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Critiques de Malaïka Macumi (17)
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Vampire malgré lui - Anthologie

Un petit recueil de nouvelles qui est plutôt de bonne qualité dans l'ensemble.



Non, tous les vampires ne sont pas beaux, tous ne sont pas séduisants, et tous ne sont même pas des ex-humains ! du moins dans l'imagination fertile des écrivains de ce recueil...



Après, selon les nouvelles, c'est "des goûts et des couleurs". J'ai plutôt bien accroché à la plupart, sauf pour "Si tous les rois de la terre". A mon sens il ne suffit pas de juste re-écrire l'Histoire telle que nous la connaissons en faisant des "grands" de ce monde des vampires pour avoir une bonne histoire, cela manque, justement, d'imagination, enfin j'ai trouvé... Tout le monde ne s'appelle pas Kim Newman...



Celles que j'ai le plus aimé : Noblesse d'âme (amusante), Neverland, Les Naömis, et Petrus.

La dernière, "Madame Edwarda" est à la fois poétique et tragique, mais je n'ai pas réussi à "entrer" dedans, j'en suis restée spectatrice sans vraiment y adhérer, sans trop comprendre pourquoi. le sujet, peut-être, je ne sais ni...
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Le dévoreur d'âmes

Je ne connaissais pas l’autrice, mais la magnifique couverture aux teintes gothiques et la quatrième de couverture de ce roman me tentaient énormément. Ce fut une très chouette découverte !



Suite à un accident dans lequel elle a failli mourir, Anna est muette. Après des années en internat, elle revient vivre avec sa grand-mère, qui ne lui porte cependant pas beaucoup d’attention, et encore moins depuis qu’elle ne sait plus dire un mot. La seule préoccupation de l’acariâtre dame semble être le patrimoine familial et ce qu’il en adviendra à sa mort. D’étranges phénomènes troublent le quotidien de notre héroïne : apparition évanescente d’une ancienne domestique, cauchemars et visions de l’enfer, rumeurs de sorcellerie… Heureusement, son cousin débarque de Paris et apporte un peu de baume au cœur à la pauvre Anna… avant de se retrouver à son tour mêler aux sombres secrets familiaux.



Anna est une protagoniste plutôt effacée. Le fait qu’elle doit écrire tout ce qu’elle veut dire fait qu’elle économise ses mots et va à l’essentiel. Elle se confie cependant plus ouvertement dans son journal, dans lequel on en apprend plus sur son expérience de mort et ses visions, ainsi que sur ses découvertes et sentiments. Sa grand-mère est quant à elle manipulatrice et mesquine. Elle semble sans âge. Elle veut à tout prix marier Anna et cette dernière, innocente et naïve, ne veut s’y opposer, car la vieille dame a toujours pris soin d’elle à la mort de ses parents.



L’ambiance est très gothique, entre le manoir décrépi dans lequel les personnages évoluent presque en huis-clos, cette époque typique de la noblesse en perdition, l’atmosphère oppressante, lourde de superstitions, les sombres secrets familiaux, et bien sûr ces faits étranges qui se déroulent tout au long du récit qui tournent vers l’horreur à la fin… Tout pour faire frisonner de plaisir !



Il est difficile d’en raconter plus sur l’histoire en elle-même sans spoiler des événements importants, mais j’ai apprécié la façon dont le récit a évolué. Bien qu’on se doute de ce qui va se dérouler, la plume de l’autrice a fait que je ne me suis pas ennuyée une seconde.



Un court récit dans la veine gothique. Une jeune fille découvre de sombres secrets de famille dans le vieux manoir de sa grand-mère. Un texte à la fois glaçant et efficace, à l’atmosphère oppressante de superstitions et de sorcellerie. Une belle découverte !
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Vampire malgré lui - Anthologie

Envoyer valser les vieux poncifs rattachés au vampire, voilà un postula bien intéressant ! C'est donc avec enthousiasme que je me suis lancée dans cette anthologie, en oubliant même que les vampires, c'est moins ma tasse de thé que les loups-garous. C'est parti pour mon avis texte par texte :



Chapitre Premier de Jean-Paul Raymond nous conte les tentatives désespérées d'un écrivain d'entamer son roman. Entre voisins et épouse qui le dérangent, et l'angoisse de la page blanche, rien n'est fait pour l'aider. Si l'imbrication réel/fiction est amusante, la fin convenue que l'on voit arriver très vite dessert malheureusement cette réflexion autour de la création, qui restera à l'état d'ébauche. Une entrée en matière pas très heureuse.



Comme un cœur qui bat de Tepthida Hay : embarquons cette fois dans un univers victorien et... steampunk ! Univers très sympathique, nouvelle sombre, sort du personnage mystérieux, une jolie nouvelle qui remet l'anthologie sur de très bons rails ! Avec un zeste d'humour mordant, tout y est.



Noblesse d’âme de Lydie Blaizot : habituée des récits vampiriques humoristiques, tendance (très) ironique, Lydie Blaizot ne dépare pas à ses habitudes avec cette réjouissante nouvelle où une adolescente est élevée par une grand-mère au caractère bien trempé et aux dents bien affûtées !



Neverland de Henri Bé interroge, à l'instar de la Claudia de Anne Rice, l'effet de demeurer piégé dans un corps jeune mais immortel, donc immuable. Le tout en raison d'un traitement expérimental. Poignant, mais aussi un peu malsain par cette réflexion sur l'âge du corps/l"âge de l'esprit.



Les Naömis de Jean Vigne nous entraîne dans la jungle, domaine des chauve-souris vampires et d'une mystérieuse tribus aux moeurs sanglants. On renoue avec les poncifs de l'aventure, à ceci près que la première (et stupide) victime est un homme et l'héroïne qui tient jusqu'au bout ou presque, une femme.



Petrus de David Osmay nous présente un... chat vampire. Chat qui utilise sans vergogne les conquêtes d'un soir de son maître pour se nourrir, tant pis si le maître en question en perd la raison, persuadé de les tuer dans son sommeil. Un vampire, chat ou humain, demeure cruel... Une nouvelle glaçante. On ne regardera plus son petit compagnon à 4 pattes de la même manière.



Cuttle Feesh de Alice B. Griffin, pour le coup, envoie carrément valdinguer à l'autre bout de l'espace les mythes du vampire ! Ici le suceur de sang est un être extraterrestre à tentacules, acteur et capable de changer de forme à volonté. Et qui doit incarner Vlad Tepes. Une nouvelle surprenante, presque un gag, mais ça change !



Les dents de Kitty de Patrice Verry nous présente une fillette affligée de canines trop longues. Réflexion sur un défaut physique voyant, sur la façon dont il construit un enfant, sur les secrets de famille, le texte aurait pu être encore mieux exploité si sa chute n'avait pas été telle qu'elle l'est.



Si tous les rois de la Terre, de Olivier Boile lie les vampires aux grands de ce monde. Une idée qui aurait été intéressante si l'abondance de références historiques n'avaient pas transformé le texte en un cours d'histoire ennuyeux. La période napoléonienne n'étant pas, de surcroît, ma période préférée.



Dis-moi qui tu manges de Malaika Macumi présente un vampire allergique à tout sauf au sang pur. Allez donc en trouver à notre époque ! Je n'ai pas aimé la chute de ce texte qui pourtant partait bien.



Déchéance de Patrice Mora m'a carrément déplu. Déjà, j'ai un peu de mal avec la figure vampirique. Tout dépend de comment elle est traitée, mais trop de sang, je n'aime pas trop. Et j'ai les zombies en horreur. Alors un mélange des deux, accompagné de scènes de massacre, le tout dans une ambiance de fin du monde grand-guignolesques, très peu pour moi.



Mademoiselle Edwarda de Vincent Tassy a reçu le prix Merlin cette année pour ce texte. A la lecture, j'ai su pourquoi. Si le côté cru et sanglant m'a dérangée (mais c'est à cause de ma sensibilité), je suis admirative de la psychologie du personnage narrateur. Vincent Tassy nous montre ici le drame d'un homme qui, à l'aube d'une opération qui lui permettra enfin d'être une femme, se retrouve changé en vampire. Donc, immuable. L'auteur rend très bien le drame de ce personnage, les difficultés également de s'accepter et de se faire accepter pour les transgenres, et toute la tragédie, pour eux, ne pas être né dans le sexe auquel ils se sentent rattachés. Une très émouvante nouvelle, ancrée dans des réalités d'aujourd'hui, valables même sans le côté vampirique.



En résumé, une anthologie qui recèle son lot de pépites, qui plaira sans aucune doute aux amateurs de vampires. Pour ma part, cette abondance de vampires et de sang m'a mise plutôt mal à l'aise (en même temps, comme je le disais, j'ai du mal avec les vampires ^^"), mais cela ne retire rien à la qualité de cette anthologie.
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Vampire malgré lui - Anthologie

N’arrêtez pas votre lecture si la première nouvelle ne vous a pas plu, le reste de l’anthologie en vaut franchement la peine ! Vous y découvrirez la figure mythique du vampire revisitée de manière originale par l’imagination débridée des auteurs. Plein de chouettes découvertes, dont certains auteurs dont j’ai tellement apprécié la plume que j’ai commandé leurs romans, bref je recommande cette anthologie ! :)
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Dames de lune, fées des brumes

Dames de lune, Fées des brumes est une des toutes premières publications offertes par les éditions du Chat Noir et l’anthologie est à ce jour épuisée. J’ai eu la chance de pouvoir acheter un des derniers exemplaires lors d’un salon du livre et je ne regrette pas mon choix même si, je dois bien l’avouer, ce recueil ne restera pas ad vitam æternam dans ma mémoire.



8 nouvelles plus ou moins longues offertes par 8 auteurs, certains devenus depuis des habitués du Chat Noir. J’ai eu plaisir à retrouver la plume d’écrivains dont j’avais déjà pu apprécier l’imaginaire et j’ai été surprise par la découverte d’inconnus que je ne manquerai pas de relire si l’occasion se présente. Globalement, je ne boude pas mon plaisir, la lecture a été plaisante. Il est toujours difficile de trouver un équilibre dans un recueil de nouvelles, tous les textes ne possédant pas la même qualité littéraire et d’intrigue ; j’ai donc eu de beaux sursauts d’intérêt et d’autres textes qui m’ont laissée un peu de marbre. Une lecture plaisante donc, mais pas inoubliable.

Des recueils du Chat Noir déjà lus – Saisons païennes et Montres enchantées -, c’est peut-être celui que j’aime le moins pour le moment, moins homogène, moins abouti à mon goût. Cela dit, comme je vous le disais, il s’agit d’une des premières publications de la maison et celle-ci a su bien évoluer depuis, ne me décevant que très rarement ; c’est devenu une valeur sûre dans mon paysage littéraire.



Si j’ai eu moins d’atomes crochus avec ce recueil, c’est peut-être parce que je ne m’attendais pas à y trouver les histoires que j’y ai découvertes. Le titre et l’illustration de couverture me donnaient l’impression que j’allais partir à la rencontre de fées, de dames mystérieuses un peu éthérées. Des fées certes il y en a, mais j’ai eu aussi la surprise de croiser des sorcières, des créatures démoniaques, des filles de déesses… bref, des figures féminines fortes et courageuses que j’aime habituellement suivre mais qui ne répondaient pas forcément à mon envie du moment.

Malgré tout, des héroïnes avec du caractère c’est toujours bon à prendre… alors allons-y !



Je ne reviendrai pas en détail sur les 8 nouvelles, car, en toute honnêteté, ma lecture remonte à trop longtemps et j’ai complètement oublié certains textes. Je vous parlerai donc assez brièvement – toujours pour un souci de mémoire – des trois histoires qui ont retenu mon attention lors de ma lecture (qui remonte à plus d’un mois).



La première est justement celle qui ouvre l’anthologie et est signée Vanessa Terral : Ralvn, plumes noires au vent du Nord. Dans une mythologie scandinave teintée d’urban fantasy, l’auteure nous propose l’histoire d’une jeune femme – fille de la grande Hekatê – devenue gardienne d’un mausolée bien particulier dans un cimetière. Son rôle est primordiale mais son passé la rattrape par vague de souvenirs. Vanessa Terral a une nouvelle fois su me prouver qu’elle maîtrisait son sujet sur le bout des doigts et qu’elle savait insuffler rythme et dynamisme dans ses histoires.

Autre histoire aboutie et marquante à mon goût, celle, très sensible et émouvante proposée par Stéphane Soutoul, baptisée L’Etrange histoire du luthier amoureux. La musique est le fil conducteur de ce joli conte. C’est assez dramatique au final mais très poétique, un peu à la façon des Noces funèbres de Tim Burton. L’auteur confirme ses talents de conteur.

La troisième nouvelle que je retiens est celle qui ferme le recueil et c’est aussi la plus longue de toute. Ecrite par Angélique Ferreira, Dame Astraea se découpe en plusieurs chapitres et nous offre une histoire de fées, des créatures minuscules qui volent sur des bourdons et qui vivent dans des palais naturels. Certes c’est peut-être un peu naïf, peut-être un peu plus jeunesse que les autres textes de l’anthologie, mais c’est définitivement ce que j’avais envie de trouver en ouvrant Dames de lune, Fées des brumes alors merci Angélique Ferreira pour cette petite bouffée de fraîcheur qui a su réveiller un petit quelque chose en moi et qui m’a rappelé un conte de mon enfance : La petite Poucette.

C’est donc avec quelques étoiles dans les yeux que j’ai refermé cette anthologie qui, si elle ne m’a pas convaincue d’un bout à l’autre (encore une fois, il est difficile de faire un sans faute avec un recueil de nouvelles), a tout de même su me divertir et surtout m’emporter dans des histoires et des contextes très différents les uns des autres ! Ce n’est pas une anthologie parfaite mais on constate le potentiel des 8 auteurs invités et celui des éditions du Chat Noir… et on est curieux de découvrir d’autres de leurs titres, si ce n’est pas déjà fait !



PS : Je ne vous ai pas parlé des illustrations qui accompagnent chacune des nouvelles et sont donc au nombre de 8, à chaque fois en ouverture. J’avoue que je ne suis pas très fan du genre, un peu trop sombre pour moi mais je ne doute pas qu’elles sauront parler à de nombreux lecteurs et amateurs d’illustrations « gothiques ».
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Vampire malgré lui - Anthologie

Cette anthologie ne déroge pas à la règle des trois tiers. Un tiers des nouvelles m’a vraiment plu et j’en redemande. Un deuxième tiers est plutôt agréable, mais il manque un petit quelque chose pour que je trouve ces nouvelles vraiment réussies. Et j’aurais apprécié que le tiers restant ne soit pas celui-là.
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Vampire malgré lui - Anthologie

Cette anthologie est globalement une bonne surprise pour moi. Je dois avouer que le thème en lui-même ne me branchait pas plus que ça : 12 historiettes de vampires, bif-bof...

Mais c'était sans compter sur l'originalité des auteurs du Petit Caveau !

Si je n'ai pas accroché à la première nouvelle Chapitre Premier de Jean-Paul Raymond malgré une mise en abîme intéressante, j'ai trouvé beaucoup de positif dans chaque proposition. On navigue entre des textes plus ou moins humoristiques, poétiques, désenchantés...

Mes préférences vont à Les Naomis de Jean Vigne avec son expédition au coeur de la forêt amazonienne et Petrus de David Osmay avec son félin de vampire.

J'ai un peu moins aimé Si tous les rois de la terre d'Olivier Boile même si l'idée m'a beaucoup plu, le découpage choisi par l'auteur a rendu ma lecture un peu difficile.

Enfin, la dernière nouvelle Mademoiselle Edwarda de Vincent Tassy était de toute beauté mais je lui ai trouvé quelques longueurs ce qui est un comble pour un texte court !



En bref, voici une anthologie réussie qui pourra — à mon avis — plaire à de nombreux lecteurs.


Lien : http://jeanneselene.blogspot..
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Dames de lune, fées des brumes

Créature mythologique ou simple humaine, fée amoureuse ou femme vengeresse: les huit nouvelles ...
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Le dévoreur d'âmes

J’ai adoré ce petit roman de 120 pages!



ɪʟ ʀᴀᴄᴏɴᴛᴇ ʟ’ʜɪsᴛᴏɪʀᴇ ᴅᴇ ʟᴀ ᴊᴇᴜɴᴇ ᴀɴɴᴀ, ǫᴜɪ ᴘᴇʀᴅ sᴀ ᴠᴏɪx sᴜɪᴛᴇ à ᴜɴᴇ ᴄʜᴜᴛᴇ ᴘʀᴇsǫᴜᴇ ᴍᴏʀᴛᴇʟʟᴇ. ʀᴇᴠᴇɴᴜᴇ ᴅ’ᴇɴᴛʀᴇ ʟᴇs ᴍᴏʀᴛs, ᴇʟʟᴇ ᴄᴏᴍᴍᴇɴᴄᴇ à ғᴀɪʀᴇ ᴅᴇs ᴄᴀᴜᴄʜᴇᴍᴀʀs ᴍᴀᴄᴀʙʀᴇs. ᴀғɪɴ ᴅᴇ ɢᴀʀᴅᴇʀ sᴀ sᴀɴɪᴛé, ᴇʟʟᴇ ᴛɪᴇɴᴛ ᴜɴ ᴊᴏᴜʀɴᴀʟ ᴘᴏᴜʀ sᴇ ʀᴀᴘᴘᴇʟᴇʀ ᴄᴇ ǫᴜ’ɪʟ s’ᴇsᴛ ᴘᴀssé ᴅᴀɴs ᴜɴ ᴘʀᴇᴍɪᴇʀ ᴛᴇᴍᴘs, ᴘᴜɪs ᴘᴏᴜʀ éᴠᴀᴄᴜᴇʀ ᴄᴇs ʀêᴠᴇs ᴅᴏɴᴛ ᴇʟʟᴇ ɴᴇ ᴘᴇᴜᴛ ᴘᴀʀʟᴇʀ à ᴘᴇʀsᴏɴɴᴇ.



ᴇʟᴇᴠéᴇ ᴘᴀʀ ᴜɴᴇ ɢʀᴀɴᴅ-ᴍèʀᴇ éᴛʀᴀɴɢᴇ ᴇᴛ ᴀᴜsᴛèʀᴇ, ᴇʟʟᴇ sᴇᴍʙʟᴇ ʜᴀɴᴛéᴇ ᴘᴀʀ ᴜɴᴇ ᴊᴇᴜɴᴇ ғᴇᴍᴍᴇ ʀᴏᴜssᴇ, à ʟᴀǫᴜᴇʟʟᴇ ᴇʟʟᴇ sᴇ ʀᴀᴄᴄʀᴏᴄʜᴇ ᴘᴏᴜʀ ɴᴇ ᴘᴀs ᴅᴇᴠᴇɴɪʀ ғᴏʟʟᴇ. ɴᴇ ᴘᴀʀᴀɪssᴀɴᴛ ᴘᴀs ᴅᴀɴɢᴇʀᴇᴜsᴇ, ᴏɴ ᴅɪʀᴀɪᴛ ᴀᴜ ᴄᴏɴᴛʀᴀɪʀᴇ ǫᴜ’ᴇʟʟᴇ ᴠᴇɪʟʟᴇ sᴜʀ ᴇʟʟᴇ.



ɴᴇ sᴀᴄʜᴀɴᴛ ᴄᴏᴍᴍᴇɴᴛ ɪɴᴛᴇʀᴘʀéᴛᴇʀ ᴄᴇs ᴄᴀᴜᴄʜᴇᴍᴀʀs sɪ ʀéᴇʟs, ɴɪ ɴᴇ ᴄᴏᴍᴘʀᴇɴᴀɴᴛ ᴘᴏᴜʀǫᴜᴏɪ ᴄᴇ ғᴀɴᴛôᴍᴇ ᴀᴘᴘᴀʀᴀîᴛ ᴀᴜᴘʀès ᴅ’ᴇʟʟᴇ, ᴀɴɴᴀ ᴠᴀ ᴇɴǫᴜêᴛᴇʀ sᴜʀ ʟᴇ ᴘᴀssé ᴅᴇ sᴀ ғᴀᴍɪʟʟᴇ ᴇᴛ ᴅᴜ ᴍᴀɴᴏɪʀ ᴅᴀɴs ʟᴇǫᴜᴇʟ ᴇʟʟᴇ ᴠɪᴛ. ᴅᴇ ᴅéᴄᴏᴜᴠᴇʀᴛᴇs ʜᴏʀʀɪғɪᴀɴᴛᴇs ᴇɴ ᴅéᴄᴏᴜᴠᴇʀᴛᴇs ʜᴏʀʀɪғɪᴀɴᴛᴇs, ᴇʟʟᴇ ᴠᴀ ᴘᴇᴜ à ᴘᴇᴜ ᴅéᴄᴏᴜᴠʀɪʀ ʟᴀ ᴠéʀɪᴛé. ᴍᴀɪs ǫᴜɪ éᴄᴏᴜᴛᴇʀᴀɪᴛ ᴜɴᴇ ᴊᴇᴜɴᴇ ғᴇᴍᴍᴇ ᴍᴜᴇᴛᴛᴇ?



ᴊ’ᴀɪ ᴀɪᴍé ʟᴇ sᴛʏʟᴇ ᴅᴇ ʟ’ᴀᴜᴛʀɪᴄᴇ, sᴇ ᴠᴏᴜʟᴀɴᴛ ᴀɴᴄɪᴇɴ,(ᴄᴏᴍᴍᴇ ʟᴇ ʀᴏᴍᴀɴ sᴇ ᴘᴀssᴇ ᴀᴜ 𝟷𝟿èᴍᴇ sɪèᴄʟᴇ), ɴ’ʜésɪᴛᴀɴᴛ ᴘᴀs à ᴇᴍᴘʟᴏʏᴇʀ ᴅᴇs ᴛᴇʀᴍᴇs ɴᴏɪʀs à sᴏᴜʜᴀɪᴛ ! ᴀʙᴏʀᴅᴀɴᴛ ʟᴇs ᴛʜèᴍᴇs ᴅᴇ ʟᴀ sᴏʀᴄᴇʟʟᴇʀɪᴇ ᴇᴛ ᴅᴇs ᴠᴀᴍᴘɪʀᴇs, ᴄᴇ ғᴜᴛ ᴜɴᴇ ʟᴇᴄᴛᴜʀᴇ ᴄᴏᴜʀᴛᴇ ᴍᴀɪs ʀɪᴄʜᴇ ᴇɴ éᴍᴏᴛɪᴏɴs !



" La mort, c'est comme un long filet d'eau glacée qui vous coule le long du dos. Vous vous engourdissez progressivement, lentement, inexorablement jusqu'au moment où vous réalisez que vous ne sentez plus la moindre fibre de votre corps. Votre conscience se met alors à errer dans ce qui ressemble à un néant total : vous ne voyez plus, vous n'entendez plus, vous ne ressentez plus rien. Vous ne faites plus que penser. N'y a-t-il pas là d'horreur plus absolue ? "
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Vampire malgré lui - Anthologie

Les vampires ne sont pas tous de redoutables séducteurs ténébreux et puissants. Et si ils étaient bien loin de cette idée romantique un peu mièvre? Voilà le propos de cette anthologie qui regroupe douze auteurs. Sortons des sentiers battus et proposons une vision moins romantique de ce concept. Pari tenu?



Et bien je vous dirai, ça dépend. J’attendais d’être surprise, car c’est un sujet que je trouve très éculé et qui me lasse. Dans la plupart des cas je l’ai été et j’ai trouvé très intéressante l’approche des auteurs qui n’hésitent pas à utiliser les caractéristiques du vampire dans des intrigues déroutantes et marquantes. C’est le cas notamment de Neverland, où un jeune enfant essaie de comprendre pourquoi il ne peut pas mourir, et pourquoi ni les autres enfants du centre médical qui l’accueille ne vieillissent. Dans Pétrus, c’est à un chat domestique que la parole est donnée, chat bien particulier qui n’a aucun scrupule à laisser son maître se demander pourquoi il retrouve toujours ses conquêtes exsangues dans le lit au petit matin. On n’hésite pas à aborder la version absurde, teintée d’humour, de ce vampire qui ne supporte que le sang pur, sans aucune substance ajoutée, si rare de nos jours, dans Dis-moi qui tu manges, ou même la question du changement de sexe rendu impossible par une vampirisation inattendue dans Mademoiselle Edwarda, particulièrement touchante et mélancolique.



D’autres sont allés encore plus loin dans l’originalité, pour mon plus grand plaisir. Dans Les Naomis par exemple, on nous emmène dans une expédition en Amérique du Sud à la rencontre d’une tribu d’enfants qui vénèrent une race particulière de chauve-souris, une race qui se nourrit de sang. Il faut y attendre un moment pour voir réapparaître le thème vampirique et c’est réussi. On a aussi décalé le contexte, pour placer une vieille mamie vampire au fond d’une salle de classe pour défendre sa petite-fille contre ses professeurs, ou lutter contre un autre vampire à coup de gros calibre, dans Noblesse d’âme.



J’ai eu plus de mal avec d’autres nouvelles qui tentaient de renouveler le genre en le mélangeant à d’autre. Qu’il s’agisse de la SF avec Cuttle Fish où le vampire devient une créature à tentacule dont le métier est d’être acteur, du steampunk dans Comme un coeur qui bat où le vampire se lamente de l’omniprésence de créatures mécaniques à la place d’êtres de chair et de sang, ou de Déchéances où le vampire affronte une apocalypse zombie, le mélange ne m’a jamais paru très heureux. Même dans Si tous les rois de la terre, malgré l’idée séduisante de situer les vampires parmi les hautes têtes couronnées de l’empire napoléonien, avec urgence à les cacher, et malgré une plume particulièrement raffiné, j’ai peiné à retrouver un motif vampirique convaincant.
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Vampire malgré lui - Anthologie

Les vampires sont t'il vraiment tout beau , tout gentils ?

Les reponses dans ce recceuil de nouvelles
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Les Anges de l'Ombre

J'ai tout de suite était attirée par la couverture... Puis le résumé était assez tentant il faut l'avouer, talent culinaire inquiétant ? Chatter sur le net avec un vampire ? J'ai été curieuse...

De plus c'est un recueil de nouvelles, on peut donc s'arrêter sur une nouvelle pour continuer une autre lecture en parallèle etc.

J'ai été surprise de découvrir une écriture tendance XIX siècle, mais je m'y suis habitué et ai découvert de belles histoires ! Ce qui m'a le plus marqué, c'est la façon dont Malaïka Macumi décrit les personnages, les objets... C'est d'un réalisme... Chaque détail est écrit noir sur blanc.

J'ai en plus eu la chance de rencontrer l'auteur qui est d'ailleurs très gentille. Pour résumé, c'est une lecture que je ne regrette pas !

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Dames de lune, fées des brumes

Extrait :

"dans l’ensemble, c’était un très beau moment de lecture à lire. J’avoue avoir passé moins de temps sur les illustrations, qui illustraient le conte à chaque fois mais il fallait avoir du recul pour tout comprendre. L’idée était toujours là, mais je me suis plus intéressée aux écrits qu’à elles.



Bref, c’est un bel investissement à faire pour toutes celles et ceux qui aiment rêver."
Lien : http://nyx-shadow.blogspot.f..
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Le dévoreur d'âmes

Anna a failli mourir et depuis, elle est tourmentée par des visions de l'enfer, croit apercevoir des fantômes et a perdu l'usage de la parole. On pourrait croire que ses visions ne sont que les effets secondaires d'une commotion. Mais le fantôme qu'elle aperçoit correspond en tous points à une personne connue des domestiques. Dans une Bretagne hantée et pleine de superstitions et de croyances, Malaïka Macumi nous emmène dans un roman sombre et haletant.

L'idée de base -une expérience de mort imminente- me semblait intéressante mais je ne voyais pas comment on pouvait en faire tout un récit. Ce n'est en fait qu'un point de départ. Et je peux difficilement répondre à cette question sans spoiler tout. Mais en résumé : l'histoire avance, vite, fort et on ne s'ennuie pas. Cette novella est faites pour les amateurs de rituels sataniques et d'horreur victorienne.
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Vampire malgré lui - Anthologie

... Certains ont choisi de garder les caractéristiques des vampires pour les associer à des situations déroutantes, d’autres de totalement sortir de la vision d’un protagoniste ténébreux et dangereux pour nous offrir des personnages hauts en couleur et inattendus. Quelques récits m’ont plu emballée que d’autres, et un seul m’a plutôt déplu.....
Lien : http://www.sariahlit.com/201..
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Vampire malgré lui - Anthologie

Voilà un recueil de nouvelles qui me réconcilie avec le genre car à part Edgar Allan Poe, les nouvelles et moi c'est souvent compliqué et d'autant plus quand on a plusieurs auteurs mais là ça marche vraiment bien. Sur les 12 nouvelles, j'ai eu 2 gros coups de coeur, 2 déceptions et le reste de belles découvertes. Je recommande ce petit recueil qui réussit son pari de nous présenter des vampires qui changent des clichés actuels.
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Dames de lune, fées des brumes

Une note donc positive, un ensemble cohérent où l'on a diverses visions du thème abordé, interprété par des plumes talentueuses et qui savent nous emmener dans leur monde.
Lien : http://themidnightangel.cana..
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