Citations de LouGane Rose (132)
Son argent lui offre la liberté d’acheter tout et tout le monde, mais pas celle de penser et décider par lui-même. Cette indépendance, il ne l’aura jamais, contrairement à moi. Il est comme Tommy, en beaucoup, beaucoup plus sexy, c’est vrai ! Et moi, je suis si libre. Comment pourrais-je vivre auprès d’un homme étriqué ? Je ne peux pas me permettre de me compromettre avec des types comme eux, ils me briseraient les ailes pour m’enfermer dans une cage dorée, celle d’une maîtresse apprivoisée.
Pour un gamin de bonne famille, ses mauvaises manières me donnent vraiment chaud… Mais je sais que ces hommes sont les pires ! C’est pour ça que je dois lutter contre les frissons. Je sais ce qu’il veut et je refuse de le lui donner : il n’aura pas mon corps. Ces gars sautent sur tout ce qui bouge, et hors de question que je fasse partie de son harem, jamais… J’ai conscience que je tomberais amoureuse de lui bien trop facilement.
Je ne te veux pas seulement dans mon lit, jolie poupée, je veux que tu portes mon nom et que tu changes l’orthographe du tien. Willow va devenir Wilo, comme Milo, mais avec le « M » à l’envers. Même ton prénom est la preuve que nous sommes liés par le destin. Ils sont identiques, à une lettre près… Le « M », comme « aime », car tu vas m’aimer tellement… autant que moi je jure de t’aimer.
J’ai des passions et des ambitions qui me sont propres. Tu ne peux pas juste m’étiqueter sans me connaître. Qui crois-tu être pour pouvoir ainsi te permettre de me juger ?
Je ne suis pas une gamine, espèce de crétin. Et je ne suis pas capricieuse (faux !). Je ne t’aime pas, et passer toute la soirée en ta compagnie m’emmerde ! Alors oui, j’ai tenté de me sauver car je suis assez lucide pour savoir que mon amie ne me laissera jamais me défiler et franchement je me demande bien pourquoi elle tient vraiment à ma présence… Certainement à cause de toi, encore, pour que tu te sentes moins seul ! Sache que je ne te supporte pas. Tu es arrogant et prétentieux, mais rassure ton ego surdimensionné, ce n’est pas juste ta petite personne qui m’énerve, je ne tolère pas les mecs comme toi en général.
Même s’ils s’envoient en l’air avec la drôle, la sexy, la sauvage, ils épousent toujours la bonne… J’ai déjà été la promise, c’est en tout cas ce que je croyais et j’ai juré qu’on ne m’y reprendrait plus. Alors, j’ai changé mon comportement, ma façon de parler, de m’habiller… mais je ne serai jamais la poule non plus ! Non, je ne tomberai plus jamais amoureuse d’un fils à papa. Jamais.
Son regard profond, mystérieux et fascinant, me captive et m’entrave. Il a un étrange pouvoir qui m’envoûte comme s’il était capable de voir bien au-delà de l’image que lui renvoient ses yeux, bien plus profondément. Je déglutis.
Il est arrivé que certains gars m’aient prise, du coup, pour une fille facile, et je me suis retrouvée par conséquent dans des situations délicates. Rarement cependant, car je reste quelqu’un de méfiant par nature et assure mes arrières, mes amis n’étant jamais bien loin. D’ailleurs, je fréquente toujours la même boîte de nuit, le même café, la même salle de sport, etc.
Nos corps claqués s’écroulent l’un sur l’autre et nos peaux moites se collent pour ne plus se lâcher. Ma main effleure son dos délicatement, dans un geste lent. Sa peau brûlante frissonne sous mes doigts. Mes lèvres se perdent dans ses cheveux qui recouvrent son visage. Cette femme est la mienne, et elle portera mon nom avant le douzième coup de minuit, ce soir même. Je lui en fais la promesse silencieuse. Elle est mon choix, ma liberté, celle que mon cœur veut. Et ça commence maintenant.
Je reprends le pouvoir sur ma poupée pour gonfler ma virilité. Elle est toujours au-dessus de moi, mais mes doigts entre ses cuisses ouvertes décident de son plaisir. Elle est sur le fil et j’ai le pouvoir de la laisser sombrer, se tordre et hurler sur moi ou la retenir encore un peu. Je choisis la seconde option et mon sexe tendu s’enfonce en elle avec fureur et passion. Un cri exquis s’échappe de ses putains de lèvres entrouvertes et mon doigt repart à l’assaut de son plaisir.
Ce corps est divin et il devrait être le mien à l’heure qu’il est. Mes mains caressent son dos cambré alors que mes ongles griffent sa peau pour m’y accrocher comme si elle risquait de se volatiliser, de m’échapper, disparaître et m’abandonner comme je l’ai abandonnée, moi, cette nuit. Je ne veux pas qu’elle me laisse, elle est la première bonne chose qui m’arrive, mon premier choix d’homme…
Sa bouche vient câliner mon cou et je plie sous la caresse. Sa langue cajole ma peau et mes bras l’enserrent avec force. Son petit corps balance contre moi avant de venir me chevaucher. Elle est nue sous le peignoir et je me tends en le découvrant. Ses seins ronds se dressent devant mes yeux et me narguent, ils me défient de les dévorer. Je salive, dire que j’ai préféré l’alcool à ça, triple buse ! Je me rouerais de coups…
Elle n’avait besoin que d’une chose : que je lui prouve que mes sentiments pour elle étaient réels et sincères, que je la rassure sur mon implication dans son cœur et de sa place dans le mien, et j’avais merdé à la perfection ! Un vrai champion, putain de connard élevé pour régner mais seulement lorsqu’il y sera autorisé, bon toutou à son papa !
Elle se bat comme une tigresse, c’est vrai, mais elle se bat pour nous ! Elle va devoir, néanmoins, apprendre à choisir ses batailles, car je n’en suis pas une. Je suis de son côté, on joue pour la même équipe elle et moi, c’est ça le mariage.
J’ai envie d’avoir mal pour me sentir libre, je ne dépends de personne… Mensonge. Je lui appartiens, à lui, en tout cas mon cœur est sien et je ne peux rien pour lui échapper. Mon corps nu est secoué de soubresauts violents, le chagrin me terrasse. Le désespoir d’avoir tapé du pied trop fort cette fois, et d’avoir tout écrasé sous le poids de mes convictions à deux balles, me ronge. À cette idée, je suffoque.
Je voulais juste le bousculer. J’ai bien conscience que toutes ces ficelles qu’on lui a attachées autour de la conscience, pour le manipuler aisément, ne vont pas disparaître en un claquement de doigts, juste parce qu’il est tombé amoureux de moi. Mais mes peurs m’angoissent, m’étreignent : s’il finissait par me rejeter par loyauté envers son père… S’il m’abandonnait derrière lui comme une petite folie passagère, un caprice de gamin trop gâté par la vie, une récréation dans son existence toute tracée.
Son regard est sérieux et il m’atteint. Je n’autorise personne à me juger ou me dicter ce que je dois faire, ni comment je dois le faire, mais j’enregistre son conseil presque malgré moi. Épouser Milo ? Ça en vaut bien plus que la peine ! Mes yeux sont, soudainement, attirés comme des aimants vers l’entrée. Je frissonne à cette délicieuse alchimie. Mon corps sent irrémédiablement sa présence dès qu’il approche, avant même que mes yeux le voient, et ce depuis le premier jour.
Mes joues s’empourprent légèrement, mais rien dans son attitude ne me dérange ou me met mal à l’aise… Il n’est pas sexuellement agressif, entendez par là qu’il ne me donne pas l’impression de vouloir me draguer. Il doit avoir entre 40 et 50 ans, il est plutôt bel homme et parle bien.
Elle est sublimement sexy. Je louche sur ses jolies taches de rousseur, je suis jaloux. Elles sont si nombreuses, comme des milliers de baisers sur sa peau, mais celles qui me font le plus crever d’envie sont celles qui sont lovées juste là, sur ses lèvres ourlées, accrochées à elles, désespérément, gourmandes petites prétentieuses qui narguent les miennes insolemment. Sans plus de mots, je fonds sur elle.
J’ai embrassé chacune de tes décisions depuis mon plus jeune âge, et ce, avec respect et reconnaissance. Mais celle-ci est d’ordre personnel, elle m’appartient, envers et contre toi. C’est à moi de choisir mon épouse.