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Citations de Lynda Rutledge (39)


"Sans nos souvenirs, qui sommes-nous, John Jasper ?" Son regard se perdit à nouveau dans le vague. "J'en oublierais bien certains, et Dieu sait que ça a été un vrai répit de ne pas m'en souvenir pendant longtemps. Mais qu'ils soient bons ou mauvais, ils m'appartiennent, ils font partie de moi. Quand le dernier m'échappera, qu'est-ce que je deviendrai ? Une branche de céleri... M. Frudigger... Non, j'ai perdu trop d'années à souhaiter la mort. Mais ça, je ne m'y résoudrai pas : je refuse d'être morte avant de mourir."
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- R.I.P. - requiescat in pace, répondit-elle calmement. Ça m'a toujours agacée, ce sigle sur les pierres tombales. Pourquoi ne pas carrément l'écrire en entier ? Et d'où vient cette formule, George ? Je ne l'ai jamais vraiment aimée. Mon fils Michael avait-il vraiment besoin de repos et de paix, je vous le demande ? C'est absurde...
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-Quelque chose de profond, George. Et si vous commencez par "les voies du Seigneur sont impénétrables", je vous préviens, je crie. Je veux du Sens, et tout de suite. (p.294)
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A mesure que les sanglots de la fillette s'intensifient, Faith revient à la nuit où sa propre mère lui a donné la pendule éléphant. C'est le premier objet ancien qu'elle a jamais aimé, son tic-tac mimant le coeur de sa mère longtemps après qu'il eut cessé de battre. C'est cette pendule qui avait raccommodé le temps aux moments cruciaux de sa vie, qui lui avait permis, grâce à son tic-tac rassurant, de faire front...(p. 93 / coll. Babel, avril 2014)
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Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père... (...)

Elle se trouve dans la pièce qu'elle aime le plus dans la maison de son père-celle des Tiffany-
Elle les allume une à une et recule d'un pas. Leur beauté se met à scintiller, et sa tristesse en fait de même. La dernière fois que ces lampes se sont allumées, c'était le jour de la mort de sa mère, il y a si longtemps. Mais ce soir, elle baigne dans la lumière éclatante de l'amour de ses parents. (...)
Faith Ann, qui a reçu une éducation baptiste et ne danse pas, se laisse gagner par l'euphorie- par l'amour de ses parents, et l'amour de toutes les générations qui les ont précédés dans cette maison. C'est un moment tellement parfait, empreint d'un amour si fort, qu'elle se dit, tout en tourbillonnant, qu'elle laissera toujours ces lampes allumées. (p. 146-147 / Coll. Babel, avril 2014)
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Sa dernière année de lycée, Claudia n'avait cessé de parler de fugue. Elle voulait que sa mère l'entende, la voie, cesse d'être le zombie qu'elle était devenue après la mort de son père et de son frère. (...)
Mais elle revit alors le regard éteint de sa mère; tout le chagrin qui avait suinté des murs de la maison, la tristesse pesante qui l'avait forcée à partir et à rester à l'écart lui revinrent en pleine figure, tandis qu'elle se cramponnait à ses vieilles lettres. (p. 109 / coll. Babel, avril 2014)
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On enchaine les marathons , on donne des cours d'aérobic , on cite la sagesse de Bouddha , on épouse des losers , on évoque son enfance torturée à des gens diplômés , mais un jour , il faut que ça cesse . Ne serait ce que pour reprendre son souffle , se dit - elle , en s'appliquant justement à respirer calmement .
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Quelque part, Faith savait que ces objets l'avaient entourée toute sa vie, qu'ils avaient été ses seuls compagnons au cours des vingt dernières années. (...)

Faith ne se souvenait pas qu'elle avait préféré vendre la banque familiale plutôt que de se séparer de ces objets. Elle ne se rappelait pas que toute la lignée de Bass les avait achetés et aimés avant qu'elle n'en hérite. Ni qu'elle avait passé sa vie à protéger chacun d'eux comme s'ils incarnaient les membres de sa famille. (p.27-28)
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Elle s'était créé un monde où le silence n'était pas qu'une réponse; le silence était en soi un monde où elle vivait, respirait jusqu'à en oublier qu'il existait d'autres mondes. Ca avait duré une vingtaine d'années. Et puis récemment, même ces silences avaient commencé à lui échapper. Un nouveau silence était apparu, et il creusait un vide abyssal qui la happait de temps à autre; un silence où il n'y avait pas de lumière, pas de couleurs, seulement l'annonce d'un crépuscule. (Coll. Babel, avril 2014, p.207)
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Les vieux meubles ont quelque chose de magique. On peut presque sentir toutes les vies qu'une armoire comme celle-ci a traversées, dit Bobbie. Ils...ils incarnent le passé, en fait, ajouta-t-elle, pleine de mélancolie. Posséder un objet ancien, c'est posséder un morceau du passé, du présent et de l'avenir, c'est un peu voir les choses du point de vue de Dieu, vous ne trouvez pas ? (p.30 / coll. Babel, avril 2014)
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Personne ne change vraiment. On est comme ces vieux meubles. On vieillit, on prend des coups, qui laissent des cicatrices, et la seule question qu'on se pose, c'est: Est-ce que je vais m'en sortir? Jusqu'à ce qu'on se rende compte que ce qu'on a, ça a déjà de la valeur.
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Sans savoir quoi faire d'autre, il se dirigea vers sa voiture, Jésus sous le bras.
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Suivant les objets qu'elle collectionne, les livres de sa bibliothèque, ses fauteuils de salon, on peut tout savoir d'une personne, avait un jour entendu Bobbie Blankenship de la bouche d'un commissaire-priseur. Invitez-moi à entrer chez vous, et j'écris votre biographie.
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A ses yeux, les maisons devaient être des maisons, et les objets, des objets. Rien de plus. Leur accorder plus de valeur, c'était se dévaloriser, soi. (p.186 / Coll. Babel, avril 2014)
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En poussant un grognement assez peu distingué, Faith Darling déposa la pendule éléphant sur la véranda qui longeait la façade de sa maison. Puis elle ajusta son chapeau et, menton relevé, descendit sur la première marche du perron pour faire signe à ses gentils petits voisins de la rejoindre. Elle leur avait promis une coquette somme s'ils l'aidaient à vider sa grande maison. En femme de parole, elle sortit de sa poche une poignée de pièces de vingt dollars en or.
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Est-ce qu'une branche de céleri peut être heureuse ? L'âme a bien besoin d'une mémoire, non ? Sinon, pourquoi se fatiguer à vivre ? Et si les morts vont au paradis, où va-t-on quand on n'est plus ici, mais qu'on n'est pas mort, dites-moi un peu !
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Suivant les objets qu'elle collectionne, les livres de sa bibliothèque, ses fauteuils de salon, on peut tout savoir d'une personne, avait un jour entendu Bobbie Blankenship de la bouche d'un commissaire priseur. Invitez-moi à entrer chez vous, et j'écris votre biographie. (p.73 / coll. Babel, avril 2014)
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Elle avait toujours adoré cette maison et ne s’en était pas approchée depuis toute petite. Puis son regard tomba sur une longue table d’ébène couverte d’un bout à l’autre d’authentiques lampes Louis Comfort Tiffany. Ce fut plus fort qu’elle. Elle avança à grandes enjambées et prit la première qui lui tombait sous la main, ornée de ravissants lys. Elle la plaqua contre sa poitrine comme pour la sauver de la foule.
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Avez-vous déjà plongé votre regard dans celui d'un animal ? Celui d'un animal domestique vous comprend, ce que vous allez faire et ce que cela signifie pour lui. Celui d'un animal sauvage peut vous figer jusqu'à la moelle, il vous inspecte que ce soit dans l'idée de faire de vous son dîner ou pour survivre. Mais le regard de cette girafe était différent. Il ne semblait empreint ni de peur ni de projet.
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“he could charm the flies off a cow paddy.”
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