Luny Asthiers

Toi aussi tu es magnifique, Mathieu... alors libère-toi. Ne laisse plus personne te contrôler, car tu as le droit de rêver et d’aimer qui tu veux... comme tu me l’as appris au début.

Si tu veux que je reste, dis-le moi franchement... C'est pourtant toi qui m'as appris à me laisser porter par les émotions, n'est-ce pas ?

Depuis ce jour où il l'a rencontré, son collègue demeure un cocon de secrets... Un cocon qu'il aimerait toutefois percer, en douceur.

Les regards ont un poids aussi, vous savez

Tu n’es pas qu’un homme perdu que j’ai rencontré. Même si tu as une carapace, moi aussi je peux voir tes véritables émotions

Vous êtes un lâche : le passé, qu'on l'accepte ou non, est un héritage qui forge notre présent. C'est pareil pour toute âme, pour toute terre. Renier le passé c'est oublier les morts, notre véritable présent.

Il faut souffrir pour concrétiser ses rêves !

Demain, Mathieu et moi prendrons des chemins différents. C'est un fait indéniable car, sans doute, avec le recul, notre partition est éphémère.

-Vous n'êtes pas... dégoûté ? m'aventuré-je.
-Non, car je pense qu'aimer qui l'on veut est un fait plutôt merveilleux, un cadeau de la vie que personne n'a le droit de nous arracher.

Cet arbre est un saule pleureur : l'arbre de la mort et, surtout, l'arbre de la renaissance.

Mes yeux s’embuent de larmes brûlantes.
Mon cœur se tord comme pour supplier ma conscience de renoncer à cette folie.
Mais mes poumons, eux, se serrent, m’invitant à en finir au plus vite.

Si ma flamme risque de bientôt s’éteindre, alors autant me concentrer sur celle des autres pour ressentir un semblant de chaleur.

Tandis que je me dirige vers la dernière fenêtre pour pousser les volets intacts, mes yeux se braquent sur mon reflet : celui d'un jeune homme d'une vingtaine d'année, visage livide et cheveux blonds trônés par un bonnet noir. Avec ma veste sombre, mon jean froissé et ces maudites cernes, j'ai l'impression d'être démuni...

Sous mes doigts crispés par mes remords, je sens mon cornet de glace se craqueler de part en part, et ce n'est pas surprenant : je détruis tout ce que je touche... Et je vais encore devoir détruire à pleins crocs, des liens. Des vies.

Le reflet de ce garçon que je vois dans le miroir, voleur qui se comporte presque comme un "prostitué"...

Alerte coup de cœur !! Nouvelle pépite ! Nouveau diamant !! Nouveau 5/5 !!! ( un livre découvert en format numérique, tellement fabuleux qu’il va falloir que je me le procure en format papier )

Ce livre est magnifique !! L’histoire comporte de biens belles morales. La plume est super agréable.
Nous passons par un feu d’artifice d’émotion ! Passant des rires aux larmes mais également de l’inquiétude au questionnement ! Bref une bien belle palette d’émotions toute plus fortes les unes que les autres !

L’auteur nous offre une histoire mélangeant mystère, amour, manipulation et aventure !
Les pages se dévorent rapidement. Gardant toujours un rythme parfait !
De nombreuses citations m’ont beaucoup touchées!
Et la fin…!
En bref c’est une gros gros 5/5 !

- Tu sais, quand tu vis l'instant présent, tu ne réalises pas forcément la valeur des trésors que tu possèdes. Tout te paraît aussi évident que le fait de respirer, de manger ou de boire... Alors tu ne mesures pas la chance que tu as, au contraire : tu l'acceptes comme une normalité, sans penser à la souffrance des autres... jusqu'au jour où tu te retrouves brisé. 

Flynn...
Le cœur d'Aster se pince maladivement. Sache que tu es la prochaine affaire à résoudre, car je veux illuminer ton visage une bonne fois pour toutes...

-Bref : soit vous trouvez une autre rumeur, reprend Clairan, soit...
-Soit c'est finito pepito pour nous et on retourne dans ce maudit monde trop normal, je sais, ronchonne Aster en se levant, son caban vert et son écharpe dans les bras.

"Rien n’est écrit d’avance, la guérison n’est jamais à exclure. Tu sais, ce n’est pas parce qu’on t’annonce une prévision qu’elle va forcément se réaliser." Aster Roy Valens 1992