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Critiques de Mamen Sànchez (83)
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La gitane aux yeux bleus

Un livre sympathique, pour une matinee tranquille, avec un chocolat epais et des churros, ou pour une après-midi tranquille, avec un the earl grey et des scones a la confiture de framboises, ou pour une soiree tranquille, avec un rose de Navarre et des gambas al ajillo. le melange de traditions culinaires vous ebouriffe? Ce livre vous calmera.



Qu'est-ce que nous avons la?



1 :

Un anglais tres oxfordien, tres snob, qui se perd dans l'Espagne. Qui s'amourache d'une espagnole tres typee et par elle et pour elle d'une espagne du sud mythifiee, bien qu'il n'en supporte pas le climat.

L'occasion pour l'auteure de se moquer gentiment et de l'esprit british et de l'esprit flamenco.



2 :

Une legere intrigue ou un policier de quartier est a la recherche de l'anglais (disparu?) puis d'un malfaiteur qui seduit des femmes pour les tyranniser et les utiliser a ses fins.

L'occasion pour l'auteure de caricaturer la police espagnole.



3 :

Tout commence par cinq femmes qui editent une revue litteraire commanditee par un grand groupe anglais. La maison anglaise veut fermer la revue et envoyer les femmes au chomage.

L'occasion pour l'auteure de venger Trafalgar tout en servant de grands noms de la litterature en tapas.



4 :

Tout ca ne rend pas triste mais fait tres agreablement passer le temps, et des qu'on a l'impression que l'auteure s'essoufle elle saisit l'occasion de nous servir un nouveau passage epice avec doigte, qui reussit a faire eclore des sourires (et une de ces faims…) (et des bourgeons printaniers aussi? Soyons larges… aussi).



Bon, c'est fini. On se sent bien? Leger de corps et d'esprit? (Une petite faim, quand meme…?) Alors c'est ca un livre feel good? (je ne sais plus ce que je raconte…)



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La gitane aux yeux bleus

Merci à visages qui m'a confiée "la gitane aux yeux bleus" pour quelques jours.

J'étais prévenue, j'allais passer grâce à sa compagnie et ses quatre consoeurs, un moment vivant, parfois théâtral, et toujours très espagnol même si une note anglaise à travers Atticus va venir semer le trouble à Madrid dans l'agence librarte.

C'est léger, frais et cela fait du bien de se laisser entraîner par ce rythme torride. Pas de temps mort, ça parle, ça chante, ça court, ça va vite, ça vit. Tout est fort à l'image de flamenco.

Ce livre est une invitation à partir à Grenade et Madrid.

Merci Mamen Sanchez pour ce moment de détente. Votre roman plein d'humour et d'énergie m'a fait sourire m'a mis l'eau à la bouche et m'a refait visiter en mémoire Madrid et Grenade, deux villes que j'affectionne vraiment.
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La gitane aux yeux bleus

Quelle fraîcheur ce roman ! Je remercie infiniment les éditions du Mercure de France et Babelio pour cette lecture. Je n'ai pas été loin du coup de coeur !



Dès l'incipit, je me suis demandée où j'étais tombée, croyant avoir entre les mains un "simple" polar à la sauce madrilène (ce qui m'intéressait déjà particulièrement). Je n'avais pas compris qu'en plus d'être un polar espagnol, ce roman était surtout une ode à la vie et à l'amour, avec des personnages fort en gueule et hauts en couleurs.



Les personnages sont d'ailleurs sans nul doute le point fort de La gitane aux yeux bleus. Tous formidablement incarnés, aussi différents les uns des autres qu'on peut l'être dans la vraie vie, ils donnent au récit toute sa saveur.



Bien-sûr, la plume de l'auteur n'est pas en reste. Avec un humour décapant, qui joue beaucoup sur l'absurdité de certaines situations et qui frôle la caricature, Mamen Sanchez déroule son style enlevé et cocasse avec brio ! Sa plume, diablement savoureuse, pimente ainsi un récit déjà fort rocambolesque.



Si le point de départ du roman est la disparition d'Atticus Craftsman, fils d'un riche éditeur londonien, on comprend vite que Mamen Sanchez ne s'arrêtera pas en si bon chemin. Vous trouverez dans ce roman plusieurs thèmes abordés, a priori sans lien visible, mais ce serait mal connaître la dextérité de l'auteur à manier les fils de son histoire : la condition féminine, l'investissement professionnel, la maltraitance physique, la littérature (internationale), la mixité sociale madrilène, la vie familiale, l'amitié et, bien-sûr l'amour.



Elle nous offre d'ailleurs les débuts de deux beaux amours : l'un qui avance à petits pas et sans bruit, dans toute la sagesse de l'âge mûr, l'autre aussi fougueux et passionné que peuvent l'être la jeunesse et la vie tzigane. Mention toute spéciale à l'auteur pour la famille gitane dépeinte ici : enfin un langage et des moeurs qui sonnent justes à mes oreilles averties !



Je n'ai vraiment que du bon à vous dire de La gitane aux yeux bleus, n'ayant qu'à regretter un début un peu tiède peut-être, surtout au regard de tout le reste du roman qui ressemblerait plutôt à une valse effrénée, ou un flamenco du diable !
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La gitane aux yeux bleus

Que dire de ce roman ? Et comment l'étiqueter ?

Tout d'abord qu'il m'a fait un bien fou pendant cette semaine où l'ambiance à mon travail me plombait le moral!

Quant à L'étiquette je m'autorise à en créer une : comedisociopolaromance!

Avec une plume légère , pleine d'humour ,et prompte à une caricature jamais grossière mais débordante des milles petites choses qu'on aime retrouver à Madrid ou en Andalousie, Mamen Sanchez nous embarque dans une histoire aussi plaisante qu'improbable!

Alors qu'Atticus, jeune londonien de très bonne famille, accepte à contre cœur de se rendre à Madrid pour annoncer aux cinq femmes qui gèrent les bureaux de Librarte, leur licenciement, il se retrouve happé par un tourbillon passionné et passionnant, déclenchant malgré lui une enquête policière puisqu'il est porté disparu. C'est au rythme du flamenco,dans les odeurs de churros mais également sous contrôle de Tolkien ,de Lorca et Hemingway que j'ai suivi avec bonheur les passions multiples et variées de tous les personnages qui accompagnent La gitane aux yeux bleus !
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La gitane aux yeux bleus

Je remercie chaleureusement les éditions Mercure de France et Babelio pour l'envoi, dans le cadre d'une masse critique privilégiée : La gitane aux yeux bleus de Mamen Sànchez.

Cette lecture m'a emmené en Espagne, notamment à Madrid.

L’inspecteur Manchego est sur la trace d'un jeune anglais dont le dernier message à son père était :

« Papa, laisse-moi faire. Je maîtrise la situation. »

Atticus est venu en Espagne voir ce qui se passait dans la boîte d'édition dirigée par son père. Dans l'antenne de Madrid, nous découvrons cinq femmes prêtes à tout pour garder leur travail.

En bon Espagnol, l’inspecteur Manchego a tout de suite identifié d’où provenait le message envoyé par le jeune homme : d’une boîte de flamenco.

Pas de quoi s’alarmer, donc, quand un riche éditeur londonien, flanqué d’un interprète, vient, très inquiet, lui annoncer que son fils, la trentaine, bien sous tous rapports, a disparu à Madrid depuis plusieurs semaines, après ce dernier fameux appel.

Enlevé ? Séquestré ? Blessé ? Tué ? Mais non, il y a forcément une femme là-dessous.

Et quelle femme...

La gitane aux yeux bleus est un très excellent roman qui m'a fait passé un très bon moment de lecture. J'ai pris plaisir à le lire presque d'une traite pendant mes vacances.

Nous découvrons des anglais très... anglais lol Atticus est accroc au thé, quitte à en chercher à son goût en plein milieu de l'Espagne. Sa mère est une anglaise pure souche, c'est un personnage qui m'a beaucoup amusé. Son père a lui aussi un balai coincé... je ne vous dirais pas où lol Ces trois personnages sont très intéressants car ils contrastent avec les espagnols, qui eux ont un sang sacrément chaud.

Les cinq femmes espagnoles travaillant pour Atticus et sa famille sont géniales. Elles ont chacune une sacré personnalité, il est impossible de s’ennuyer avec elles. Toutes m'ont plu, je ne peux pas dire que j'en ai apprécié l'une plus que l'autre.

Quand à l'inspecteur Manchego, c'est quelque chose lui aussi :)

Ce fût un plaisir pour moi de partir avec tout ce petit monde en Espagne, à défaut de pouvoir y aller pour de bon :)

Les personnages sont bien décrits, même s'il y en a quelques uns leur psychologie est assez creusée.

L'histoire est simple mais très bien ficelée. Il y a de l'humour, du suspense, des surprises. Tout est réuni pour me captiver.

J'ai adoré ma lecture, je n'aurais pas eu l'idée de le lire sans babelio et cela aurait été dommage !

Ma note : un gros cinq étoiles.
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La gitane aux yeux bleus

J’ai eu un véritable coup de cœur pour ce superbe roman. Il n’est pas facile de le résumer tant il s’en passe : action, quiproquos, mensonges, retournements de situation. 380 pages denses mais que l’on lit avec plaisir.



Atticus est un jeune anglais, travaillant dans l’entreprise de son père. Il doit se rendre en Espagne pour licencier 4 femmes qui travaillent pour une revue littéraire. Mais elles vont lui donner du fil à retordre….



C’est un roman drôle, frais qui donne vraiment le sourire. L’intrigue est vraiment bien menée et j’ai adoré les multiples rebondissements. Les personnages sont tous plus attachants les uns que les autres, les stéréotypes sur les espagnols et les anglais sont tellement gros qu’ils prêtent eux aussi à sourire. En tout cas, ça donne vraiment envie de découvrir Grenade et sa région.



Et le petit plus : beaucoup de références littéraires viennent ponctuer la lecture pour le plus grand bonheur de tous les amoureux des livres.



J’espère vraiment que d’autres romans de Mamen Sanchez seront traduits.


Lien : https://missmolko1.blogspot...
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La gitane aux yeux bleus

Ce roman se déroule de nos jours, en Espagne, à Madrid puis à Grenade.



Atticus Craftsman, trentenaire, fils d'un riche éditeur londonien, est chargé par son père d'aller à Madrid fermer une antenne qui ne fonctionne pas bien : "Librarte". Atticus est un personnage attachant, ancien sportif de haut niveau, addict au thé Earl Grey de Twinings, et à 5 romans érotiques qu'il emporte toujours avec lui.



A Librarte il rencontre les 5 employées : Berta, Asuncion, Maria, Gaby et Soléa. Toutes les 5 ont besoin de ce travail, et vont manigancer un plan pour empêcher Atticus de remplir sa mission.



Il part à Grenade avec Soléa et ne donne plus de nouvelles à ses parents.



Au bout de 3 mois, Marlow Craftsman s'inquiète et fait appel à la Police Espagnole pour retrouver son fils disparu. L'inspecteur Manchego, qui s'imagine ressembler à "l'immortel Don Quichotte de la Mancha", est chargé de l'enquête.



A Madrid, Manchego va enquêter auprès des employées de Librarte, pour tenter de découvrir la vérité sur la disparition d'Atticus.

A Grenade, Atticus est accueilli dans la famille (nombreuse et soudée, de Soléa. Lui, l'Anglais, froid et distant, est reçu comme un roi par une famille chaleureuse. Remedios, la grand-mère de Soléa, l'adopte très vite et le baptise "Tico".



J'ai beaucoup apprécié ce roman, pour le choc des cultures, Britannique et Espagnole ; pour l'amitié entre les employées de Librarte ; pour les différentes histoires d'amour ; pour la chaleur, l'amour, l'inventivité de Remedios ; pour le thé aphrodisiaque de la sena Candela -qu'y avait-il dans le thé de la sena Candela ? ; pour l'humour et le talent de Mamen Sanchez qui nous emmène dans une histoire rocambolesque, truffée de références littéraires, d'amour et d'espoir.
Lien : http://www.unebonnenouvellep..
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La gitane aux yeux bleus

"La gitane aux yeux bleus" est une lecture fraîche, au texte fluide et humoristique dans laquelle divers personnages font leur apparition.



Nous avons d'abord l'inspecteur de police, un homme qui connaît son métier et sait mener de front ses investigations. Madrid et ses quartiers n'ont aucun secret pour lui. Manchego est un bon bougre, un "Colombo" à l'espagnole.



Puis nous avons Atticus, le disparu, un héritier qui, malgré sa bonne éducation anglaise, sait se laisser vivre et profiter.



Enfin, du côté des femmes, nous avons Soléa, Maria, Gaby, Berta et Asuncion. Elles travaillent à la "Librarte", succursale d'une grande maison d'édition, dont le siège se trouve à Londres. Lorsque Atticus se présente, elles comprennent vite que leur avenir est en jeu et ne vont pas rester les bras croisés.

Travailler à la "Librarte" est toute leur vie. Un licenciement pourrait les anéantir, il est hors de question que cela arrive.

Alors elles se réunissent et mettent en place un stratagème.

Elles sont dynamiques, naturelles et pleine de vie.



L'intrigue est bien ficelée.

Les personnages sont hauts en couleurs.

Les personnalités se précisent au fur et à mesure de la lecture.

Les vérités se dévoilent.



Le périple entre Madrid et Grenade, à la poursuite du trentenaire est plein de rebondissements.

Mais qu'est-il donc arrivé à ce jeune londonien, sans lien ni attache en Espagne ?



"La gitane aux yeux bleus" est une lecture idéale pour l'été. L'histoire se lit vite et bien. Un livre que je conseille vivement.

A glisser dans la valise et à lire au soleil avec un bon cocktail !
Lien : http://labibliothequedemarjo..
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Bienvenue à la charmante pension de Cecilia D..

La couverture et le titre me faisaient de l'oeil, même si je ne savais pas à quoi m'attendre. J'ai passé un moment agréable, la plume de l'auteure est fluide et l'histoire pleine d'humanité. On va de surprise en surprise, une intrigue se met en place, ce qui rend la lecture addictive... Cependant, j'ai trouvé que certaines situations étaient assez improbables.

Si vous aimez les secrets, les histoires d'amour et les secondes chances qu'offre la vie, alors laissez vous séduire par cette charmante pension espagnole haute en couleurs !
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La gitane aux yeux bleus

Quand l’éminent Mister Marlow Craftsman pousse la porte du bureau de l’inspecteur Manchego à Madrid, le policier sent qu’il s’apprête enfin à vivre l’enquête de sa vie, las des menus larcins qui occupent ses mornes journées.



Qu’est-il arrivé à Atticus Craftsman, le fils du magnat de l’édition ?

Mandaté par son père afin de mettre fin à leur filiale de Madrid, le Librarte, le golden boy de la famille n’a plus donné de nouvelles depuis plusieurs semaines après un mystérieux coup de fil dans lequel il prétend « maîtriser la situation. »

Une fermeture que les 5 employées du Librarte entendent bien empêcher en échafaudant un plan bien ficelé qui allie charme et ruse.

Le charismatique Atticus, amateur d’Earl Grey et aristocrate made in UK est loin d’être le patron froid et insensible « typiquement anglais » que les femmes s’apprêtent à rencontrer.

Alors où se trouve-t-il maintenant ?

Peut-être s’est-il tout simplement perdu dans les yeux bleus de la belle Soléa, la jeune gitane envoûtante qui l’a entraîné dans son antre à Grenade afin de le distraire de ses obligations ?

Atticus, alias « Tico », est métamorphosé depuis qu’il a goûté au fameux de thé de la Sena Candela. La rencontre entre leurs deux mondes sera fracassante et la fin rocambolesque.



Coup de cœur pour ce roman original traduit de l’espagnol qui nous emmène dans les ruelles de Madrid où il fait si bon vivre, balayées par un vent de légèreté typiquement hispanique où se mêlent amitié, amour et humour. Le tout emmené par la plume subtile de Mamen Sanchez qui nous fait le portrait de personnages particulièrement attachants.



Je remercie Babelio et les éditions Mercure de France pour ce savoureux roman qui se laisse lire comme une bulle de fraîcheur !

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La gitane aux yeux bleus

Madrid, de nos jours. Une antenne locale d'une maison d'éditions anglaise est menacée de fermeture car pas assez rentable, et surtout sa revue culturelle version espagnole n'a pas trouvée son public. C'est ainsi que débarque le fils du patron, tout droit venu d'un cottage dans la campagne anglaise, afin d'annoncer aux employées la fermeture définitive de leur local et donc leur licenciement. Ça sera sans compter sur ces femmes fortes qui entendent bien garder leur travail ! Il y a Berta, la boss, célibataire depuis toujours, Asuncion qui a du mal à se remettre de sa séparation, Maria qui galère entre son travail et ses enfants, Gaby qui cherche à avoir un enfant mais qui n'y arrive pas, puis Solea l'andalouse aux yeux bleus qui sait déjà qu'un jour elle écrira un roman. Problème, Atticus tout juste arrivé dans la capitale espagnole disparaît, sa famille s'inquiète et son père mandate l'inspecteur Manchego sur cette mystérieuse affaire. Comment dire que l'inspecteur Manchego n'est pas le plus dégourdi de sa profession !



Cette joyeuse bande de personnages a animé mes quelques heures de lecture ! L'écriture n'est pas extraordinaire (peut-être est-ce du à la traduction), mais alors les péripéties narrées ne manquent pas de piment et c'est ce qui fait la grande force de ce roman ! Les personnages sont hauts en couleurs et une chose est sûre on ne s'ennuie pas en leur compagnie. Et puis concrètement ça fait du bien de lire un roman positif et lumineux. J'en suis ressortie toute pimpante !



Un grand merci aux éditions Mercure de France et à Babelio pour l'envoi de ce livre dans le cadre de la dernière Masse Critique ! Coup de cœur !
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La gitane aux yeux bleus

Voici un roman sans prétention, amusant et qui détend.

Atticus, jeune anglais bien né est envoyé à Madrid pour fermer la petite filiale ibérique de l'empire de son père et dont les comptes sont fortement déficitaires. Une mission qui va tourner à la grande aventure de sa vie pour Atticus.

Il va se trouver confronté aux 5 femmes salariées formant l’équipe éditoriale qu’il est chargé de démanteler. Bien décidées à ne pas se laisser faire, elles vont élaborer un plan pour détourner le fils du patron de sa mission.

Il va être question de choc culturel, de choc gastronomique, d'amitié, d'amour, de solidarité.

On passe un bon moment à lire ce roman qui ne se prend pas au sérieux. On sourit, on se relaxe et cela fait du bien surtout en ce moment.
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La gitane aux yeux bleus

Un roman rafraîchissant et plein d'humour, mais abordant tout de même des thèmes importants.

Alors qu'Atticus Craftsman est envoyé par son père à Madrid pour fermer la revue "Librarte", succursale de la maison d'édition familiale jugée pas assez rentable, il disparaît subitement. Son père, inquiet de ne plus avoir de nouvelles et de ne pas réussir à le joindre, entame une enquête en Espagne pour essayer de le retrouver.

A Madrid, nous découvrons Berta, Maria, Soleà, Gaby et Asuncion, les 5 employées de la revue. Ces 5 femmes, toutes d'âge, de situation et de personnalités différentes n'en sont pas moins devenues très amies. Elles décident donc de faire front face à la menace de fermeture.

L'inspecteur Manchego est quant à lui chargé de l'enquête sur la disparition d'Atticus et fera le lien entre les différents protagonistes.

Mamen Sànchez nous livre un roman original, bien écrit où l'on respire l'air madrilène en découvrant le passé et le quotidien de tous nos personnages. Des personnages d'ailleurs tous très attachants. J'ai passé un très bon moment à suivre cette enquête et je remercie Babelio et les éditions Mercure de France pour son envoi dans le cadre de l'opération Masse Critique. Un roman que je recommande vivement !
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Bienvenue à la charmante pension de Cecilia D..

Mon premier roman espagnol, haut en couleur comme ce beau pays 🇪🇸



Cécilia est une avocate de 43 ans, célibataire et sans enfants.

Elle ne se remet pas de sa séparation et elle quitte son appartement luxueux du centre ville qu'elle laisse à son ex conjoint pour emménager dans la maison de son enfance fermée depuis le décès de ses grands parents . Elle décide de lui faire peau neuve et de la transformer en pensionnant pour étudiantes .

Elle qui avait une vie très rangée la voilà par mont et par vaux avec maçon, gouvernante, homme à tout faire pour mener à bien son projet .



Elle va choisir 3 étudiantes, Ivana une russe magnifique à rendre jalouse Miss Univers , Catalina une espagnole espiègle qui veut tout savoir sur tout et Noelia une petite aristocrate espagnole à l'allure chétive et fragile .

Des jeunes filles à l'apparence trompeuse, trop belles, trop bourgeoises, trop malines, pour ne pas cacher des secrets familiaux refoulés et un caractère bien affirmé .

Cécilia est loin de s'imaginer à quel point cela va changer sa vie ainsi que celles des autres .



Dans les rôles du maçon, du clandestin, de la gouvernante ou des 3 belles étudiantes donnez moi le nom du coupable :)

Mensonges, vols, secrets, aventures, mariages blancs, grossesses dissimulées, c'est un enchaînement infernal dans cette petite pension où finalement toutes ces femmes vont unir leur solitude pour panser leurs blessures respectives et cette solidarité féminine va les guérir et leur montrer le chemin du bonheur .



Cécilia ne va pas être au bout de ses surprises avec cette maison qui renferme tant de secrets et dont l'âme de ses grands parents cherche à tout prix à lui faire accomplir ce qu'ils n'ont pas réussi à faire de leur vivant ....

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La gitane aux yeux bleus

Louis Mariano l’avait chanté pour elle, Mamen Sànchez l’a écrit pour elle. Un roman dédié à la communauté gitane, à l’Andalousie, à l’Espagne. J’adore l’Espagne ! J’adore la langue espagnole ! Alors, pensez-vous, me lancer dans ce roman était une évidence ! Et c’est grâce aux équipes de Babelio et à leur opération Masse Critique que j’ai pu le découvrir.



En lisant le résumé de ce roman, je m’attendais à un polars espagnol. Je ne suis pas fan des polars (que je trouve souvent trop longs, à mon goût), du coup j’avais un peu peur. D’autant plus que le début est assez longuet …



Mais au bout de quelques pages, revirement de situation. On entame une partie de flamenco particulièrement rythmée. Adiòs le polars espagnol et Bienvenidos au roman contemporain espagnol. Parce que c’est ce qu’il devient ! C’est l’histoire de la vie, tout simplement. Des personnes qui quittent leur village natal pour tenter leur chance professionnelle en ville, se retrouver confronter aux difficultés citadines ainsi qu’aux problèmes de cœur et de famille.



Ce roman, finalement, c’est celui de Solèa, la jeune gitane aux yeux bleus. Une jeune femme qui invente un mystère de poétique au fils de son patron sans savoir qu’un réel et secret mystère réside dans son histoire de famille. Parce qu’une gitane aux yeux bleus, avouons-le nous : c’est peu courant !



Vous l’aurez compris, c’est un roman qui est très agréable à lire. Autant par le genre que par le style d’écriture. L’auteur a caricaturé ses personnages, ce qui rend le tout très drôle et très frais.



Petit bémol (parce qu’il en faut toujours un) : il m’a quand même manqué d’ambiance espagnole, de chaleur, de nourriture, de danse. Il m’a manqué de langue espagnole. Certes, il y a quelques mot ici et là, mais pas suffisamment à mon goût. J’avais envie de me noyer dans l’Espagne. De m’évader rien qu’en tournant les pages. De voyager.

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Bienvenue à la charmante pension de Cecilia D..

Je suis immédiatement entré dans l'histoire. C'est avec grand plaisir que j'ai rencontré cette « famille » qui, par le courage et l'amitié, s'est apprivoisée et bâtie. Ce livre nous raconte un récit de femmes, de secrets mais aussi d'espérance et de persévérance. Une lecture cocooning, rythmée et passionnante. J'étais très attaché à ces personnages que je trouvais touchants et émouvants dans leur quête de bonheur. Une belle histoire qui donne du réconfort au cœur et où l'amour et l'amitié dominent.
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La gitane aux yeux bleus

Je suis particulièrement friande en cette saison de ce genre de roman tout à fait dépaysant mais surtout tout à fait bien écrit.

J'entends par là qu'on peut s'évader de manière livresque tout en se nourrissant de romans aux qualités littéraires indéniables.

J'avais très hâte de me plonger dans La Gitane aux yeux bleus, de me retrouver au coeur de la péninsule ibérique, de me régaler encore et encore de ses lieux, de ses moeurs et de cette ambiance vive et colorée comparable à nulle autre pareille.

Titillant nos cinq sens à merveille, on se délecte immédiatement de cette plume magnifique et enjouée, aussi immersive que percutante, aussi poétique que réaliste. J'y ai perçu de la légèreté et de l'allégresse, elle manie l'art des mots et des constructions avec une finesse rare.

J'ai fait connaissance avec les personnages, un panel bigarré de personnalités variées, travaillées et intéressantes offrant un voyage des plus inoubliables. La touche britannique qui vient s'ajouter au cocktail espagnol tombe à point nommé, comme la cerise sur le gâteau. On ne peut que s'attacher à eux, avoir envie d'en savoir plus et de se sentir traversé par leurs propres sentiments, le tout faisant naître en nous une empathie délicieuse.

On découvre leurs existences, leurs tourments, leurs joies. Incroyablement crédible, ce scénario séduisant nous fait virevolter et passer un merveilleux moment avec eux, savourant leur résilience, partageant leurs peines comme leurs sourires.

L'intrigue démarre par une disparition et au fil de l'enquête – véritable prétexte à nous amener avec profondeur des thèmes puissants, sociétaux et contemporains – elle devient source de réflexion, encore une fois simple détonateur d'un feu d'artifices d'émotions.

Ce roman est d'une beauté pure, d'une intensité particulière, j'ai fait tourner les pages avec frénésie comme portée par le vent, celui-là même qui fait danser les volants des danseuses de flamenco et nous enivre du feu de la vie.

À lire et à relire, porteur de bonheur il ne peut que nourrir le coeur et l'âme avec voluptés et caresses estivales.

Bonne lecture, belle rencontre avec la gitane et les autres, bon voyage en Espagne ! Olé !
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La gitane aux yeux bleus

Quand Babelio m’a proposé de découvrir ce roman, je n’ai pas hésité une minute, le résumé m’ayant tout de suite intriguée. Et très vite, j’ai compris que l’auteur allait me faire passer un bon, non, un excellent moment de lecture auprès de personnages hauts en couleur !



Atticus, fils prodigue d’un ponte de l’édition anglaise, est envoyé par son père en Espagne afin de fermer la revue Librarte, un gouffre financier. Mais avant de pouvoir tourner la page de ce retentissant et désagréable échec commercial, il doit licencier en bonne et due forme les cinq employées à temps plein. Une mission pas très agréable, mais en apparence assez simple, qui va toutefois prendre un tournant quelque peu inattendu ! Les cinq femmes travaillant pour la revue ne sont, en effet, pas décidées à partir sans tenter de sauver leur outil de travail dont elles ont toutes, pour des raisons différentes, besoin. Et pour ce faire, elles ont fomenté un plan aussi audacieux que loufoque.



Est-ce que ce plan a quelque chose à voir avec la disparition d’Atticus qui conduira son père à solliciter l’inspecteur Manchego ? Je vous laisserai le soin de le découvrir, mais ce qui est certain, c’est que vous pouvez vous attendre à être embarqué dans une aventure complètement extravagante qui ne manquera pas de vous surprendre et de vous arracher de nombreux sourires et éclats de rire. Je me suis ainsi beaucoup amusée à remonter la trace d’Atticus, l’auteur ne ménageant pas ses effets de surprise et multipliant les situations rocambolesques durant lesquelles les différences culturelles entre Anglais et Espagnols sont mises en avant avec beaucoup de charme et d’humour. Quand le flegme britannique et le côté hautain et guindé de l’aristocratie anglaise rencontrent la flamboyance et la chaleur espagnole, cela fait quelques étincelles ! Certains dialogues et échanges valent ainsi leur pesant d’or et me resteront probablement longtemps en tête… Le trait est parfois forcé et flirte avec la caricature et les clichés, mais ça semble complètement assumé et fait sans excès, ce qui rend le tout savoureux à souhait.



Le rôle de l’inspecteur volontaire, mais avec un côté un peu boulet, apporte aussi pas mal de comique à l’histoire d’autant que Manchego ne fait rien pour qu’on ait envie de le considérer avec sérieux. Vous auriez l’idée vous en tant que policier d’engager un cambrioleur pour éviter de passer par une voie plus classique, mais plus longue, ou d’aller acheter des cotons-tiges pour faire un test ADN ? Beaucoup d’humour, de bonne humeur et de légèreté donc dans ce roman qui est loin d’être un banal roman policier, la disparition d’Atticus ne servant que de prétexte à une intrigue pleine de mordant dans laquelle l’amitié revêt une place primordiale. Je parle d’amitié au singulier, mais elles sont pourtant plurielles, Berta, Soleà, María, Asunción et Gaby étant très proches. Ces femmes ont des parcours professionnels et personnels très différents, mais elles ont pourtant réussi à aller au-delà de leurs différences pour développer une jolie complicité.



Cette galerie de femmes au tempérament varié est probablement l’atout charme de ce roman puisqu’il est impossible de ne pas se prendre d’affection pour ces dernières et de leur souhaiter le meilleur. J’ai toutefois eu un peu de mal avec María qui m’a semblé considérer avec une certaine nonchalance des actes discutables sur le plan moral et pénal même si on lui accordera des circonstances atténuantes. J’ai eu, à l’inverse, un coup de cœur pour Berta, la patronne de la revue qui veille avec beaucoup de bienveillance sur les autres femmes de son équipe. Le traitement que lui réserve l’auteur m’a vraiment séduite et m’a même donné quelques papillons dans le ventre ayant trouvé cette femme très touchante dans sa relation avec un autre protagoniste.



Tout au long du roman, on apprend donc à connaître ces femmes, ce qui est également l’occasion pour l’auteur d’aborder, sans pathos et avec une certaine douceur, une multitude de sujets : l’amitié, l’amour, l’adultère, la trahison, le mensonge, le pardon, le désir de maternité non assouvi, la maltraitance physique et psychologique, les secrets de famille, la famille… En ce qui concerne la famille, les lecteurs auront, tout comme Atticus, l’occasion de découvrir celle de Soleà. Une expérience plutôt inoubliable ! Exubérants, chaleureux et accueillants, les membres de la famille de la jeune femme ne manquent ni de présence ni de panache même si c’est probablement la grand-mère qui m’a le plus marquée et touchée. Difficile donc de ne pas succomber au charme de cette grande famille, et ce n’est pas Atticus qui vous dira le contraire.



Issu de l’aristocratie anglaise qui considère toute forme de démonstration affective comme un signe de vulgarité, notre jeune Anglais aurait pu être tenté de prendre la poudre d’escampette devant toutes ces embrassades et effusions tellement peu anglaises. Mais de fil en aiguille, on le découvre de plus en plus attaché à des us et des coutumes très éloignés de ses habitudes, mais qui le rapprocheront d’une certaine jeune femme au regard envoûtant. L’évolution d’Atticus se révèle spectaculaire bien que plus amusante que crédible, l’auteur jouant habilement avec cette idée de « l’amour qui transforme » pour la pousser à son paroxysme. Pour ma part, j’ai apprécié ce changement, mais je ne vous cacherai pas que l’Atticus version anglaise, qui ne se déplaçait jamais sans sa bouilloire et son Earl Grey (bon du Twinings, mais personne n’est parfait) me plaisait plutôt bien. N’envisageant pas une journée sans mes trois tasses de thé réglementaires, je ne suis peut-être pas très objective sur ce point…



En plus d’avoir proposé une intrigue complètement loufoque et une truculente galerie de personnages, l’auteur multiplie les références littéraires et fait même intervenir, sous une forme inattendue, un auteur classique de fantasy qui a ici quelques tendances au voyeurisme. Les amoureux des livres, a fortiori s’ils aiment le thé et rire, devraient donc trouver leur bonheur avec ce roman qui se lit tout seul ou presque.



Il faut dire que l’auteur réussit à attiser l’intérêt des lecteurs dès les premières pages que ce soit grâce à une plume fluide et légère pleine d’humour ou l’alternance entre présent et passé qui ne peut que donner envie de comprendre les tenants et les aboutissants de la disparition d’Atticus. Les pages défilent donc toutes seules avant de nous offrir une conclusion à la hauteur de personnages hauts en couleur et des péripéties pleines de surprises d’un Anglais qui n’est peut-être pas aussi froid et guindé qu’il le pensait. Et si le bonheur n’était finalement pas dans le thé ?



Tendre, rocambolesque et pétillant, plus qu’un roman, une bouffée d’oxygène et de légèreté pour un beau voyage plein de saveurs entre Madrid et Grenade !
Lien : https://lightandsmell.wordpr..
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La gitane aux yeux bleus

Malgré ce que le résumé pourrait laisser croire, ce roman tient plus du roman contemporain que du policier.

Certes, il y a bien un policier dans l’histoire mais, sans aller jusqu’à dire qu’il ne sert à rien, il est plus un prétexte à rire qu’à voir appréhender des criminels.

Malgré des sujets parfois graves, parfois émouvant, l’auteur a une plume qui passe sans transition et sans difficulté de l’émotion à la quasi-absurdité.

On a donc des anglais en Espagne… et attention, des anglais très…anglais, vraiment très très anglais. Et puis pourvus de ces noms à coucher dehors (Marlow, Atticus…).

Quasiment tous les moments drôles et/ou absurdes ont lieu en présence de cette famille bizarre comme tout et se pensant le summum de la distinction et du bon goût.

En revanche toute l’émotion est ressenti en présence de l’une (ou plusieurs) des cinq femmes s’occupant de la version espagnole de la revue littéraire appartement à la famille anglaise.

Berta, Asunción, Maria, Gaby et Solea sont exceptionnelles. Chacune a son histoire, chacune ses problèmes, elles sont d’âges divers, ont des vies familiales différentes, mais sont soudées comme les doigts de la main.

Je ne saurais dire quel personnage j’ai préféré tant ils sont tous sympathiques (à part 1, mais il est là pour qu’on le déteste. Quant aux parents d’Atticus, s’ils ne sont pas à proprement parlé sympathiques, ils sont si involontairement drôles qu’ils entrent sans problèmes dans la catégorie « personnages appréciés »).

Dans les personnages secondaires, j’ai adoré plus que tout la grand-mère de Soléa, Remedios. Elle est vraiment géniale (comme tout le reste de sa famille, d’ailleurs).

J’ai vraiment beaucoup aimé ma lecture.

Quelqu’un a dit dans son avis que ce roman serait vraiment parfait pour être adapté au théâtre.

Je suis tout à fait d’accord, une pièce adaptée de ce roman serait surement géniale.

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Bienvenue à la charmante pension de Cecilia D..

C'est une histoire d'été que l'on lit facilement sans prise de tête; la lecture y est aisée; les chapitres courts, les personnages un peu téléphonés mais si l'idée est de passer un bon moment de lecture sans plus, vous y trouverez votre compte.

je n'ai pas ressenti grand chose, je ne me suis pas vraiment attachée aux personnages mais je pense que pour l'été, ce livre convient bien.

Par moments, j'avoue que j'ai trouvé le personnage central, Cecilia un peu niais. Mais c'est un avis personnel qui ne concerne que moi.





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