À l'inverse, faire comprendre au grand public le fonctionnement des bénéfices collectifs d'une banque d'affaires aussi complexe relève de la mission impossible. Ce type d'établissement ne collecte pas les dépôts, n'accorde pas de crédits aux ménages et ne recueille pas l'épargne des particuliers à l'exception des grandes fortunes. Le temple des capitaux n'a pas de contact direct avec le consommateur. Goldman Sachs est enfermé à double tour dans sa prison de l'invisible. Pour l'homme de la rue, son identité est insaisissable.