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4.68/5 (sur 20 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Pas-de-Calais
Biographie :

Lou Jazz et Cherylin Angel Nash partagent la passion de l’écriture à quatre mains depuis 2010.

Elles diffusent leurs premiers textes sur le web dès 2011 et recueillent de nombreux avis qui leur permettent de perfectionner leurs plumes.

Soutenues et encouragées par leurs proches, autant que par leur lectorat, elles signent leur premier contrat pour l’ouvrage "Star Light : principes renversés" en 2016.

Poursuivant leurs travaux avec l’envie toujours grandissante de surprendre avec des textes originaux, Cherylin et Lou travaillent sur plusieurs projets de science-fiction et de fantastique.

leur site : http://canlj6.wixsite.com/canlj
page Facebook : https://www.facebook.com/Lou-Jazz-Cherylin-A-Nash-1909414439288488/

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Citations et extraits (6) Ajouter une citation
— Est-ce qu’on les détache ? me demande Maëlle à la hâte.

Quelques secondes après l’évasion de Rhya, nous sommes toutes devant la porte de la cave. La tension est montée d’un cran et je n’arrive absolument pas à réfléchir. Les grognements des loups sous nos pieds m’en empêchent.

Malvina prend calmement la parole :

— Delwyn, s’il arrive quelque chose à Rhya, ils vont vraiment nous en vouloir.

— Je sais ! Mais s’il leur arrivait quelque chose, elle nous en voudrait encore plus.

Au loin, nous percevons l’écho d’un hurlement bestial. Ce n’est pas Rhya. Aussitôt, nous entendons les loups taper de leur poing, ou peut-être de leurs pieds, contre les murs.

Maëlle s’inquiète :

— Elle est en liberté ?

Dans le regard sombre d’Erin, je cherche la réponse à ma question. Je ne comprends pas pourquoi elles attendent toutes que ce soit moi qui prenne la décision.

— Tu es la seule à savoir ce que Rhya voudrait, me précise la rebelle.

— N’oublie pas qu’ils sont une meute, ajoute Ewen.

Les grognements deviennent des hurlements. À la cave, les loups intenables nous appellent. Je prends une grande inspiration. Pourvu que je ne fasse pas une erreur.

— Maëlle et Ewen, vous les libérez. Erin, tu restes avec elles au cas où ?

Mon regard se pose sur Malvina et je lui dis rapidement :

— Viens avec moi, on va les retrouver. Allez !
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Rapidement, je fronce des sourcils. Peu de gens reconnaissent le symbole de mon unité spéciale. Enfin, je devrais plutôt dire de mon ancienne unité spéciale, considérant que j’en suis le dernier spécimen encore en vie.
— J’ai l’air d’un foutu militaire ? demandé-je ironiquement.
— De la Task même, mais ce n’est pas grave, dit-elle pour éviter de me froisser.
Ses yeux se posent sur le miroir, elle observe la brune brièvement. Comment diable connaît-elle la Task Force ? Je reporte mon regard sur l’asphalte mal entretenu tout en m’interrogeant sur mes nouvelles camarades de route. Tout d’abord, elles ne semblent vraiment pas dans leur élément. Tout dans leurs attitudes montre qu’elles sont inaccoutumées à tout ça : les vêtements, la façon de parler, de se tenir...
— Qu’est-ce que vous foutez en pleine zone non sécurisée ? les interrogé-je, curieuse.
La brune retient ses larmes, et je vois la blonde cherche une réponse. Hum, prendre autant de temps ne peut signifier qu’une chose petite, tu vas me monter un gros bobard. Et accessoirement, tu ne sais pas mentir… Ce qui en est aussi une preuve que vous ne connaissez rien du monde dans lequel vous vivez.
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Dans la salle d’entraînement, je m’exerce au combat rapproché sur un mannequin. Concentrée, je continue jusqu’à ce que j’entende la porte s’ouvrir et se refermer. Je me retourne et aperçois Jay qui m’observe de haut en bas. C’est le deuxième jour sur la frégate et il en reste au moins deux autres si tout se passe bien. Tout le monde prend ses marques doucement, mais sûrement. Ce n’est pas vraiment ordinaire comme groupe de soldats. J’ai l’habitude d’en avoir beaucoup plus sous mes ordres.

— Tu me cherchais peut-être ? questionné-je.

— Oui. Heureusement que je sais où te trouver à cette heure.

— Certaines choses ne changent jamais.

J’attrape une serviette et m’essuie le visage en m’approchant de Delaney.

— Qu’y a-t-il ?

— Je voulais connaître ton ressenti sur l’équipe après que nous ayons été un jour enfermées dans la même boîte.

— Elles sont toutes les trois très compétentes dans leurs domaines.

— Séparément peut-être, mais au niveau cohésion... Tu as noté des choses ?

À part le fait que Mercury continue son petit manège avec toi sous couvert d’intimité, non, pensé-je.

— On fait toutes partie de différents corps de l’armée. Mais je suppose que si tu te déplaces jusqu’ici c’est que quelqu’un est venu t’interroger au sujet de mes origines, dis-je simplement.

Je suis un Dikon, même si je suis née dans un vaisseau intergalactique dans la galaxie de Terraë. Abandonnée sur celle-ci, j’ai été formée à la mode humaine et non dikon. Je ne me suis pas sentie dans l’obligation de chercher l’historique de mes origines. D’une part, parce que je n’en voyais pas l’utilité, de l’autre parce que les humains sont mon peuple et ma race. Même si je sais que d’autres personnes ne le perçoivent pas ainsi. Durant mon enfance et mon adolescence, ça a été particulièrement difficile. Mais plus maintenant, ou tout du moins, cela ne m’affecte plus du tout.

— Le Lieutenant Tears a eu certaines interrogations d’ordre professionnel. Elle ne doit pas avoir l’habitude de travailler en équipe. Je pense qu’elle a besoin de s’assurer que l’unité sera soudée et que cette différence ne posera de problème à personne.

— Différence…

Combien de fois ai-je pu entendre ce mot ? Je me suis toujours sentie en marge des autres, mais je suppose que c’est normal vu mes origines. La Première Guerre du Contact n’a pas

vraiment dû aider, cela dit. Même si je n’étais pas encore née et que je suis venue au monde presque cent ans après la fin du conflit. À présent, les Humains et les Dikons ont une alliance durable et pacifique.

— Tout ça parce que j’ai les yeux bleus et que je vois dans le noir ?
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— Ce pendentif n’est pas qu’un collier, Delwyn. C’est un vecteur magique. Personne n’a revu ce bijou depuis des siècles. Il a appartenu à Wylend elle-même. Où l’as-tu eu ? demande ma mère.

Assise sur la terrasse, j’attends patiemment l’heure à laquelle Rhya viendra me chercher. Je profite d’un moment de retrouvailles avec ma mère et j’écoute ce qu’elle a à me dire avec attention.

— Rhya l’a trouvé quand elle était enfant, quand sa grand-mère l’a envoyée en quête pour rapporter un objet familier de la montagne. Elle me l’a offert en guise de présent pour me souhaiter la bienvenue dans leur famille.

— Qu’as-tu pensé des Mahigan ? se renseigne-t-elle.

— Ils ont été super avec moi. Je me sens en sécurité avec eux, maman.

— Trish aussi disait ça, dit-elle plus bas en s’approchant de moi.

Je lui avoue avec empathie :

— Je sais ce qu’il s’est passé et je sais que tu étais au courant. C’est pour ça que tu es revenue sur ta décision, n’est-ce pas ?

— J’étais la seule à connaître la liaison de Trish avec Aslan. Comme toi, j’ai été proche des Mahigan et je croyais à tort qu’il fallait que je t’en préserve. Tes cousines et toi vous êtes engagées sur une voie nouvelle. J’espère qu’elle vous sera bénéfique.

— Qu’en pense tante Tara ?

— Vous serez bientôt des adultes responsables, vous êtes l’héritage de notre famille. Tara sait, comme nous tous, que pour l’unité des Loyac nous n’aurons d’autres choix que de supporter vos décisions.

Je baisse la tête, comprenant pertinemment que personne n’est pour ce changement et je m’en sens forcément responsable. Ma mère reprend :

— Quand l’Oracle a déterminé ton prénom, nous savions tous qu’une évolution majeure allait s’opérer dans les années à venir.

— L’Oracle ?

— Nous invoquons les esprits du temps pour définir les prénoms de nos enfants, explique ma mère. Ce que je voulais dire par là, c’est que personne n’aime les changements. La perte de Trish et d’Ewen a marqué notre famille, alors nous avons fermé les yeux pour tenter de vous protéger, mais nous étions dans l’erreur.

— Et maintenant ?
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— Écoute, Princesse, c’est comme ça que fonctionne à l’extérieur. Si tu n’es pas contente, tu peux toujours prendre ta pote et foutre le camp de ma voiture. Ou alors, tu réponds à ma question et je vois ce que je peux faire pour toi. Le deal est simple, il y a environ cent quarante-cinq kilomètres jusqu’à Peoria. La bague de ton amie vous permet d’aller là-bas. De Peoria à votre but, il y a encore trois cents kilomètres. Alors, que m’offres-tu pour les kilomètres restants ?
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Vacances… Fêtes d’anniversaire… Cadeau… Ce sont des mots dont j’ai presque oublié le sens depuis longtemps. Pendant que dans certaines Zones des personnes meurent de faim, notre Président paye des foutues vacances à sa fille chérie !
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