faire tout ce qu’il voulait sans qu’elle ait la moindre possibilité de l’en empêcher. Elle se demanda fugitivement s’il ne vaudrait pas mieux mourir sur la table d’opération. Elle quitterait la vie sans jamais savoir qu’elle s’était terminée.
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