Idée originale et dossier historique : Emmanuelle Polack
Scénario : Régis Hautière, Francis Laboutique
Dessin : Marc Veber
Mise en couleur : DOMNOK
Je savais, bien sûr, que certains Allemands s'étaient dressés contre Hitler. Mais j'ignorais tout de l'existence d'un groupement d'étudiants munichois appelé « La Rose Blanche » qui militait pour la paix.
Sophie Scholl, dont il est question ici, faisait partie de ce mouvement. Cela s'est, hélas, fort mal terminé pour eux puisqu'ils ont été exécutés.
Le dessin, très précis, très réaliste, rend bien compte de cet « esprit de résistance au coeur même du IIIe Reich » et de l'acharnement de la Gestapo.
La postface complète admirablement la BD.
J'aime joindre l'utile à l'agréable. Ce soir, je me coucherai en ayant appris encore quelque chose.
Merci à tous ceux qui ont participé à cette aventure.
Ce n'est d'ailleurs, que le début, puisqu'il y a quatre tomes.
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Ce troisième tome de la série" Femmes en Résistance " est consacrée à la jeune Allemande , Sophie Scholl. Cette jeune femme et son frère incarnent la résistance, au sein même du Reich, contre le régime nazi.
Beaucoup d'entre nous connaissent au moins son nom et son combat. Et là-dessus j'avoue que la bande dessinée n'apporte pas grand chose.... Le scénario fait des allers-retours entre passé et présent, pourquoi pas. Mais le fait d'avoir rajouté encore un personnage qui infiltré l'organisation nuit à la fluidité du récit.
Je met tout de même trois étoiles pour le projet en lui-même.
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Dans ce deuxième volume de la série Femmes en résistance, on retrouve l'espionne Anna Schaerer, mais le mystère autour d'elle s'épaissit.
Toutefois, c'est surtout l'histoire de Sophie Scholl et du groupe de la Rose blanche qui fait l'intérêt de cet album.
Je trouve notamment la couverture particulièrement évocatrice et réussie, cette représentation toute simple de Sophie Scholl montrant bien que c'est une jeune fille innocente et sincère qui a été fauchée par la barbarie nazie.
L'album montre bien également que son sacrifice n'a pas été vain.
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Anna Schaerer, l'espionne de l'amiral Wilhem Canaris, responsable du service de renseignement de l’armée et opposant célèbre au régime d’Hitler, est chargée d'infiltrer et de surveiller à Munich un groupe d'étudiants qui diffusent des tracts anti-nazis.
Sur place elle est reconnue par Jürgen, un ami d'enfance qui est membre de la Gestapo. Cela complique sa tâche de surveillance de Sophie Scholl et de ses compagnons de la Rose Blanche, mouvement de résistance d'obédience chrétienne en 1942.
On connaît tous cette histoire de ces jeunes idéalistes qui ont été arrêtés, jugés et condamnés à mort après avoir distribué des tracts contre le régime à l’université de Munich. Ce qui est original dans cette BD, c’est l’approche qui valorise le rôle des femmes, et la structure narrative de l’histoire. En effet, l’histoire de Sophie Scholl est racontée par Claire qui lit les carnets d’Anna qui lui ont été transmis par héritage familial.
Les dessins réalistes dans des couleurs légèrement passées nous replongent bien dans cette époque sombre où une dictature raciste impitoyable a emmené le monde dans une guerre d’anéantissement suicidaire.
Reste la leçon de cette jeunesse qui s’est sacrifiée pour des valeurs humanistes. 80 personnes ont perdu la vie au nom de cet idéal. L’amiral Canaris, qui a été reconnu "juste", pour avoir aidé des juifs à fuir le pays, est mort en détention en 1945, après le dernier attentat manqué contre Hitler. Il a été réhabilité depuis par les autorités de la république fédérale. Tous ces personnages sont la preuve que le refus de l’abomination est toujours possible et demeure dans les mémoires, une leçon d'espoir pour tous les opprimés.
C’est la deuxième BD de cette série, dont Anna Schaerer est le fil rouge, et je crois que je vais me précipiter à la médiathèque pour chercher les autres.
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Ce premier tome de la série La dame de Berlin est un tome de mise en place.
Blemia Borowicz, un reporter photographe d'origine hongroise qui vit en France, se débrouille pour rejoindre sa cousine, qui est devenue une actrice célèbre, en Allemagne.
Le principal, voire le seul intérêt de cet album, réside dans la façon dont est rendu le contexte historique de la montée du nazisme en Allemagne.
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Adaptation très réussie à la BD de l'oeuvre de Franck et Vautrin (1987) qui doit son dessin à Marc Veber. Format ramassé pour l'édition Casterman de 2011 qui rassemble en un volume les trois épisodes de La Dame de Berlin. Elle permet aux aficionados de renouer en images avec les premières aventures du reporter photographe à la canne, Boro, éternel fauché à la mèche rebelle et à la cravate légèrement désinvolte. Une intrigue captivante où un Leica discret à monture vissée, modèle C, et une pellicule insignifiante règnent en maître sur le scénario qui court entre Paris, Munich et Berlin, pourchassant la peste brune des années trente qui à commencé à recouvrir l'Europe de son ombre (1932-1933).
Vlémia Borowicz dit Boro (père mort au Chemin des Dames et mère hongroise), enfant de Pest, a tourné le dos à l'amiral Horthy et tente, clopin-clopant (une vieille chute), de se faire un nom à Paris. Assistant labo chez Iris, ce n'est pas encore la gloire mais ça ne saurait tarder ; manière pour notre homme d'exercer un peu sa muflerie envers mademoiselle Fiffre si dévouée à leur patron commun (Tourpe), et aussi accessoirement de démontrer son talent. Une seule idée le tient, ramener à lui sa cousine Maryika Vremler, dont il est amoureux, qui a délaissé les hauteurs de Buda pour Munich à la faveur d'un rôle dans un film du cinéaste Wilhelm Speer. Elle triomphe en Allemagne.
En France, le président Doumer est assassiné (6 mai 1932) ; l'Allemagne malade aura, elle, bientôt son guérisseur (p.70) ; à quelques mois seulement de la victoire du NSDAP (30 janvier 1933) et de l'accession d'Hitler aux commandes du Reich, Boro fait une arrivée très remarquée en Bugatti, au Regina Palatz de Munich, accompagné du beau Scipion, à la recherche de Maryika. Atmosphère sinistre et lourde chargée de violences et d'intimidations qui s'empare immédiatement de la palette de la BD ; l'Histoire évidemment va s'en mêler et tout ne fait que commencer...
Une excellente lecture.
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Il ne se passe pas grand chose dans ce deuxième tome de la série La dame de Berlin.
Pendant que Boro tire le diable par la queue à Paris, les nazis essaient de récupérer la pellicule qu'il a laissée à Maryika en quittant Munich et qui contient (sans qu'ils en soient conscients) une photo d'Hitler.
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Ce deuxième tome s'ouvre sur la victoire du Front Populaire aux élections. Boro mène l'enquête pour aider à faire sortir de prison le fiancé de son amie, un jeune communiste. J'ai été un peu déçue par cette suite que je trouve un peu "brouillon" et qui part dans tous les sens.
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Cette BD m'a été prêtée sans que j'aie lu le tome 1, ce qui ne gêne pas la compréhension de l'histoire, mais j'aurais toutefois préféré commencer par le Tome 1.
Nous sommes en pleine seconde guerre mondiale, et l'Histoire nous emmène au coeur de la Rose blanche, groupuscule résistant en Allemagne, constitué pour la plupart de jeunes étudiants. Une espionne doit intégrer le groupe, et au départ nous avons un peu de mal à comprendre pour qui elle travaille réellement.
Néanmoins l'histoire est bien ficelée, et donne quelques détails intéressants sur la résistance allemande. Une BD plutôt destinée à la jeunesse, mais qui peut être le point de départ de belles réflexions et d'autres recherches. A conseiller aux lycéens!
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Sophie Scholl est le deuxième tome de la série de Bande Dessinée femme en résistance scénariser par Régis Hautière et Francis Laboutique et dessiner par Marc Veber.
Ce second tome nous raconte donc l'histoire de la rose blanches et de ses membres principale: Sophie Scholl et son frêre Hans Scholl. Ils sont à l'origine d'une organisation de résistance à l'université de Munich. On suit aussi une espionne cherchant à en apprendre plus sur la Rose blanche, mais elle semble finir par adopter leur cause.
Ils s'agit donc ici d'une bande dessinée intéressante malgré une trame narrative pas extrêmement bien maîtriser. J'ai notamment eu du mal à comprendre l’intérêt d'insérer dans l'histoire, d'un couple discutant sur un article dédier à Sophie Scholl à par à justifier l'histoire. En plus cela ralentit le récit.
Quand au dessin, il est bien maîtriser bien qu'un peu sobre et lisse.
La couleur quand à elle correspondent très bien à l'ambiance de la bande dessinée.
De plus les planches biographiques à la fin sont bienvenue pour en savoir plus.
En conclusion il s'agit ici d'une bande dessinée intéressante avec des sujet peu traiter: la place des femmes dans la résistance et l'existence d'une résistance Allemande peut être trop souvent oublier !
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Je découvre cette série avec ce tome 2, ce qui fait que je suis un peu troublé par le style du récit où on accompagne vraisemblablement une historienne dans ses recherches sur des femmes qui ont marqués la Seconde Guerre mondiale par leurs actes de résistance. Je n’ai donc pas complètement accroché au style du récit - est-ce que les parties dans le présent sont vraiment utiles ? - il y avait sûrement mieux à faire de ces cases en trop pour découvrir un peu mieux cette étudiante et son groupe de la Rose Blanche.
Dans cet album nous découvrons donc des étudiants allemands qui font acte de résistance au régime Nazi en diffusant des tracts contre la guerre et contre le régime totalitaire. Un acte d’autant plus courageux qu’il se fait en plein conflit, au cœur de l’Allemagne Nazi !
J’ai trouvé particulièrement important et intéressant qu’une BD met en lumière la résistante allemande - comme il est dit dans le livre : tous les allemands ne sont pas des Nazis, le monde ne doit pas l’oublier - il y en a même qui font preuve d’un courage et d’une force héroïque, à commencer par cette jeune étudiante, Sophie Scholl.
Une BD clairement destinée à nous faire découvrir ce groupe de jeunes allemands qui sauront réveiller un peu la conscience allemande et surtout prouver au monde de l’époque, que des allemands luttent contre l’obscurantisme Nazi.
Le dossier qui conclut l’album est intéressant et complète bien le récit de cette jeune femme d’exception.
Un livre qui offre enfin - car ces ouvrages ne sont pas nombreux - une place aux allemands qui ont lutter contre le régime Nazi.
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Troisième et dernier tome de ce cycle. Boro, notre journaliste est confronté à la guerre civile espagnole et aux représailles du groupe d'extrême droite en France. Je n'ai pas du tout accroché avec cet album. Les nus sont pour moi d'aucune utilité. De plus, je trouve qu'il y a des problèmes de cohérence dans les dialogues. C'est dommage car j'aimais bien l'atmosphère rendue par les graphismes.
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Nous retrouvons Boro, le journaliste, dans l'entre-deux guerres. J'aime beaucoup les graphismes qui rendent bien l'atmosphère de l'époque. Ce premier tome pose les jalons de l'intrigue. Leon Blum et le Front Populaire sont victimes de complots d'un groupe d'extrême droite. La lecture est agréable et distrayante.
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Boro est un photographe qui vivote amoureux de sa cousine actrice reconnue dans une Europe où l'on sent monter le nazisme. Boro semble d'ailleurs ne pas en être conscient. J'ai apprécié les dessins. J'ai trouvé l'histoire longue à mettre en place, mais la fin de l'album est surprenante.
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J'avais beaucoup aimé la série de romans de Franck et Vautrin sur les aventures de Boro, le beau reporter sans peur et sans reproche :) En découvrant la BD, dont le scénario est de Dan Franck et la direction artistique d'Enki Bilal, je me suis dit que ça allait être du lourd... et bien franchement, je suis déçue !
La BD a le défaut de la plupart des adaptations de romans : beaucoup de passages sont raccourcis voire supprimés, forcément, en BD on en raconte beaucoup moins, mais justement, je ne suis pas convaincue par les choix. D'un côté il y a des longueurs, des passages où Boro semble s'ennuyer autant que nous, et d'un autre côté il y a des ellipses importantes dans l'histoire, ce qui déséquilibre le récit. Les dessins n'ont rien d'extraordinaires, Boro est plutôt esthétique mais ses traits sont un peu figés, et les couleurs, où le marron dominent, sont plutôt ternes.
L'histoire se déroule en 1936 et, dans le roman, entre le Front populaire, l'extrême droite et la guerre civile espagnole, Boro est sur tous les fronts, il voyage partout et se bat à coup de photos chocs.
Ici il ne reste presque rien de toutes les aventures de Boro, on perd tout le côté rocambolesque qui fait le charme des romans, c'est dommage.
Une BD qui n'est pas désagréable mais qui ne reste pas dans les mémoires.
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Un autre volet qui raconte les femmes dans la résistance. Une bande dessinée qui est bien faites et qui permet pour les plus jeunes qui ne connaissent pas cette période de l'histoire de l'appréhender.
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Les Nazis veulent récupérer la pellicule photo où on aperçoit Hitler avec sa maîtresse. Le nazisme monte en Allemagne et à la fin de l'album, Hitler est élu. Boro, le journaliste, doit vendre ses charmes pour se payer son loyer. L'intrigue est bien menée et donne envie de lire la suite.
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