Les parfums m’ont toujours fasciné. Prendre des milliards de pétales de roses et y ajouter le contenu des couilles de daims pour en tirer un flacon de « Minuit à Paris », c’est une chose que j’ai toujours trouvée magique.
Le talent de l’artiste consiste toujours à faire surgir des émotions vécues ou même imaginaires, mais pas nécessairement celles qu’il éprouve au moment où il peint.
Personne ne semblait regarder les tableaux mais, d’après Joséphine, c’était normal. On n’étudiait pas les œuvres comme à travers un microscope. Seule l’impression comptait.
Ces torrents de larmes charriaient toute la souffrance, le sentiment d’échec et la tension suscités par l’idée de devoir se débrouiller seule ; ils emportaient le maquillage de ses yeux qui traçait désormais sur chacune de ses joues une rigole noire.