Lucie Bryon

J’ai adoré (et déjà recommandé partout) Voleuse de Lucie Bryon (Sarbacane, 2022). L’autrice décrit les premiers moments de la relation amoureuse de deux lycéennes que tout semble opposer, Ella et Madeleine. A la suite d’un quiproquo, les deux vont découvrir leurs secrets respectifs et s’entraider pour remettre leur vie sur les rails. La lecture de cette BD est un vrai moment de douceur. Les personnages sont complexes et intéressants et l’évolution des relations est très finement dépeinte. Le trait très expressifs est accompagné de nuances pastels : combo parfait beau livre / histoire captivante. Et, il faut le souligner, la romance lesbienne n’est ici pas le noeud du propos et n’est jamais présenté comme un problème pour quiconque : important aussi, en terme de représentation ! A savourer à partir de la troisième, et bien après !
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Bonne petite BD, très sympathique à lire. Elle traite de pleins de sujets différents : regard des autres, timidité, harcèlement, kleptomanie, etc. Elle nous permet de voir qu’en étant entourés des bonnes personnes on arrive à être poussés vers le haut et à être la meilleure version de nous même. Cette version qu’on déteste alors que c’est ces petits trucs qui font que les gens nous aiment.

J’ai apprécié le style des dessins également : simples mais très pipou

RÉSUMÉ

Mais qu’est-ce qui s’est passé hier soir ? Ella, lycéenne rebelle, brunette et pétillante a beau se remuer ses méninges imbibées d’alcool, c’est le blackout : impossible de se souvenir de la fête d’hier soir dans l’énorme villa d’un mystérieux inconnu, ni pourquoi elle s’est réveillée dans son lit entourée d’objets visiblement coûteux qui ne lui appartiennent pas. C’est ce moment que choisit Madeleine – oui, la douce et énigmatique Madeleine sur laquelle Ella bulle, bave et fantasme sans avoir jamais osé lui parler -, pour sonner à la porte et lui déclamer sa flamme. Ella n’en revient pas de bonheur. Jusqu’au moment où Maddy lui raconte que, la veille au soir, elle s’est faite cambrioler à la fête… qu’elle avait organisée chez ses parents ! Oups…



AVIS

Ce roman graphique tout public est le premier de la scénariste et dessinatrice Lucie Bryon.

J’ai adoré l’histoire légère et « feel good » sur cette romance lycéenne. Tout en légèreté.



L’ouvrage nous invite à nous plonger dans l’histoire d’amour de nos deux heroines en parallèle avec leur aventure sur le sujet du vol !

J’ai beaucoup aimé la relation amoureuse des personnages et la représentation LGBTQ+ tout en simplicité qui est non négligeable !

Le dessin est doux, tout en courbe. Les personnages très expressifs, et surtout très attachant.

Ce roman graphique m’a fait un bien fou et m’a mise de bonne humeur.



Je recommande !

Avec un dessin très caractéristique, aux inspirations de type manga, Lucie Bryon nous fait vivre une histoire adolescente complexe entre amitié, amour, intégration, désordres intérieurs divers. de nombreux aspects très contemporains sont parcourus, dans lesquels il sera facile de se reconnaître (impossibilité de satisfaire les projections parentales, autonomie précoce, soirées alcoolisées, réseaux sociaux, études et ce qui s'ensuit ...)

Cette BD aura probablement des effets différents selon l'âge du lecteur ou de la lectrice, mais (de mon point de vue "parent") je l'ai trouvée très éclairante sur un monde auquel les adultes n'ont pas accès.

Un roman graphique très mignon !



Ce graphique c’est l’histoire d’une romance entre 2 lycéennes. Ella est une fêtarde, les études ce n’est pas son truc, alors elle arrive systématiquement en retard… Sauf le jeudi où elle voit la belle Madeleine en cours. Sous des airs de jeune fille modèle, la mystérieuse adolescente cache-elle quelque chose ? La romance entre ces 2 personnages n’est qu’une partie de l’histoire mais je ne vous en dit pas plus pour ne rien vous spoiler !



J’ai trouvé un petit côté manga, aux dessins notamment avec le personnage d’Ella. Le choix des planches aux couleurs pastel m’a bien plu !



Un roman graphique très choupi à recommander à un public de lycéen.ne.s  et jeunes adultes.

Cette bande dessinée est un véritable coup de cœur ! J’ai été tout de suite attirée par la couverture, ses couleurs douces et ses deux jeunes filles au style si différent. L’ouvrage se consacre à une relation naissante entre deux lycéennes. On suit toute l’histoire, du crush innocent à la relation en tant que tel avec ses hauts et ses bas. J’ai trouvé ça vraiment agréable de ne pas être confronté à des clichés mais plutôt de suivre l’évolution de l’amour, la confiance et la manière dont elles surmontent leurs peurs.
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Un roman graphique drôle et distrayant, prenant même. Une lecture tendre et réconfortante [...] et confirme la naissance d’une autrice. Un récit à mettre entre les mains des pré-ados et young adults amateurs d’humour.
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Ella est lycéenne, pas très ponctuelle et amoureuse de Madeleine. Et cela tombe bien car Madeleine a également un faible pour Ella. Mais un matin Ella se réveille avec une bonne gueule de bois, entourée d’objets luxueux qui se révèlent appartenir à Madeleine… ou pas ! Nos deux kleptomanes vont alors s’associer et mettre en place un plan infaillible pour rendre tous ces objets à qui de droit.

J’ai eu un petit coup de cœur pour le graphisme, les planches en trois teintes (noir, blanc et une couleur pastel) et l’alternance pleine page et présentation un peu plus classique. L’histoire est tendre, drôle et touchante. On s’attache aux personnages et on les suit avec beaucoup de plaisir. Un roman graphique qui fait du bien tout en portant des valeurs fondamentales, à ne pas manquer !

J'ai emprunté cette BD un peu par hasard, intriguée par son titre et la posture de ces deux personnages qui nous regardent avec un mélange étrange de défi et d'indifférence. L'histoire est un peu déroutante au début, on se demande bien quel sera le rapport entre ces objets qui disparaissent et les deux héroïnes qui se côtoient et se tournent autour au lycée ou lors de soirées. Ces vols auront une grande importance mais l'histoire ne se résumera pas qu'à ça puisque c'est aussi une belle histoire d'amour entre deux jeunes filles attachantes, aux personnalités bien différentes, qui ont chacune leurs défauts et leurs failles, dont celui de la cleptomanie pour l'une d'elle, un sujet que je n'avais encore jamais rencontré dans mes lectures ! Il sera aussi question de harcèlement et de ses conséquences, et de la force de l'amitié.



J'ai aussi bien aimé les illustrations et leur mise en page, dynamiques et amusantes. Un bon moment de lecture avec cette BD qui sort du lot !
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Un très bon roman graphique ! Un véritable teenage movie si vous me permettez l'anglicisme : on y retrouve une histoire d'amour, des ados qui se cherchent, des examens à passer, des soirées arrosées... Mais c'est surtout le principe sur lequel se base l'intrigue qui est très ingénieuse : au lieu d'organiser des casses comme pourrait le laisser penser le titre, c'est tout l'inverse qui va se produire : nos protagonistes vont tout faire pour rendre l'air de rien des objets volés ! C'est drôle, léger, et le graphisme est très mignon. Le choix de rajouter une ou deux couleurs au noir et blanc et participe à la belle esthétique de ce roman graphique.

Mention spéciale à la protagoniste qui est très sympathique et rayonnante !

Enfin une bande-dessinée avec pour héroïnes des personnages lesbiennes. Bien que l'une d'entre elles aient un aspect un peu masculin (à bas les clichés !), j'ai trouvé cette BD tendre et pleine d'espoir. Un récit touchant et drôle, des illustrations attrayantes. Une jolie bande-dessinée pour la communauté LGBT, mais pas que.

J'ai eu un peu de mal au début avec le style d'illustration, mais ensuite, j'ai bien accroché à cette histoire d'amour adolescent mâtinée de cleptomanie. J'adore les amours adolescentes ! Ya de l'humour, c'est rythmé et il y a de belles trouvailles dans l'utilisation de la couleur. Plutôt pour un public adolescent ou pour des adultes nostalgiques de leur propre adolescence.

Un dessin simple mais très expressif, proche des codes du manga, pour ce roman graphique. Les images sont en noir et blanc avec une seule couleur à chaque fois, plutôt pastel, qui évolue avec l’histoire, les émotions des personnages, le décor.

Le scénario nous emmène auprès de jeunes de terminale, et retranscrit bien les émotions fortes de ces années-là, ainsi que les préoccupations majeures qui sont les leurs. Entre l’amitié, l’amour, la fête, l’alcool… et le bac à la fin de l’année. Et puis cette histoire de vol, de non-dits, de découverte de l’autre sonne juste.

voleuse de @heyluchie aux éditions @editionssarbacane est une magnifique découverte ! J’ai rencontré Lucie par hasard au stand de l’ordonnance littéraire au @lelivrodrome fin juillet, nous avons discuté, échangé… Une belle personne, vraiment adorable ! Du coup, j’ai acheté son roman graphique (qu’elle m’avait conseillé bien entendu) au stand de la librairie et elle me l’a gentiment dédicacé. Et je ne regrette pas du tout cet achat ! C’est une histoire touchante, pleine d’amour, en fait, j’ai envie de vous laisser découvrir par vous-mêmes, à l’aveugle, sur la confiance, car il est question de confiance aussi dans cette histoire ! Empruntez-le, achetez-le mais lisez ce joli conte moderne qui saura vous toucher comme je l’ai été ! A mettre dans toutes les mains !

Ella se réveille un matin avec la gueule de bois et plein d'objets autour d'elle dont elle ne connaît pas l'origine. Elle a passé la soirée de la veille chez Madeleine , une fille dont elle est amoureuse. Madeleine lui apprend que sa maison a été cambriolé lors de cette soirée ...



Voilà le point de départ de cette jolie bande dessinée.

L'histoire est sympathique, les personnages sont bien campés et il est agréable de passer ce moment de lecture avec elles.

Le graphisme, par contre, ne m'a pas emballé plus que ça. Je n'ai pas trop adhéré. Mais comme le dit si bien ma copine Valérie, il ne faut pas s'arrêter aux dessins dans une bande dessinée. Et elle a entièrement raison. Je serai passée à côté de celle ci qui mérite d'être lu.



Merci Lucie Bryon.

Une histoire qui ne présente pas un grand intérêt, des scènes traitées avec une rapidité excessive et des dessins sans saveur : ce ne fut clairement pas une belle découverte.



Le seul point intéressant est la relation entre les deux héroïnes, qui auraient mérité d'être creusée davantage que par le traitement des objets volés.



Cocher des cases c'est déjà difficile au boulot alors si en plus elles empiètent sur l'un de mes terrains préférés...

Original et dynamique, une love-story qui sort des sentiers battus en reprenant des codes du manga et de la BD. On sort ici du traditionnel cadre de la BD franco-belge en faisant exploser les cases et le gaufrier. Les personnages s’ébattent ainsi plus librement et laissent libre court à leurs facéties et grimaces. Les couleurs très girly ne peuvent pas cependant être qualifiées de criardes et donnent un peps certain à cette histoire adolescente autours des thèmes de l’amour, de l’amitié et de la toujours complexe communication à cet âge (et aux autres…). Un bon moment de lecture loin des sentiers battus sur un ton assez léger et joyeux de divertissement qui ne sombre pas dans le cabotinage.

Des personnages absolument insupportables, insipides et stupides, des dialogues d’une indigence colossale, une histoire sans intérêt. Je vous le dirais franchement, je fais une critique dure en ayant sauté des pages, mais je n’ai pas la prétention d’être objectif, le constat est clair : j’ai vraiment détesté cette lecture.



Les jeunes, les fêtes, les relations homosexuelles entre jeunes filles, un trait inspiré du manga, on utilise tous les critères de la mode, c’est tapageur et rien de plus. J’avais cru que le graphisme me plairait, la couverture m’a attiré, avec un bel équilibre de couleurs suaves et douces. à l’intérieur, il y a de belles audaces d’utilisation de la bichromie, les mises en page possèdent une certaine dynamique, mais mon plaisir n’ira pas plus loin.



L’homosexualité ne me choque absolument pas, il y a d’ailleurs de très bonnes bandes dessinée sur le sujet, le problème, c’est plutôt de prétendre que ça va mettre du piment dans une romance complètement creuse. Il se serait agit d’une relation hétérosexuelle, on n’aurait jamais entendu parler de cette bande dessinée, même pas sûr qu’un éditeur s’y serait intéressé, c’est un peu prendre en otage le phénomène de l’homosexualité féminine pour obtenir le succès.



Elles ont l’air de petites filles alors qu’elle fument elle boivent, elles ont des relations sexuelles, j’ai toujours un peu de mal avec cette manière de rajeunir les personnages, ça donne un aspect malsain à l’histoire et moi en lisant ça, je suis un peu mal à l’aise. J’ai l'air d'un vieux pervers à lire cette bande dessinée qui semble me dire casse-toi de là vieux con… Et ce que je fais. c’est juste une histoire de pétasses insupportables, avec des dialogues insipides (non, c’est encore pire que ça), des objectifs creux, et au bout de 20 pages, je n’en peux déjà plus. Il y a deux cent pages comme ça, j’ai sauté des paragraphes, j’ai rien compris, et je n’ai pas envie de faire plus d’efforts.

Voleuse nous raconte l'histoire d'Ella, follement amoureuse (en secret) de Madeleine, qui est au lycée avec elle. Ella est une sacrée fétarde, ne manquant pas une occasion pour aller s'amuser à la fête d'un tel ou d'un autre. Mais, le lendemains d'une de ces soirées, Ella se réveille dans sa chambre entourée d'objets qui ne sont pas elle... L'alcool l'aurait-elle rendue kleptomane ? Il faut qu'elle se débarrasse des preuves et vite, avant que quelqu'un n'apprenne qu'elle est une voleuse (manquerait plus que cela arrive aux oreilles de Madeleine).



L'histoire est assez sympathique, elle se laisse lire assez facilement. Et pour autant, j'ai du mal à dire que j'ai vraiment aimé. J'ai apprécié le fait que nous soyons face à une romance homosexuelle sans que l'accent ne soit mis sur cet aspect de la relation. J'ai aimé voir la façon dont ces deux jeunes filles apprivoisent leurs défauts respectifs, apprennent à faire des compromis, pour que leur relation fonctionne. Et j'ai apprécié qu'on nous parle de la kleptomanie qui est un sujet assez peu abordé dans les BDs ou les romans pour ados. Mais en dehors de cela, je suis restée assez en retrait. J'ai trouvé cette histoire sympa, mais ce n'est pas non plus l'histoire du siècle. Ca m'a paru un peu lent, un peu répétitif aussi. Quant aux personnages, j'ai eu du mal à accrocher avec elles. A certains moments, elles me semblaient même un peu antipathiques.



Niveau dessins par contre, je n'ai pas trop aimé (et ça a peut-être joué dans le fait que je n'ai pas accroché plus que ça). Déjà, j'aime quand il y a des couleurs et qu'elles sont "logiques". Le style monochrome n'est pas trop mon style. Et puis, le coup de crayon en lui-même ne m'a pas trop plu.



Bilan mitigé pour cette BD qui se laisse lire mais sans plus.

Voleuse ou voleuses ?



Après une soirée bien arrosée chez un mystérieux inconnu, Ella se réveille dans sa chambre entourée d'objets qui ne lui appartiennent pas. Assez luxueux, elle est prise de panique, surtout lorsque Madeleine, la fille sur laquelle elle fantasme depuis des mois vient frapper à sa porte pour lui dire qu'elle s'est faite cambrioler.



Une histoire qui va conduire les deux jeunes filles sur un terrain sablonneux, rendre les objets "volés" et surmonter une vilaine habitude : la kleptomanie.



Si j'ai beaucoup aimé l'histoire d'Ella et Madeleine, deux antagonistes qui finissent par se rapprocher et s'amadouer, j'ai été beaucoup moins enthousiaste par les innombrables restitutions. Ça manquait de sentiments à mon sens. Et j'aurai préféré d'autres péripéties. Il n'en reste pas moins que le graphisme est prenant, coloré et vif.