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Critiques de Marc Silvestri (25)
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Spawn, Tome 2 : Malédiction

Spawn, le guerrier de l'Enfer, continue de découvrir ses pouvoirs, mais alors qu'il croit avoir jusqu'ici agi pour le bien de ceux qu'il a aimés et qui le savent mort, il s'aperçoit que ses actes poussent maintenant J. Wynn, son ancien employeur, un être fourbe et impitoyable, à soupçonner et menacer Terry, mais aussi Wanda et Cyan...

Todd McFarlane dévoile un peu plus son héros, terré dans les bas-fonds de New York où sa présence suscite amitiés et camaraderie avec les clochards des ruelles, mais aussi interrogations des inspecteurs Sam Burke et Twitch Williams, et colère de la Mafia qui envoie à nouveau contre lui OverKill, le colosse cybernétique.

Les histoires se succèdent dans ce second intégrale qui penche clairement plus vers l'action. Les scènes de combats sont épiques, et les sombres pensées de Spawn s'enchaînent dans des dessins puissants aux angles parfois inattendus qui donnent toute sa profondeur à cette série.


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Cyberforce : Tin Men of War

Ce tome est le premier d'une série indépendante de toute autre. Il regroupe les épisodes 1 à 4, initialement parus en 1992/1993, écrits par Eric Silvestri, dessinés par Marc Silvestri qui a également encré les épisodes 1 & 2. Le 3 a été encré par Dan Panosian, le 4 par Scott Williams. Trevor Scott J.D., John Tigher et Rich Johnson ont également apporté leur aide à l'encrage. La mise en couleurs a été réalisée par Joe Chiodo, avec l'aide de Wendy Fouts et Paige Apfelbaum. Le tome se termine avec un prologue de 4 pages sur Styker paru dans Image 0, et les 4 premières pages de la série Strykeforce. Il comprend également des dessins en pleine page de Ripclaw, par Whilce Portacio, Mark Beachum, Jordan Raskin et quatre pages de développement de personnages.



Carin Taylor est en train de courir dans les rues désertes de New York pour fuir ses poursuivants, des individus en armure technologique menés par Ballistic (Cassandra Taylor). Du haut d'un immeuble de plusieurs étages, Ripclaw (Robert Bearclaw / Berresford) observe la scène en attendant le bon moment pour intervenir. D'un seul coup, il se jette en avant dans le vide, toutes griffes dehors. Dans la base de Cybertek, Dylan Cruise (Heatwave) et Chip sont en train de réparer un réacteur défectueux tout en demandant conseil à Timmie qui a effectué le diagnostic. Ils sont interrompus par l'appel de Ripclaw, et Heatwave répond qu'ils arrivent. Pendant ce temps-là, le mutant Bluestone tient un rassemblement électoral dans la grande salle d'un hôtel, effectuant une allocution dans le cadre de sa candidature au poste de maire de New York. Dans les coulisses, Morgan Stryker assure sa sécurité, et est en train de scruter les personnes présentes. Il repère un homme prêt à tirer avec un fusil à lunette, et il l'abat avant qu'il ne puisse faire feu. Il doit ensuite neutraliser plusieurs autres individus qu'il abat également. Leur chef parvient à s'enfuir dans la cage d'escalier, mais il se heurte à Cyblade (Dominique Thibaut).



Dans la rue, à l'extérieur de l'hôtel, un individu est parvenu à s'enfuir et il rejoint le véhicule où l'attend le chauffeur. Ce dernier démarre et prend de la vitesse, mais il se rend compte qu'un individu massif se dirige droit vers eux, de face : Impact (Boomer O'Shea). Ce dernier heurte le van de front qui tombe en morceaux sous la force d l'impact. Dans un autre quartier de New York, la troupe en armure est parvenue à coincer Carin Taylor : Ripclaw arrive juste derrière eux. C'est un carnage : les griffes du superhéros transpercent les armures comme du beurre. Les quatre hommes se retrouvent vite à terre. Carin est restée et remercie son sauveur. Il lui fait remarquer qu'elle aurait mieux fait de prendre la poudre d'escampette car Blue Leader est juste derrière eux, avec le reste de son équipe. Ballistic se lance en avant et tire avec son long fusil, alors que Ripclaw était en train de monter à une échelle de secours le long de la façade. Il retombe lourdement à terre avec Carin. C'est à ce moment-là qu'arrive Heatwave.



En 1992, sept des dessinateurs les plus vendeurs travaillant pour Marvel Comics prennent leur indépendance, fondent leur propre maison d'édition baptisée Image Comics, et lancent chacun leur série. Il s'agit de Jim Lee (WildC.A.T.s : Covert-Action-Team), Todd McFarlane (Spawn), Erik Larsen (Savage Dragon), Jim Valentino (Shadowhawk), Marc Silvestri (Cyberforce), Rob Liefeld (Youngblood) et Whilce Portacio (Wetworks). Image Comics fonctionne comme une maison d'édition chargée de la partie administrative à laquelle se rattachent les 7 studios correspondant formant autant de branches. Parmi eux, seuls Erik Larsen et Todd McFarlane ont continué à produire ou à faire produire leur série presque mensuellement. La carrière de Marc Silvestri a vraiment commencé à prendre de l'ampleur avec la série King Conan dont il a dessiné une quinzaine d'épisodes entre 1982 et 1985. Il a acquis un statut d'artiste phare avec la série Uncanny X-Men (scénario de Chris Claremont) dont il a dessiné 32 épisodes de 1987 à 1990, puis avec la série Wolverine (scénario de Larry Hama) dont il a dessiné 23 épisodes entre 1990 et 1992.



Le lecteur est donc plongé au milieu de l'action : Carin Taylor est poursuivie par une équipe de choc de Cyberdata, et les 5 membres de Cyberforce interviennent pour la tirer de leurs griffes. Ça défouraille dans tous les coins. Le combat reprend de plus belle quand une équipe de Cyberdata attaque la base Cybertek pour récupérer leur proie : leur équipe se compose de Ballistic, Killjoy, Megawatt, Buzzcut, Psychotron. Un peu plus tard, une troisième équipe fait son apparition : Splitzkrieg, Wyldfyre, Slam, ayant dérobé deux disquettes contenant un virus. Sans oublier la candidature d'un mutant au poste de maire de New York, Timmie (Totally Independent Mobile Machine Intelligence Experiment), Chip, C.C., et la deuxième apparition de Pitt, personnage créé par Dale Keown. Avec autant d'éléments, le scénariste n'a pas beaucoup de place pour faire exister les personnages, pour développer son intrigue, entre deux scènes de combat. Il est visible qu'il se focalise sur Robert Bearclaw en intégrant deux poèmes écrits par le personnage, et sur Carin qui cumule avec un père un abusif et une mère qui l'a laissée dans un orphelinat. Mais il est difficile de lui en vouloir car sa lettre de mission devait effectivement de concevoir des scènes avec un niveau de cool-itude élevé pour que le dessinateur puisse s'exprimer dans ce qu'il préfère dessiner.



Le lecteur est effectivement venu pour Marc Silvestri avant tout, et ce créateur a formé Image Comics avec les 6 autres pour pouvoir dessiner ce qu'il veut, toucher l'argent et conserver les droits de propriété intellectuelle du personnage, et rappeler que les comics sont un médium visuel et qu'il n'est que justice que les dessinateurs soient mis en avant. Le lecteur en prend plein la vue du début jusqu'à la fin avec des images bouillonnant d'énergie, des combats spectaculaires, et des personnages hauts en couleurs. Ça commence par le gros plan sur le visage de Carin dans une case qui occupe les deux tiers de la page : peau blanche, peut-être albinos, ou manipulation génétique, cheveux roux et tatouage en forme d'éclair au niveau de l'œil droit. Beaucoup d'autres personnages sont cools : Ripclaw avec ses griffes cybernétiques à l'extrémité de chaque doigt, Stryker avec ses trois bras droits (et oui, il a également un bras gauche), Impact et sa masse énorme, Ballistic et son décolleté jusqu'au nombril, Cyblade et sa grosse poitrine sans oublier son déhanché, Mother May I avec son décolleté et ses talons hauts, Slam avec sa petite taille et sa largeur d'épaules incroyable, etc. Alors finalement, c'est vrai que l'intrigue a une importance toute relative.



Les combats sont l'occasion pour les superhéros et leurs ennemis de poser soit avant de passer à l'attaque, soit en fonçant tête baissée de manière très cinétique. La narration visuelle embrasse donc toutes les exagérations des comics du superhéros, les conventions habituelles : Ripclaw qui saute depuis un immeuble de 4 ou 5 étages dans la rue sans crainte de se faire mal à la réception, Stryker avec ses 3 bras droits sans problème d'équilibre du fait de leur poids ou d'articulation faisant office de 3 épaules différentes, Velocity dont le mollet droit est transpercé par une lame et qui remarche sans soin quelques pages plus tard, sans oublier Splitzkrieg avec ses deux têtes et ses quatre bras (2 de chaque côté cette fois-ci) et bien d'autres encore. Ce n'est pas plus idiot que la majeure partie des superpouvoirs habituels de DC ou Marvel, mais les auteurs montent l'intensité de plusieurs crans jusqu'à l'absurde exigeant une forte augmentation de la suspension d'incrédulité consentie du lecteur pour pouvoir se repaître de ces pages spectaculaires. D'un autre côté, ce sérieux en pleine face est compensé à deux ou trois reprises par le très mignon garçon Timmie, et par le très improbable Slam rappelant que Silvestri sait aussi introduire des notes d'humour visuel. En débutant l'ouvrage, le lecteur note que le dessinateur s'est encré lui-même sur les deux premiers épisodes, attestant de son degré d'implication. Il voit qu'il a cédé cette tâche à un autre encreur pour les 2 épisodes suivants, et qu'il a fallu l'aide de 4 autres encreurs dans une mesure qui n'est pas précisé. Il remarque enfin que comme il arrive souvent dans les comics de superhéros, les décors deviennent vite les parents pauvres des cases, un camaïeu très coloré venant les remplir les arrière-plans.



Le tome se termine avec les 4 pages extraites d'Image 0, dans lesquelles Silvestri réalise des dessins fortement inspirés par Tim Sale, juste pour aboutir sur un dessin en pleine page de Stryker, sans réelle histoire. Les pages de Strykeforce sont dessinés par Brandon Peterson qui s'applique avec conviction pour dessiner comme Silvestri, avec un résultat très convaincant.



Ce premier tome constitue une étape historique dans le développement des comics aux États-Unis, indépendamment de sa qualité intrinsèque. C'est l'une des séries initiales de cette maison d'édition qui a entériné la possibilité pour des créateurs de conserver les droits de leurs personnages et de disposer d'une liberté sans équivalent chez DC ou Marvel. Grâce à cette prise d'autonomie de sept des artistes les plus vendeurs de l'époque, l'industrie des comics a également fini par se diversifier à un degré plus important et plus pérenne qu'auparavant. La lecture de ces 4 épisodes emmène le lecteur dans une aventure pleine de bruit et de fureur, avec de nombreux personnages sans beaucoup de personnalité, mais avec beaucoup de couleurs et pouvoirs pyrotechniques, dans une histoire rapide et spectaculaire, avec des dessins un peu chargés mais très dynamiques, laissant supposer que les prochains chapitres pourraient établir un univers riche et durable.
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Spawn, Tome 2 : Malédiction

« Spawn, tome 2, la malédiction » m’a replongé avec délice dans cette double atmosphère de surnaturel et de complexe polar à trois dimensions, celle du pouvoir secret et absolu symbolisé par Wynn, de celui plus rampant et corrompu du maffieux Twistelli et du dernier officiel de quelques policiers tenaces faisant ce qu’ils peuvent de Burke et Twitch.



Dans ce monde sombre parsemé de pièges mortels, Spawn évolue comme un poisson dans l’eau, oubliant ses propres problèmes le rongeant de l’intérieur (notamment son pacte de dupe avec Malebolgia) pour faire usage de ses pouvoirs afin d’aider ses proches qui le lui rendent parfois dans les situations plus désespérées.



Le scenario de Mac Farlane est solide, toujours très prenant avec de multiples rebondissements et de grandes scènes d’action.



Les dessins sont superbes, un véritable régal de couleurs et de puissance pure tout particulièrement lors de l’affrontement entre le tueur céleste et Spawn.



On en ressort revigoré, avec certes l’impression que même face aux pires arcanes du mal, une étincelle de bien et d’espoir parviendra toujours à émerger.



C’est à mon sens ce qui rend Spawn si touchant beaucoup plus que le coté beauf et relax du Hellboy des films.


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Décennies: Marvel dans les années 90 - L'X-plos..

Ce tome est le sixième dans la série d'anthologies publiées pour célébrer les 80 ans d'existence de l'éditeur Marvel Comics. Il comprend Excalibur 42, Wolverine 48, X-Factor 87, X-Men 27, Generation X 4, X-Man 5, Uncanny X-Men 328, X-Force 55, Deadpool (1997) 2, Cable 64. Jess Harold écrit une introduction d'une page qui revient sur les sorties de chacune de ces séries avec une densité d'information assez faible.



Excalibur 42 (Alan Davis pour le scénario et les dessins, encrage de Mark Farmer) - À Brighton en Angleterre, Gatecrasher présente au reste de l'équipe du Technet (Yap, Ferro², Joyboy, Numbers, China Doll, Ringtoss, Scatterbrain, Thug, Bodybag, Waxworks) sa nouvelle création : Hawd-Boiled Henwy. Ce dernier est lâché sur l'équipe d'Excalibur : Captain Britain (Brian Braddock), Nightcrawler (Kurt Wagner), Meggan, Shadowcat (Kitty Pryde), Phoenix (Rachel Summers), Lockheed, Widget. Non seulement, Excalibur va devoir affronter Technet, mais aussi Horatio Cringebottom et Bert le technicien. Wolverine 48 (Larry Hama, Marc Silvestri, Dan Green) - Accompagné par Jubilee (Jubilation Lee) et Harry Tabeshaw, Logan s'introduit la base abandonnée de Weapon X pour fouiller son passé. Premier artefact : sa Lotus Seven. X-Factor 87 (Peter David, Joe Quesada, Al Milgrom) - Un à un, les membres de X-Factor bénéficient d'un entretien avec le psychologue mandaté par Valerie Cooper : Rahne Sinclair, Pietro Maximoff, Lorna Dan, Guido Carosella, Jamie Madrox, Alex Summers, et Valerie Cooper elle-même. X-Men 27 (Fabian Nicezia, Richard Bennett, Bob Wiacek & Scott Hanna) - À Los Angeles, Hank McCoy, Anna Marie et Robert Drake sont au chevet de Josephine (Infectia). Ils vont ensuite inspecter le laboratoire du docteur Efferts où ils croisent le chemin de Threnody (Melody Jacobs).



Generation X 4 (Scott Lobdell, Chris Bachalo, Mark Buckingham) - Pendant les vacances d'hiver, sur une route du Maine, Sean Cassidy, Jubilation Lee, Angelo Espinosa, Everett Thomas et Monet Saint Croix doivent faire un détour qui les conduit à intervenir dans une prise d'otages dans une école. X-Man 5 (Jeph Loeb, Steve Skroce, Bud LaRosa) - Nathan Grey a atterri dans les Alpes en Suisse, et il se fait prendre en autostop à bord d'un poids-lourd. Uncanny X-Men 328 (Scott Lobdell, Joe Madureira, Tim Townsend) - Charles Xavier n'a d'autre possibilité que de reconnaître son échec à essayer de réhabiliter Victor Creed. Toutefois, Tabitha Smith essaye une dernière fois de discuter avec Creed. X-Force 55 (Jeph Loeb, Adam Pollina, Mark Morales) - Composée de Cable (Nathan Summers), Caliban, Domino, Meltdown (Tabitha Smith), Shatterstar (Benjamin Russel), Siryn (Terry Rourke) et Sunspot (Roberto da Costa), l'équipe de X-Force effectue une intrusion à bord du vaisseau amiral du SHIELD pour libérer un de leurs prisonniers. Deadpool 2 (Joe Kelly, Ed McGuinness, Nathan Massengill) - Weasel (Jack Hammer) a été enlevé, et Deadpool (Wade Wilson) s'introduit dans un centre de formation géré par Taskmaster pour le libérer. Cable 64 (Joe Casey, José Ladronn, Juan Vlasco) - Nathan Summers a accepté de donner une interview à Irene Merryweather pour retracer sa vie.



Comme pour les tomes précédents, le titre de ce sixième tome est explicite : pleins feux sur les mutants. En l'occurrence, le lecteur peut effectivement (re)découvrir des séries ayant laissé leur empreinte dans l'histoire très riche de ces superhéros : Alan Davis faisant preuve d'humour sur Excalibur, Larry Hama & Marc Silvestri réussissant à donner une identité propre à la série Wolverine, Peter David créant une itération très personnelle de X-Factor, Fabian Nicezia et Scott Lobdell étant devenus légitime en tant que successeurs à Chris Claremont, Jeph Loeb insufflant une personnalité spécifique à X-Man un produit dérivé et à X-Force un autre produit dérivé, Joe Kelly donnant une personnalité loufoque à Deadpool, et Joe Casey redonnant une cohérence lisible à Cable.



Le lecteur constate que ces épisodes peuvent encore se lire et se comprendre, même en disposant d'un faible bagage sur la continuité des mutants. Chaque épisode contient une histoire qui peut s'apprécier pour elle-même, même si le lecteur n'est pas au fait des détails de l'intrigue plus générale du personnage ou de l'équipe à ce moment-là de sa série, à l'exception de l'épisode de Wolverine nécessitant de savoir ce qu'est Weapon X (1991, de Barry Windsor Smith), et de l'épisode X-Man qui nécessite de savoir qui sont Cable et ses parents, et d'avoir des notions sur Age of Apocalypse. Le lecteur constate également que chaque épisode ou presque dispose de sa tonalité propre : humour absurde pour Excalibur, aventure et psychologie pour Wolverine, course contre la montre pour X-Men, fuite pour X-Man, mission impossible pour X-Force, humour gros sabot pour Deadpool. Au fur et à mesure, il se rend compte que plusieurs épisodes sortent du lot pour leur histoire ou leur tonalité. Il ressent le fait qu'Alan Davis éprouve une vraie affection pour les membres d'Excalibur et pour leurs adversaires. La personnalité graphique desdits personnages est impressionnante, et les adversaires ne sont pas forcément animés de mauvaises intentions. Le lecteur prend grand plaisir au décalage entre les costumes de superhéros et un antagonisme contre des mercenaires pas très compétents, ainsi que l'irruption d'un fonctionnaire très compétent.



Larry Hama et Marc Silvestri propose une version virile et pleine d'assurance de Logan, pourtant totalement dépassé par ses souvenirs, perdant pied petit à petit. Avec l'épisode de X-Factor, le lecteur s'aperçoit qu'il passe dans une classe au-dessus. Peter David réussit à s'affranchir du combat du mois pour des entretiens avec un psychologue, l'auteur se montrant très fin et perspicace dans sa manière de dépeindre les névroses et traumatismes des héros, leur donnant une épaisseur remarquable. Il bénéficie également des dessins de Joe Quesada, très habile à jouer avec les exagérations plastiques des années 1990 pour amener une dramatisation dynamique dans une suite de conversations. En outre le débriefing du psychologue à son commanditaire révèle les limites de ce dernier, une chute ironique et cruelle très réussie. La tension baisse avec l'épisode de la série X-Men, plus classique, plus chargé en textes un peu verbeux, avec des dessins moins inspirés. Le lecteur passe ensuite à Generation X dont les dessins lui sautent au visage. Chris Bachalo est en pleine phase de transition entre sa première minisérie pour Death écrite par Neil Gaiman, et ses caractéristiques graphiques ultérieures. Les pages sont très denses en information, avec en plus des bordures de page sur lesquelles sont imprimés d'icône de cloche. Il est encore dans un registre descriptif, mais déjà avec des effets esthétisants. L'histoire est classique, avec une bonne sensibilité pour faire passer les émotions.



L'épisode de X-Man semble bien fade après la perspicacité psychologique de Peter David et la force graphique de Chris Bachalo. Steve Skroce et Jeph Loeb mettent en œuvre un scénario avec des moments spectaculaires, insistant sur l'étranger dans un pays étranger, sans réussir à impliquer le lecteur plus que ça. Pour que l'épisode d'Uncanny X-Men fonctionne sur le lecteur, il faut qu'il soit déjà un peu familier de cette tentative de rédemption de Victor Creed au sein des X-Men. Sous cette réserve, il plonge dans un numéro de haute volée, où Scott Lobdell fait la preuve de sa connaissance fine des personnages, et des capacités à leur faire affronter des dilemmes moraux délicats. Joe Madureira dessine avec une autre forme d'exagération : jeunisme pour les personnages, influence shonen dans les visages, exagération des courbes des personnages féminins. Sous réserve de ne pas y être allergique, cela n'empêche pas le lecteur d'apprécier les confrontations psychologiques dont les affrontements en sont l'expression physique. Jeph Loeb et Adam Pollina s'amusent bien avec la mission d'infiltration de X-Force, bien menée et spectaculaire, un agréable divertissement dynamique.



L'aventure de Deadpool n'est pas très originale sauf par son ton narratif. Joe Kelly réussit à marier une intrigue linéaire avec le caractère absurde du personnage. L'humour reste au ras des pâquerettes, mais il est en phase avec le personnage. Ed McGuinness utilise une esthétique tout public, avec des réminiscences enfantines sur la rondeur des personnages, le degré de simplification de la représentation, induisant qu'il s'agit pour partie de la forme de penser ou de percevoir le monde de Deadpool. En fonction de sa sensibilité, le lecteur pourra juger ça contre nature et infantile, ou transgressif et marrant. Le tome se termine avec une histoire qui se détache également des autres par un parti pris narratif affirmé. José Ladronn dessine à la manière de Jack Kirby, avec une approche plus détaillée, à la fois naïve dans ses représentations, à la fois obsessive pour certains détails visuels. Cela aboutit à un hommage qui n'est pas servile, à une manière d'envisager la narration graphique de Jack Kirby comme un genre, et à utiliser ses spécificités graphiques tout en conservant sa propre identité. Joe Casey se lance dans un exercice également difficile qui consiste à écrire les origines du personnage pour les mettre en cohérence. Il utilise à la fois des pages de bande dessine traditionnelle (cases + phylactères), à la fois des pavés de texte à côté d'illustrations. Le résultat impressionne par sa capacité à rendre compte de la personnalité de Cable, à installer une ambiance très particulière d'individu accablé d'avoir vécu dans une dystopie terrifiante.



Au vu du volume d'épisodes consacrés aux mutants au travers de nombreuses séries dans les années 1990, ce tome ne peut pas refléter toute leur diversité, et il y a fort à parier que le lecteur ne retrouvera pas les épisodes qu'il place au-dessus de tous les autres. Néanmoins cette anthologie offre un panorama bien construit, avec majoritairement des épisodes pouvant se lire et se comprendre sans réviser sa continuité avant. Sur ces 10 épisodes, 4 sortent du lot pour leur scénario et leurs dessins : l'humour et la sensibilité d'Alan Davis dans Excalibur, la personnalité de Logan telle que mise en scène par Larry Hama & Marc Silvestri, la bizarrerie des mutants de Generation X par Scott Lobdell & Chris Bachalo, le caractère régressif de Deadpool par Joe Kelly & Ed McGuinness. 3 histoires figurent parmi les meilleures de la décennie : l'analyse psychologique de haut vol des membres de X-Factor par Peter David & Joe Quesada, l'aveu d'échec de Charles Xavier par Scott Lobdell & Joe Madureira, l'histoire personnelle unique de Nathan Summers par Joe Casey & Jose Ladronn.
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Special conan - semic n°4

Les deux récits placent Conan aux prises avec la sorcellerie qu'il abhorre particulièrement. La malédiction montre comment il est abusé par un sorcier au prix de son amitié avec un cimérien alors que le sond le place dans une sorte de série d'épreuves, de tests fomentés par un duo de sorcières particulièrement repoussantes. Dans les deux cas, Conan s'en sort à la force de son épée et de sa ruse mais les deux histoires insistent surtout sur l'indépendance du barbare et sa capacité à diriger lui même son destin, malgré ce qu'on croit pouvoir lui imposer. Conan est libre et décide de ce qu'il veut, quand il veut. les sorciers de ses deux histoires l'apprendront à leurs dépens.

Les graphismes d'un récit à l'autre sont réussis. Ma préférence ira à la seconde. En effet la mise en page de Ernie Chan est beaucoup plus intéressante et originale. Là où d'autres proposent entre 5 et 10 cases sur une même page, Ernie Chan préfère se limiter à 3 ou 4 voire moins. Ce choix permet de transcender les scènes d'action et de leur donner ainsi toute leur ampleur, laissant la place au barbare pour s'exprimer et lui rendre la maîtrise de ses mouvements. Conan semble alors vouloir sortir des cases....
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Batman & Joker Deadly Duo

L'histoire se déroule à Gotham City, où des goules ressemblant au Joker sèment le chaos en perpétrant des décapitations. Batman, épaulé par le Joker lui-même, s'engage dans une mission pour les arrêter.



Ce récit est ponctué de rebondissements et de suspense, explorant les thèmes de la perte, de la vengeance, de la folie, de la corruption et de la rédemption.



Dès les débuts, c'est une véritable prouesse graphique qui s'offre à nous ! Rien n'est laissé au hasard, chaque détail est travaillé dans une atmosphère sombre à souhait. Les contrastes et les jeux d'ombres nous immergent dans un Gotham inquiétant et menaçant. Tant Batman que le Joker sont impressionnants.

Pour accompagner une telle qualité graphique, un scénario à la hauteur était nécessaire, mettant en scène des personnages bien développés et permettant de ressentir toute la frustration de Bruce, qui doit s'allier à un Joker totalement dément et incontrôlable pour mener à bien sa mission.



Un coup de cœur graphique et une histoire distrayante à suivre. Ce Batman est une belle réussite.
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Batman & Joker Deadly Duo

📚Un ancien flic est retrouvé mort, la main arrachée du reste du corps, tenant encore son pistolet.En l'absence du commissaire Gordon, c'est Harvey Bullock qui a la charge de l'enquête. Rapidement, Batman inspecte la scène de crime et les preuves pointent vers le coupable idéal : le Joker. Mais la disparition d'Harley Queen révèle une affaire plus complexe qu'elle n'y parait.



🖊Batman & Joker : Deadly duo de Marc Silvestri est un pur divertissement. Si le scénario n'a rien d'original, cette "alliance" entre le chevalier noir et son ennemi de toujours est propice à une intrigue emplie d'action et de suspens. Quant au dessin de Marc Silvestri, il est tout bonnement exceptionnel et rappelle en quoi cet auteur est à part dans les années 90. Malgré tout, nous vous conseillons plutôt la version Black and White qui offre un écrin exceptionnel aux crayonnés du dessinateur. La version couleur est plus abordable mais démontre qu'une colorisation, aussi parfaite soit-elle, ne remplacera jamais un encrage.



🧔Chronique complète :
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Spawn, Tome 2 : Malédiction

En regroupant les épisodes #14 à 25 de la série US, cette deuxième intégrale nous livre la suite des aventures de Spawn.



La première moitié de cette intégrale ne m’a cependant pas trop emballée au niveau du scénario. L’histoire de Violator narrée sous forme de conte, la substance nommée psychoplasme, l’intervention du magicien Houdini, l’expérience atomique menée par le Repli : tant de pistes qui nous éloignent de la quête principale de Spawn. Parler des cieux, de l’enfer, de démons et de magie, c’est très bien, mais au final le lecteur veut surtout connaître le destin du lieutenant-colonel Al Simmons, ex-agent des Forces Spéciales exécuté par ses supérieurs et ressuscité d’entre les morts sous la forme d’un Hellspawn suite à la signature d’un pacte. Il veut savoir comment cette âme torturée qui est revenue sur Terre cinq ans après sa mort pourra donner un sens à son existence et comment cet amnésique réagira au fur et à mesure qu’il récupèrera des bribes de mémoire. Alors, Houdini qui sort des gros lapins de son chapeau, c’est peut-être bien joli, mais ça n’est pas vraiment l’intérêt principal de cette série.



Par contre, à partir de l’épisode #21 le récit redevient vraiment excellent. Spawn met le feu au scénario et c’est son ami, Terrence Fitzgerald, qui se prend le retour de flamme. Un jeu du chat et de la souris s’engage alors entre les forces gouvernementales, Spawn, et la mafia locale, emmenée par Antonio Twistelli. Le scénario est prenant, le récit se concentre à nouveau sur ce zombie au visage décomposé et à la mémoire en loques qui trône sur les ordures des bas quartiers de New York.



La relation entre Spawn et les clochards continue d’évoluer et, au fil des pages, Spawn se découvre en protecteur des déshérités et des laissés pour compte. Malgré sa condamnation à un enfer de non-vie, il parvient ainsi à donner un peu d’équilibre et de sens à sa vie. De plus, l’homme à la cape rouge revendique finalement son propre territoire. Et, pour couronner le tout, les inspecteurs Sam & Twitch, enfin blanchis dans l’affaire Kincaid, se lancent entièrement dans la bataille. Leur présence apporte incontestablement un plus au récit et l’on comprend pourquoi ces deux personnages créés par Todd McFarlane ont eu droit à leur propre série par la suite ("Sam and Twitch (Les enquêtes de)" également chez Delcourt et "Sam and Twitch" chez Semic).



Au niveau du dessin, cela demeure assez plaisant et les changements de dessinateurs ne nuisent pas trop à l’unité graphique de la série. Le scénariste Todd McFarlane s’occupe lui-même du dessin de 6 épisodes et s’entoure de Greg Capullo et Marc Silvestri ("Hunter Killer").

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Hunter Killer, Tome 4 : Cyberforce

Ce tome fait suite à Hunter-Killer (en 3 tomes : (1) Révélations, (2) Sélection naturelle, (3) Evolution) du même scénariste Mark Waid et associe l'équipe d'ultra-sapiens à celle de Cyberforce (les premiers héros créés par Marc Silvestri chez Image en 1992).



Une entreprise commercialise le téléphone JETT. Jugez un peu ! Il tient dans l'oreille, il utilise votre chaleur corporelle comme source d'énergie. Il se met à jour automatiquement et il se commande à la voix. Il dispose d'une bande passante sans égale pour accéder à internet et il peut même projeter votre série favorite sur le mur.



Le pauvre Damper (l'un des ultra-sapiens) s'est fait choper par un mystérieux individu qui le bouscule jusqu'à temps qu'il révèle où se trouve le reste de l'équipe (Samantha Argent, Wolf, Cloaker et Architect) et ce qu'ils sont en train de faire conformément aux ordres de Morningstar. Ce dernier leur a ordonné de mettre un terme aux agissements de Cyberforce (Velocity, Ripclaw, Ballistic, Cyblade et Heatwave) en espérant que l'une des deux équipes détruirait l'autre et lui laisserait le champ libre. Après l'affrontement obligatoire entre les 2 équipes de héros, ils trouvent un but commun : mettre un terme aux agissements de Morningstar et de ses mystérieux alliés (une nouvelle résurgence de Cyberdata, l'entreprise qui a créé les cyborgs qui forment Cyberforce).



La première chose qui m'a attiré dans ce récit est l'illustrateur : Kenneth Rocafort. Cet artiste réalise ses dessins, les encre lui-même et ajoute les tons de couleurs qui sont repassés par un metteur en couleurs. L'élément qui ressort le plus est certainement le choix particulier et très efficace dans les teintes de couleurs chaudes. Chaque page est d'abord un plaisir coloré qui mélange les couleurs vives de l'enfance et des costumes de superhéros à des tonalités plus nuancées, plus complexes, plus adultes. Le deuxième élément très agréable provient de l'efficacité de la mise en page. Rocafort privilégie des pages à 4 ou 5 cases avec une disposition inventive qui souligne et augmente le mouvement. Enfin sa conception globale de l'illustration lui permet d'incorporer des textures très riches qui flattent également l'œil. Ses pages se lisent très facilement et très rapidement. Il faut avouer que sa vision de l'anatomie déconcerte parfois par des proportions surprenantes (et je ne pense pas qu'aux tours de poitrine des personnages féminins). Il est également un peu desservi par le scénario pour le combat final qui se déroule dans une pièce blanche ; malgré tous les artifices déployés par Rocafort, la nudité de la pièce finit par affadir cette scène.



De la même manière, le scénario de Mark Waid recèle des trouvailles divertissantes et quelques faiblesses. La première déception est la brièveté de l'histoire : seulement 5 épisodes dont la moitié consacrée à l'opposition entre les 2 équipes et à au combat final contre le méchant. Du coté des trouvailles, il y a déjà cette fameuse merveille technologique JETT. Top Cow (la branche éditoriale d'Image gérée par Marc Silvestri) n'avait pas hésité à créer un mini-site pour vanter ce nouveau produit (avec description du produit, modalités de commande du produit et présentation de l'entreprise le commercialisant), en guise de marketing viral de cette minisérie. Ensuite, il y les pages de résumé qui sont d'une efficacité exemplaire pour présenter les personnages de la maxisérie Hunter-Killer et ceux de Cyberforce. Il y a la manière dont Velocity utilise son pouvoir (super vitesse) qui est originale, visuelle et intelligente. Enfin il y a les stratégies déployées par les 2 camps pour prendre le dessus sur les batailles les opposant. Dans les aspects moins positifs, il y a la brièveté de l'histoire qui abouti à une lecture très rapide avec peu de résolutions satisfaisantes et peu d'assurance que Mark Waid reviendra à ces créations. Il y a également cette pièce blanche : bonne idée au départ, mais visuellement inepte. Comme toujours chez Top Cow, le tome se termine avec une tonne de bonus : les couvertures originales ainsi que l'ensemble des variantes, le script de l'épisode 5 et les esquisses page par page, et 3 pages du marketing viral.



Ce fut un plaisir de retrouver Cyberforce en grande forme, un plaisir de découvrir l'équipe des ultra-sapiens, une frustration que cette histoire n'ait pas le temps de creuser les personnages, un plaisir premier degré devant ce spectacle coloré, un regret que ce soit si court.
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Batman & Joker Deadly Duo

D’une trame convenue pour rassembler les deux antithèses, Silvestri parvient à surprendre et à planter un décor qui produit une plongée dans une atmosphère qui va comme un gant équipé à Batman.
Lien : https://www.lescomics.fr/rec..
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X-men, tome 34 : Inferno 2ème partie

Ce numéro 34 de la collection mutante est consacré à Inferno (partie 2 sur 3).



Inferno est un crossover de l'univers des x-men qui regroupe plusieurs séries sur les mutants.



Les épisodes présents dans ce volume sont :

- New Mutants 71 à 73

- X-Terminators 4

- Uncanny X-Men 241

- X-Factor 37



Dans ce volume, nous avons donc la suite de l'event mutant Inferno.

Nous suivons divers groupes de mutants (X-men, X-factor, New Mutants...) avec chacun de ces groupes qui se retrouve confronté à diverses menaces que sont M. Sinistre, Madelyne Pryor, N'Astirh ou encore S'ym.



Les démons ont profité de l'absence prolongé de la Darchilde dansles limbes pour en prendre le contrôle. Ainsi, deux des démons de ce monde, N'Astirh et S'Ym ont voulu s'emparer des limbes et envahir la terre.



Illyana Rasputine ne les laissera pas faire mais elle aura besoin d'aide pour cela.



De leur coté, Cyclope et Jean Grey ont fort à faire avec Madelyne Pryor devenu folle qui s'enfuit avec le fils qu'elle a eu avec Cyclope.



Dans ce volume, les épisodes de plusieurs séries s'entrecroisent et ont a donc du bon et du moins bon, la narration et le dessin sont datés, ce qui peu en rebuter certains.
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Hulk, tome 1

Habituellement je ne suis pas fan des aventures de Hulk car c'est très bourrin. Mais ici cela m'a bien plus cette idée de séparer les esprits de Bruce Banner et de Hulk. Chacun dans leur corps.

Que vient-il devenir chacun de leur côté ? L'un regrettera t-il l'autre ?
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Hunter Killer, Tome 4 : Cyberforce

"Hunter Killer Tome 4" de Mark Waid et Marc Silvestri chez @DelcourtBD



Chose promise, chose due : votre serviteur a pu trouver le tome 4 des aventures des "Hunter Killers", grâce à la générosité de Mélanie chez @DelcourtBD. Un grand merci de nouveau à elle. Passons à ce tome 4.



Synopsis : 



"Après avoir compris la nature de ses pouvoirs et sa place dans les plans machiavéliques de Morningstar, Ellis quitta les Hunter Killer, groupe chargé de répertorier et de traquer les Ultra-Sapiens. Il réapparaît cependant au moment où Samantha Argent, agent des Hunter Killer, s'intéresse de trop près aux membres de CyberForce, humains aux capacités augmentées par l'organisation criminelle Cyberdata. Il leur apprend que Morningstar s'est associé à Cyberdata pour asservir l'humanité."



Dans ce tome, Ellis a disparu des radars au grand dam de Morninstar & Co. L'agent Argent, elle par contre, continue les bases besognes de notre cher "MS" et poursuit la chasse. Sauf que cette fois-ci, elle va tomber sur plus coriace qu'elle : la "CyberForce", groupe d'assaut de la nouvelle force en présence, j'ai nommée : l'organisation criminelle "CyberData". Et les choses vont très mal se passer jusqu'à l'intervention d'Ellis. En effet, il va leur faire prendre conscience que "MS" a encore trompé tout le monde (étonnant non?) et a poussé ces deux forces à l’annihilation. Tout ça pour masquer sa nouvelle fourberie : son association avec "CyberData", dans le but de contrôler le monde entier par le biais de la nouvelle technologie : le Jett, téléphone portable révolutionnaire aussi grand qu'une oreillette. Ellis et ses nouveaux amis vont donc lutter contre des forces qui vont leur être pratiquement fatales afin d'empêcher le plan diabolique de leur ancien patron. Un p****n de bouquet final vous attend. A vous de juger.



Qu'est-ce que j'en pense de ce tome 4 ? :



Un peu déçu, car je pensais qu'il allait clôturer cette magnifique série, mais ce n'est malheureusement pas le cas et au vu de l’indisponibilité de ce tome, il n'y en aura pas d'autre, dommage. Sinon, le tome en lui-même est dans la même veine que les autres, toujours aussi dynamique, violent, attractif et mortel. Les nouveaux personnages apportent le petit pep's pour faire rebondir la série et on a qu'une envie, c'est de les voir s'épanouir dans plusieurs autres tomes. Les dessins sont toujours de toute beauté, ce qui ne gâche en rien notre plaisir, au contraire. C'est donc une série que je vous invite à découvrir et à faire connaître. Comme ça peut-être que @DelcourtBD fera faire un tome final pour la clôturer. Wait and see.



Note : 16/20.



Dans ma précédente chronique, je n'ai pas mis de note globale à cette série, chose que je vais faire maintenant. J'ai bien aimé ce run sur les "Hunter Killers", bien que d'un certain côté, elle ressemble légèrement aux X-Men, elle arrive à se démarquer grâce à son scénario sur-vitaminé, aux personnages créés et à sa morale sous-jacente : l'homme ne devrait pas jouer à Dieu.



Note globale T.1 à 4 : 17/20.



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The Darkness Marvel 03

Dans ce troisième épisode, nous retrouvons Estacado qui en apprend un peu plus sur son passé. Dans ce troisième opus, la psychologie du personnage est un peu plus poussée. Car ce personnage sombre se voit révéler un passé douloureux, un héritage dangereux, mais il cherche à comprendre car au fond de lui, il ressent qu’il y a du bon.

Le récit est, en dehors de l’attrait psychologique du personnage principal, assez plat et ennuyeux. Il manque un vrai suspense, de vrais dialogues, une vraie quête. C’est presque mauvais.

Graphiquement, la précipitation était de mise, et les détails sont bâclés. Les personnages ont les traits trop simplifiés, mais l’avantage c’est qu’à part Darkness et la fille-démon, il y a peu de personnages, vous évitant de vous perdre à cause du graphisme trop simple, sans décor.

The Darkness c’est aussi des pin-ups, mais le dessin manque de détails, et donc…

En somme, c’est assez mauvais, sans beaucoup d’intérêt.
Lien : https://lectureroman.wordpre..
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Hunter Killer, Tome 1 : Révélations

Dommage qu'il y ait si peu de tomes car j'ai adoré l'histoire. Je regrette le fait que tout ne soit pas sorti en France ; cette série mériterait plus d'attention de la part de l'éditeur.

J'ai trouvé l'idée originale et je me suis totalement laissée emporter dans l'histoire de ces personnages. On n'est très loin d'une vision manichéenne des X-men et les personnages sont torturés entre le bien et le mal.
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The Darkness, Tome 1 : L'avènement

Jackie Estacado - orphelin et protégé de Don Franchetti - est le tueur le plus redoutable de la mafia new-yorkaise. Cruel, expéditif et Don Juan irrécupérable, Jackie est un cauchemar pour ses rivaux. Le jour de ses 21 ans il es tchoisi pour devenir l'hôte, malgré lui, du Darkness, une entité millénaire qui tire ses pouvoirs de l'obscurité.

Il devient alors l'assassin parfait...



Après plusieurs années d'absence, Darkness fait l'objet d'une réédition digne de ce nom. Humour très noir et violence exacerbée pour cette série d'action, pilotée par Garth Ennis, et qui a propulsé Marc Silvestri au rang des grands auteurs de la BD US.

(4ème de couverture)
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Batman & Joker Deadly Duo

Félicitons Marc Silvestri pour cette intrigue aux nombreuses ramifications et retournements de situation. C’est certainement l’un des Batman les plus marquants et les plus réalistes des ces derniers temps.
Lien : https://www.actuabd.com/Batm..
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Hunter Killer - Intégrale

Le temps de deux chapitres, Eric Basualda s’inscrit dans la lignée de Silvestri, même si son style semble plus numérique. Kenneth Rocafort se charge des derniers chapitres. Il est précis, n’hésite pas à remplir ses pages, et son style est plus actuel.
Lien : https://www.lescomics.fr/rec..
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Cyberforce, tome 1

Les personnages sont iconisés au maximum, avec moult splash pages et autres doubles pages mettant en avant l’action. Marc Silvestri se laisse aller sans jamais défaillir et nous offre scène d’action sur scène d’action, avec un excellent sens de la narration visuelle et une parfaite maitrise des corps dans l’action mais aussi des expressions des visages. Malheureusement, on sent que les scènes intimistes et les dialogues, c’est pas son fort.
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X-men, tome 35 : Inferno 3ème partie

Ce numéro 35 de la collection mutante est consacré à Inferno (partie 3 sur 3).



Inferno est un crossover de l'univers des x-men qui regroupe plusieurs séries sur les mutants.



Les épisodes présents dans ce volume sont :

- Uncanny X-Men 242 et 243

- X-Factor 38 et 39

- X-Factor Annual 4

- What If (Vol 2) 6



Dans cette dernière partie du crossover mutant Inferno, nous avons le dénouement de l'histoire.



Tout d'abord par le combat contre Madelyne Prior qui oppose les X-men et X-factor.



Puis contre M. Sinistre, quand les anciens amis se regroupent.



Un crossover sympa mais assez compliqué à suivre par le fait qu'il se déroule sur plusieurs séries et qu'il soit scénarisé par plusieurs auteurs.
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