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Critiques de Louis Pouliquen (10)
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Mon ami Mathias

Pierre et Matthias habitent deux fermes voisines.

Nés à quelques jours d'intervalle, ils ont passé leur enfance et leur adolescence ensemble et se considèrent comme deux jumeaux.

La vie les sépare mais ils s''écrivent, toujours.

Pierre devient médecin, Mathias entre dans les ordres et part en Algérie, jusqu'au jour où il disparaît.

Vingt ans de silence jusqu'à cette lettre.

C'est une très belle histoire d'amitié.

Une amitié indéfectible que n'entameront ni les années ni les silences.

Un auteur breton que je ne connaissais pas mais qui gagne à être découvert.

Si l'écriture est classique, il sait particulièrement bien décrire les personnages et dépeindre les paysages.
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Un amour d'arrière-saison

Antoine est un peintre renommé en mal d'inspiration. Lors de vacances en Bretagne, il fait la connaissance d'une vieille dame surnommée "Madame Dieu".

Petit à petit et au fil de leurs rencontres, Marie va lui raconter sa vie, sa vie avec Augustin, ancien militaire émérite, avec Phane aussi, à leur service depuis de nombreuses années.

Antoine va délaisser ses pinceaux au profit de la plume, il prend des notes et nous fait voyager au rythme des déplacements de Marie et d'Augustin. On respire le calme et la douceur qui règnent à la "villa Clémence", on s'imprègne des embruns de la côte bretonne.

Et c'est cette histoire, celle de ces vies, qui va lui redonner l'inspiration et le remettre à la peinture. Je ne vous parlerai pas plus de cette histoire, de ses intrigues, du dénouement ; il vous faudra le lire et le découvrir pas à pas, comme je l'ai fait, les pieds dans le sable breton ou une tasse de thé à la main... Vous comprendrez.

Louis Pouliquen nous conte une très belle histoire d'amour, nous raconte aussi sa Bretagne avec beaucoup de douceur et de belles couleurs...
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Un amour d'arrière-saison

Antoine, un artiste-peintre en vacances dans un hôtel, épie de la fenêtre de sa chambre les promenades quotidiennes d'une vieille dame élégante. Interrogeant les divers commerçants de cette petite ville bretonne, il découvre son surnom : Madame Dieu, qui lui a été donné car elle utilise souvent des expressions invoquant Dieu. Mais personne ne la connaît réellement.

En panne d'inspiration pour de futurs tableaux et mû par sa curiosité, il s'interroge et désire ardemment éclaircir l'énigme de cette petite dame.

Et un matin, sur la pointe de l'estacade de ce petit port breton, il la rencontre et elle l'invite dans sa villa, la villa Clémence. Dès ses premières paroles, elle lui parle avec admiration de son mari Augustin. Et l'espace d'un été, cet été de canicule de l'année 2003, nous entrons dans l'atmosphère hors du temps de la villa Clémence et nous écoutons Marie (Madame Dieu) parler d'elle et d'Augustin, de Phane leur fidèle servante, mais surtout d'Augustin !

Sous la belle plume de Louis Pouliquen, nous voyons la lumière de Bretagne, nous ressentons l'atmosphère lourde de cet été 2003 et surtout nous découvrons, à pas feutrés, l'amour et la vénération de Marie pour son mari.

Un beau roman, d'une douceur infinie.
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Mon vieux grenier en Bretagne

C’est sur les conseils d’Yvon (LE spécialiste parmi les blogueurs, de la littérature bretonne), que j’ai eu envie de lire ce recueil. J’essaye, chaque année, lors du salon régional du livre de Carhaix, de découvrir au moins un auteur breton ou publié par une maison d’édition bretonne. Après Hervé Bellec, Hervé Jaouen, Laurent Ségalen et Marie Le Drian, j’ai fait connaissance avec la plume de Louis Pouliquen. L’ouvrage se présente comme une suite de récits évoquant l’enfance de l’auteur dans un petit village du Bas Léon, Saint-Thégonnec. Je connais ce coin du Nord Finistère, ma famille maternelle étant originaire du canton. Durant ma lecture, j’ai souvent pensé à mes grands-parents et à l’enfance de ma mère, dans des lieux géographiquement très proches.



La Bretagne a évolué et je comprends la nostalgie de l’auteur qui a quitté la région à l’âge adulte et aimerait, quand il revient au pays, retrouver les lieux tels qu’il les a laissés. Mais il n’en est point ainsi : les jolis chemins creux se sont couverts de goudron pour faciliter le passage des voitures, les agriculteurs ont dû s’adapter au monde moderne... Comme les autres régions de France, avec un peu de retard, la campagne bretonne a changé. C’était cela ou la désertification. Peut-être aurait-on pu faire cette évolution de façon différente, moins agressive pour la nature ? On peut le penser.



La Bretagne d’avant et après-guerre, je ne l’ai pas connue, mais je l’ai devinée au travers des conversations de mes parents et grands-parents. Louis Pouliquen, avec sa force d’évocation, me l'a rendue vivante, l’espace de quelques soirées. Charmée par sa plume, J’ai parcouru avec lui les chemins creux, assisté à des veillées animées par sa mère, je l’ai accompagné sur les bancs de la petite école rurale de Sainte Brigitte et j’ai traversé avec lui les années si particulières de la guerre, dont parlaient volontiers mes grands parents, très marqués par ces années-là. J’ai respiré une Bretagne qui n’est plus, mais qui fait partie de mes racines et de mon patrimoine.


Lien : http://sylire.over-blog.com/..
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La Maison de l'île

Je suis arrivée à la lecture de ce roman, via mon club de lecture. Dès le début je me suis ennuyée. Certes la langue est belle, le vocabulaire est recherché et les temps employés ne sont pas ceux du langage oral... Mais malheureusement ça ne fait pas tout.

Il y a d'abord la longue première partie d'introduction. Je ne comprenais pas où allait l'auteur.. et d'ailleurs même une fois arrivée au bout je ne comprends pas cette longueur.

Puis la seconde partie, c'est là que je découvre le fond de l'histoire sans le savoir, tout en comprenant tout de suite que c'est le nœud de cette histoire - mais c'était tellement évident que j'en attendais autre chose.... Cette seconde partie est encore une fois très longue et très répétitive.

Arrive enfin la dernière partie du roman. J'étais pleine d'espoir, j'allais enfin comprendre.... et là grosse déception. J'avais compris depuis plusieurs dizaines de pages, et la lecture trop longue de cette fin de roman ne m'apportait rien.

Je vais pouvoir passer à la lecture suivante.
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La Maison de l'île

Ma première lecture ,ma première rencontre avec cet auteur.Qui me donne envie de lire davantage.

La narration est prenante et bien construite,ma curiosité et mon intérêt sont resté en éveil jusqu'à la fin.

L'écriture est efficace ,très classique.J'ai eu plaisir à rencontrer des imparfaits du subjonctif. !! Style qui convient parfaitement aux personnages

raffinés et de très bonne éducation.

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Les marées d'équinoxe

Line abdique lorsqu'elle apprend que son cancer du sein entre dans une phase fulgurante et développe des métastases dans plusieurs organes. Elle ne veut pas subir une nouvelle opération chirurgicale, elle ne veut plus se battre, elle veut qu'on la laisse mourir.



Pour répondre au désir ultime de sa femme, Jacques ramène Line en Bretagne. Elle va passer les derniers mois de sa vie au presbytère cette vieille et belle maison de pêcheurs nichée au creux de la dune à Roscoff. Il lui reste trois mois pour dire adieu à ceux qu'elle aime, pour visiter les lieux qu'elle vénère.

Mais puisque le compte à rebours de la vie de Line est enclenché ses amis vont agir afin de tenter de retrouver Nicolas, le fils unique de Jacques et de Line.



Après une jeunesse harmonieuse, Nicolas se rebelle, renie la vie calme et tranquille de ses parents et s’enfuit à bord d’un pétrolier. Il donne de ses nouvelles régulièrement pendant la première année puis, les cartes s’espacent jusqu’à la dernière qui se termine sur ces mots laconiques et mystérieux « enfin l’Inde ! » La volatilisation de Nicolas sur le continent asiatique est la croix que porte le couple au quotidien. Et si Line capitule devant l’avancée inéluctable de son cancer c’est aussi parce que l’absence de Nicolas est insupportable pour elle.

L’histoire poignante de cette fin de vie aurait dû me bouleverser…



L’écriture de Louis Pouliquen n’a pas fonctionné et n’a pas ouvert les vannes de ma sensibilité. J’ai trouvé que Jacques, le mari de Line, qui est ici le narrateur, gardait beaucoup de distance, une certaine froideur et un manque d’empathie. Etait-ce pour se protéger, pour ne pas sombrer dans le désespoir et pour trouver la force d’accompagner Line jusqu’à la lisière de la vie?



Je n’ai pas compris pourquoi l’auteur ne donnait pas la parole à Line ; le portrait qu’il en fait est celui d’une femme impassible, impénétrable et assez égocentrique. Elle a fait le choix de nier sa maladie et se comporte comme si tout allait bien, elle oblige son mari à feindre et à mentir. Le mari apparaît ici comme quelqu’un de faible et assez insignifiant, écrasé par la personnalité de sa femme.



Le thème de la maladie et de la mort associé à un retour en Bretagne est aussi celui de Fleurs de tempête de Philippe Guillou. Ce recueil admirable et sobre m’avait émue et remuée.
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Un vieux chêne en Bretagne

Ce livre est d'une écriture intéressante, j'aime beaucoup le style d'écriture de cet écrivain qui se rapproche du conteur par le récit de ce chêne séculaire, fidèle témoin. Cela explique toute l'histoire des fabricants de toile du Haut Léon, les ''juloded'', ces paysans-toiliers en lin qui ont joué, depuis le XVIIè siècle, dans leur terroir, un rôle important sur les plans économique, social et politique.La navigation à voile utilisait beaucoup le lin et le chanvre (voile, toiles, vêtements, cordages), les régions qui cultivaient, tissaient et commercialisaient le lin ont donc connu une extraordinaire période de richesse, ce qui a permis la construction de nombreux enclos paroissiaux dans la zone de culture et de commerce du lin.

Il y a parfois des longueurs quand l'auteur évoque ses convictions religieuses qui n'apportent rien au récit. Par contre j'ai aimé son témoignage sur l'invasion allemande de la 2ème guerre Mondiale.



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La Maison de l'île

La Maison de l'île est le huitième roman de Louis Pouliquen.
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Mon ami Mathias

Je sors de cette lecture en étant légèrement déçu… Bon, je ne savais pas trop quoi m’attendre avec ce roman et même après sa lecture, j’avais cru être parti, une nouvelle fois, pour une œuvre avec une grosse dose d’historique. Je ne cesse de les enchaîner depuis le début de cette année et j’en ai trouvé… Néanmoins, on ne peut pas dire que cette dernière soit très importante. Regrets ? Non. C’est la suite du roman qui m’a fait grincé des dents et bien sûr, mes listes seront là pour expliquer ce qui m’a dérangé. Mine de rien, ce roman pourrait entrer dans la catégorie du terroir car les descriptions de la Bretagne furent nombreuses. Très vite, on comprend et on ressent l’amour que porte l’auteur à cette région et c’est tout à son honneur. D’ailleurs, si on prend le temps d’effectuer des recherches pour connaître un peu mieux la bibliographie de cet homme, on réalise que ce bout de France a vraiment une belle place dans son cœur. En attendant, après ces quelques lignes, il est temps pour moi de procéder à la rédaction de mes listes.



Points négatifs :



• La description. Elle est riche et je ne peux rien lui reprocher, bien au contraire. Par contre, là où l’exercice devient une faiblesse, c’est qu’elle devient répétitive. En effet, l’auteur n’hésite pas à utiliser les mêmes termes à travers de nombreux paragraphes, comme pour faire gagner des lignes à son bouquin. Je trouve ça vraiment dommage et lorsque l’on repère très vite cette faiblesse, la poursuite de la lecture se fait dans l’agacement.

• Quelques longueur.

• Ce que je nomme affectueusement les « bondieuseries ». Ces dernières sont trop présentes dans le roman, au point d’y prendre une sacrée place et lorsque nous ne sommes pas pratiquants de cette « religion », forcément, on a hâte de passer à autre chose.



Points positifs :



• La taille aléatoire des chapitres.

• Bizarrement, les moments que j’ai préféré dans cette œuvre sont au nombre de trois. Débutons par la première : l’enfance des deux loustics. Certes, la menace nazi arrive très vite et le petit Mathias ne manque pas de ressources pour tenter de leur nuire, à sa façon. Néanmoins, alors que tout semble lui réussir, son intégration dans une certaine pension prouve que son succès rencontre très vite ses limites.

• Le deuxième : La disparition de Mathias. Certes, ce rebondissement est inquiétant et rapidement, nous partageons les craintes de Pierre et son impuissance. Il est juste dommage que ce mystère cause le décès de quelques personnes attachantes, provoquant une certaine émotion chez son lecteur.

• Enfin, le troisième. Lorsque Mathias fait son apparition, je voulais obtenir la raison de sa disparition, tout comme son ami Pierre. Toutefois, le bougre fait durer le suspens à de nombreuse reprises avant de se livrer… Et sincèrement, quelle vie ! Au moins, ce passage dans le désert algérien s’est montré intéressant et parfois, je pouvais comprendre ce silence brutale.
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