Lucie Bryon

Dans Hot Milk, Lucie Bryon a regroupé des extraits de ses carnets à dessin datant de 2015 à 2018.



On y découvre des éléments de son quotidien, son environnement de travail, ses galères de recherches d'appartement... Avec énormément d'humour et un style qui lui est propre.



C'est intéressant de voir l'évolution de sa manière de dessiner, d'utiliser les couleurs et de mettre en avant les détails.



Le format est vraiment plaisant, parce qu'il permet de lire les strips petit à petit ou de tous les lire d'un coup (devinez pour quelle méthode j'ai opté).



Si vous aimez le travail de l'autrice, ou que vous souhaitez le découvrir, foncez lorsqu'elle met des exemplaires en ligne ! (C'est auto-édité et disponible sur son site en quantités très limitées à certains moments de l'année).
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Si le style très enfantin des dessins ne m'a pas plu, j'ai néanmoins apprécié l'univers un brin steampunk que ces derniers construisent. J'ai bien aimé la construction de l'intrigue avec l'enquête, puis la révélation de l'identité du coupable et ses motivations. Cette BD permet en quelque sorte d'initier les jeunes lecteurs au style policier, tout en y mêlant une bonne dose de fantaisie grâce à un langage particulier.

C'est le grand jour, Ben et Capucine se préparent pour la grande course aérienne de Torteville ! Cette année, c'est Ben qui est l'aéromécano du Redoutable, le vaisseau de lord Moustache. Il a mis au point un piston à charbonbon qui devrait leur assurer la victoire. Sauf que Ben reçoit une lettre de menace lui demandant de renoncer à la course. Et voilà Capucine et son équipe du Club des Enfants capables à la recherche du "menaceur" ou de la "menaceuse". Suspens garanti !!

Voilà une enquête bien sympathique pour les jeunes lecteurs. Les dessins fourmillent de petits détails que les enfants aimeront découvrir et redécouvrir.

J'ai beaucoup aimé la poubelle automatique et les poissons à plumes.

J'ai aussi apprécié les inventions de vocabulaire que l'on devrait retrouver dans les prochains épisodes. Cela crée une complicité avec le lecteur.

On se croirait dans une maison de poupées !

Merci à Babelio et BD Kids pour cette découverte d'une nouvelle série.

Pleine de punch et de clin d’œil à son lectorat, À toute vapeur porte bien son titre. Attention au décollage !
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C’est une bande dessinée originale, style steampunk, ai-je lu sur le mot de présentation, ce qui se traduit dans l’histoire et dans le dessin, un peu particulier, mais tout à fait en adéquation avec le reste.



L’univers présenté est donc original et assorti d’un vocabulaire inventé pour l’occasion.



Les personnages sont à la portée des enfants, avec deux enfants comme héros, et des adultes caricaturaux et rigolos.



L’histoire est construite en chapitres, même si l’intrigue reste simple dans l’ensemble, et donne un temps pour récapituler les éléments de l’enquête avant que la solution ne soit donnée.



Même la couverture est jolie, bleu turquoise qui brille, ce qui en fait un bel objet et qui plait (aux filles, attention, suis une fille et ai deux filles…)



Je ne cite que du positif parce qu’il n’y a rien de vraiment négatif à dire selon moi. Et si je n’ai pas trouvé ce livre génialissime, ma fille a aimé et c’est bien là l’essentiel.



Je remercie Babelio d’organiser Masse critique et les éditions BD Kids d’y participer.


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Un pur plaisir !

Les dessins tout en rondeur donnent aux personnages une bonne humeur communicative et aux décors un émerveillement ghibli-esque. Les couleurs douces associées à des aplats de cuivre brillant achèvent de donner un look unique à cette BD directement attachante.

Le texte est plein de mots inventés et de références, c'est rythmé, amusant, inventif.

Une petite merveille ! Je vais surveiller cette équipe de près !

Le club des enfants capables mènent des enquêtes accompagné de leur mécanochien Toto. Dans ce premier volume, les enfants cherchent à découvrir l'auteur d'une lettre de menace. Cette BD s'adresse vraiment aux plus jeunes. le graphisme, très original, ne m'a pas particulièrement emballée et je pense que le vocabulaire reste assez limité. Bien sûr, il y a de belles trouvailles notamment l'utilisation de mots inventés et des machines extraordinaires qui relèvent du steampunk, mais malgré tout, je n'ai pas été convaincue par cette histoire.

Premier volet d’une nouvelle série de la collection BD Kids des éditions Milan, Les enquêtes des Enfants Capables 1. A toute vapeur! réunit tous les ingrédients nécessaires pour séduire les petits lecteurs: univers imaginaire, humour, néologismes autour d’un vocabulaire accessible, personnages amusants… Le texte est concis rendant la lecture aisée pour les débutants; les enfants pourront prendre plaisir à regarder les illustrations qui fourmillent de détails intéressants et amusants.



Dans cette petite bande dessinée les plus jeunes pourront vivre une enquête sympathique et originale et nul doute qu’ils en redemanderont!



Je remercie Babelio et Milan Jeunesse pour cette lecture sympathique.
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Les cinq chapitres vifs, relancés par d’habiles cliffhangers susciteront un intérêt grandissant pour nos chères têtes blondes titillées par les énigmes qu’exposent Capucine.
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Boulette de cacahuète ! Encore un tome trop graou !

5 petites enquêtes pleines d'inventions et de personnages fabuleux. Un vrai régal !

La réussite de la série tient [...] beaucoup au dessin de Lucie Bryon (Les Enquêtes des enfants capables), à la fois mignon et bizarre, sur un fil entre la classique rondeur enfantine et une ligne indé délicieusement grimaçante.
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Petite fille qui devient la maîtresse des adultes !

Chaque page m'a esquissé un rictus.

A découvrir également dans les magazines "Manon" de chez Milan !

De quoi donner envie de (re)jouer à la maitresse !




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Voilà une façon bien rocambolesque de faire se rencontrer deux personnes. Liées par une certaine cleptomanie, les deux jeunes femmes n’auraient sans doute jamais osé se parler si les événements n’avaient pas pris une étrange tournure. Qui aurait pu deviner que la dernière fête en date se déroulait chez la timide Madeleine ? Madeleine que Ella convoite sans avoir jamais réussi à lui adresser un mot ? Pire encore, tellement obnubilée par la brunette à lunettes, elle avait tout tenté pour savoir un maximum de choses à son encontre : réseau sociaux, avis des amis en commun, … presque du Stalking à ce tarif-là.



Mais n’allons pas trop loin dans les crimes : le vol, c’est déjà pas mal… car, comme on dit : « qui vole un œuf, vole un bœuf ». Et Ella ne s’est pas contentée de menues babioles. Imbibée d’alcool plus que de raison (preuve s’il en est que l’alcool, c’est maaaaaal), elle s’est retrouvée dans une chambre ; chambre dans laquelle se trouvait une penderie : penderie dans laquelle brillaient mille et un objets superbes. De là à ce qu’une partie de ce trésor finisse dans son studio : il n’y avait qu’un pas… qu’elle a allègrement franchi sans s’en souvenir le lendemain, quand la gueule de bois s’est invitée.



Mais tout le génie de Lucie Bryon réside dans la suite des événements, quand Ella, prise de remords, décide de trouver un stratagème pour ramener son butin, ni vue, ni connue, chez sa victime devenue petite amie entre-temps. C’eut été, selon ses pensées, tuer sa relation dans l’œuf que d’avouer son crime, d’où la « mission impossible » lancée. Ce qui ne va pas sans surprise pour pimenter l’histoire.



Un récit léger malgré l’importance des méfaits (un vol reste un vol) mais qui a le mérite de se laisser lire tranquillement, avec un certain amusement face à la nature joviale et un peu excentrique de notre héroïne. Qui plus est, et ça fait du bien, la relation entre les deux femmes n’est pas dramatisée outre mesure, du moins : du point de vue de Ella. Dans son monde, l’homosexualité est tout à fait normale et décomplexée, alors que pour Madeleine, c’est un peu plus compliqué et abordé avec une certaine pudeur.



Le graphisme, quant à lui, se veut plutôt simple, drôle, attachant et dans un style assez récurent pour les histoires LGBTQ+. Des couleurs pastel, une prédominance de rose… pour un peu, j’ai espéré voir venir un escargot : mascotte dans le domaine.
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Un dessin simple mais très expressif, proche des codes du manga, pour ce roman graphique. Les images sont en noir et blanc avec une seule couleur à chaque fois, plutôt pastel, qui évolue avec l’histoire, les émotions des personnages, le décor.

Le scénario nous emmène auprès de jeunes de terminale, et retranscrit bien les émotions fortes de ces années-là, ainsi que les préoccupations majeures qui sont les leurs. Entre l’amitié, l’amour, la fête, l’alcool… et le bac à la fin de l’année. Et puis cette histoire de vol, de non-dits, de découverte de l’autre sonne juste.

Destiné aux plus de 14 ans, ce roman graphique au trait rond et chaleureux est une comédie adolescente juste, touchante et lumineuse. Il mêle romance et chronique sociale « feel good » dans un graphisme sous influence manga et cartoon. Il rappelle aux adolescents, qu’avoir des ancrages, un cercle d’amis bienveillants sur qui compter, est très important et que le premier émoi amoureux ne doit pas les en isoler . Il montre également qu’en amour, accepter l’autre c’est aussi, quelque part, s’accepter soit même.

Après une soirée bien arrosée, Ella, lycéenne de dix-huit ans, brunette, pétillante et surtout rebelle, se réveille dans son lit, entourée d’objets apparemment coûteux qui ne lui appartiennent pas. C’est le black-out total. Elle ne se souvient que d’avoir fait la fête, une de plus, dans la magnifique villa d’un inconnu. C’est le moment que choisit Madeleine pour sonner à sa porte. Madeleine est l’objet des fantasmes les plus fous d’Ella, sans qu’elle n’ait jamais osé le lui avouer. Et Madeleine est là, devant elle, à lui raconter qu’elle s’est fait cambrioler durant la fête qu’elle avait organisée la veille au soir chez ses parents. Elle vient également lui déclarer sa flamme. Eperdue de bonheur, Ella n’en revient pas, mais les objets, dissimulés sous son lit ternissent un peu sa joie.

Un roman graphisme à mettre entre les mains des ados car il traite avec brio de sujets actuels.

Ella est lycéenne, pas très ponctuelle et amoureuse de Madeleine. Et cela tombe bien car Madeleine a également un faible pour Ella. Mais un matin Ella se réveille avec une bonne gueule de bois, entourée d’objets luxueux qui se révèlent appartenir à Madeleine… ou pas ! Nos deux kleptomanes vont alors s’associer et mettre en place un plan infaillible pour rendre tous ces objets à qui de droit.

J’ai eu un petit coup de cœur pour le graphisme, les planches en trois teintes (noir, blanc et une couleur pastel) et l’alternance pleine page et présentation un peu plus classique. L’histoire est tendre, drôle et touchante. On s’attache aux personnages et on les suit avec beaucoup de plaisir. Un roman graphique qui fait du bien tout en portant des valeurs fondamentales, à ne pas manquer !

Alors que les témoignages #whenIwas15 fleurissent suite à la honteuse censure du roman Bien trop petit par le ministre de l’intérieur, j’ai eu envie de parler d’une BD qui évoque l’adolescence dans toute son intensité !



Avec sa copine Leslie, Ella est la coolness incarnée : mèche en travers du visage pour l’une, cheveux courts et allure androgyne pour l’autre, des préoccupations à mille lieux des cours – fêtes, rébellion, tenues… Et surtout, la mystérieuse Madeleine ! Lorsqu’un matin celle-ci sonne chez Ella, c’est la divine surprise. Mais aussi la panique : Ella a tellement bu la veille qu’elle ne conserve aucun souvenir de la soirée. Chez qui a-t-elle passé la soirée ? Comment des objets coûteux qu’elle ne connaît pas se sont-ils retrouvés dans sa chambre ?



Les états d’âme des protagonistes de cette histoire sont tous exacerbés, presque outranciers : désirs, mal-être, angoisses, vertiges, hauts et les bas de l’amitié, choix qui feront bifurquer la vie des personnages. Les punchlines et le dessin dynamique d’inspiration manga sont en accord avec cette démesure. Ça passera ou ça cassera, cela a bien parlé à mon moussaillon cadet et moins plu à son grand frère !



Pour ma part, c’est cette intensité toute adolescente que je retiendrai de ces pages plus que l’intrigue, même si nous avons aimé voir comment Ella et Madeleine changent au contact l’une de l’autre. La composition est créative et il y a de jolis jeux sur la couleur – le dessin est essentiellement noir et blanc, mais avec des aplats dont l’ampleur et la couleur changent selon l’ambiance : beige au collège, bleuté la nuit, mauve ou rouge dans les moments de fébrilité, par petites touches ou sous la forme d’un tsunami.



Une proposition originale entre récit « coming of age » et comédie romantique aigre-douce.
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Un très bon roman graphique ! Un véritable teenage movie si vous me permettez l'anglicisme : on y retrouve une histoire d'amour, des ados qui se cherchent, des examens à passer, des soirées arrosées... Mais c'est surtout le principe sur lequel se base l'intrigue qui est très ingénieuse : au lieu d'organiser des casses comme pourrait le laisser penser le titre, c'est tout l'inverse qui va se produire : nos protagonistes vont tout faire pour rendre l'air de rien des objets volés ! C'est drôle, léger, et le graphisme est très mignon. Le choix de rajouter une ou deux couleurs au noir et blanc et participe à la belle esthétique de ce roman graphique.

Mention spéciale à la protagoniste qui est très sympathique et rayonnante !

Ohlala c'est trop mimi. J'ai fondu pour cette petite romance lesbienne toute mignonne, les couleurs et les dessins super doux. Le visage très expressif de l'héroïne m'a aussi bien fait rigoler. C'est une chouette lecture feel-good, qui arrive quand même à aborder la kleptomanie et le harcèlement sans les dramatiser. Mention spéciale à la meilleure amie d'Ella, qui sous ses airs toujours en colère, se montre très soutenante et de bons conseils pour ses proches.