Antoine, un artiste-peintre en vacances dans un hôtel, épie de la fenêtre de sa chambre les promenades quotidiennes d'une vieille dame élégante. Interrogeant les divers commerçants de cette petite ville bretonne, il découvre son surnom : Madame Dieu, qui lui a été donné car elle utilise souvent des expressions invoquant Dieu. Mais personne ne la connaît réellement.
En panne d'inspiration pour de futurs tableaux et mû par sa curiosité, il s'interroge et désire ardemment éclaircir l'énigme de cette petite dame.
Et un matin, sur la pointe de l'estacade de ce petit port breton, il la rencontre et elle l'invite dans sa villa, la villa Clémence. Dès ses premières paroles, elle lui parle avec admiration de son mari Augustin. Et l'espace d'un été, cet été de canicule de l'année 2003, nous entrons dans l'atmosphère hors du temps de la villa Clémence et nous écoutons Marie (Madame Dieu) parler d'elle et d'Augustin, de Phane leur fidèle servante, mais surtout d'Augustin !
Sous la belle plume de
Louis Pouliquen, nous voyons la lumière de Bretagne, nous ressentons l'atmosphère lourde de cet été 2003 et surtout nous découvrons, à pas feutrés, l'amour et la vénération de Marie pour son mari.
Un beau roman, d'une douceur infinie.