Marcela Serrano

Un très beau récit d'un auteur méconnu pendant très longtemps en France: Marcela Serrano, qui a vécu pendant longtemps à Mexico avant de se partager entre le Chili et l'Argentine.

L'auberge des femmes tristes, c'est une maison bâtie sur l'île de Chiloé au sud du Chili. Elena, une ancienne militante, recueille les femmes en détresse.

Des femmes d'horizons très variés y font le bilan de leur vie.

Et la question qui revient en toile de fond: l'émancipation des femmes s'accompagne-t-elle nécessairement du désamour des hommes?

Un récit féministe intelligent peint avec beaucoup de justesse et d'émotion.

Des personnages qui nous touchent profondément, tant leur quête est maintenant universelle: concilier autonomie, réussite sociale, amour et famille, un défi pour toutes les femmes de notre époque.

Desde el inicio de la lectura de este libro, me refiere a dos películas, una peruana y otra guatemaltéca. "Ixcanul" del guatelmatéco Jayro Bustamante y "La Teta Asustada" de la peruana Claudia Llosa (2009). Dos películas que tratan sobre el tema duro de la maternidad, en particular sobre el robo de bebes de família pobre para vender a família rica o por la venta de sus órganismos. Este era un fénomeno social de los años 70. Este tema es muy sensible y terrible para los padres.

Marcela Serrano logró tratar sobre este tema de manera bastante poética y con el apoyo de diálogo entre el personaje principal y el lector. El personaje que es el narrador de esta novela habla directamente al lector a través de preguntas. Así la narración permite que el lector participa en la escritura y las acciones de la protagonista.

Abandon !

Là, ça m'embête car j'aime beaucoup et le titre et cette couverture, de plus la 4ème de couv était alléchante.



Sur une ïle du Chili, une ancienne militante de gauche a ouvert une maison afin d'accueillir des femmes en perdition. Perdition plus psychique que sociale puisque qu'on y croise entre autres une historienne, une femme d'affaires, une journaliste, mais aussi des femmes plus modestes.

Les vingt locataires de l'Auberge se livrent mutuellement leurs histoires et leurs désillusions.

Et inévitablement le sujet qui, toujours et encore, revient sur le tapis, l'amour et les hommes.



Et que croyez-vous qu'il arrive ? Comme par hasard, sur cette île battue par les vents, au bout du bout du monde, le seul médecin est un beau mec venu lui aussi s'exiler pour soigner quelques blessures secrètes.

Et bien sûr, ce gros bourdon viendra affoler les guêpes de la communauté, enfin au moins deux, peut-être plus, mais je ne le saurai jamais puisque j'ai refermé ce livre à la moitié des 326 pages tant leurs digressions sur les relations hommes-femmes m'ont rasée (lassée, ennuyée, rasée, je suis à bout de synonymes !).

C'est le troisième roman de cet écrivain d'origine chilienne, très connue en langue espagnole.

Marcela Serrano sait écrire sur le monde féminin avec deux pôles dans sa littérature : 1) une vraie réflexion sur la condition de la femme et sur la défense de cette condition, nous donnant un portrait assez intime sur leurs craintes, leurs espoirs, leurs hésitations, leurs déceptions, leurs échecs, mais aussi sur leurs amours et leurs réussites. Et 2) elle fait ressortir la solitude de la gent féminine puisqu'elle va approfondir un terrain métaphysique avec ses personnages féminins découpés au scalpel.

Ce livre magnifique a été porté sur grand écran en 2001 par l'argentin Hector Olivera, mais c'est une adaptation libre du roman.

Quelle est l'histoire ? C'est la très forte amitié entre deux femmes, deux amies d'enfance assez différentes mais que la vie n'a pas séparé : Josefa Ferrer et Violeta Dasinski; toutes les deux vivent un remariage. Josefa s'est remariée avec un avocat de renom et Violeta avec un écrivain. Elles ne sont pas vraiment heureuses en ménage. Violeta est battue par son mari quand il est en mal d'inspiration...

A l'occasion d'un accident grave, Violeta doit fuir le Chili après un procès rondement mené par le mari de Josefa. Elle se refugie à Antigua, au Guatemala où sa mère Cayetana est enterrée. Sa mère qui l'avait abandonnée pour rejoindre son amant guatémaltèque et la guerrilla...

Tous les thèmes chers à Serrano sont dans ce roman : des histoires féminines itératives qui touchent plusieurs générations.

Un très bon roman.
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Un roman dans le pur style de cette auteure chilienne Marcela Serrano, mais avec l'originalité d'avoir un protagoniste masculin pour la première fois.



La Novena est le nom d'une propriété à la campagne où Amelia s'est retirée; elle est veuve, aisée, raffinée. Elle a voulu fuir le bruit et la fureur de la vie citadine afin de mieux écouter son for intérieur.



C'est un roman à connotation politique car nous sommes en 1985 dans le Chili de la Junte Militaire, mais ce n'est pas un roman politique.

Miguel Flores est un étudiant en Sociologie qui doit partir en relégation à la campagne; il est d'un milieu social modeste. Amelia l'accueille et au fil des jours, décide de l'éduquer, de l'élever un peu de sa condition trop simple.

Leur relation va évoluer mais le lecteur ne saura pas clairement jusqu'où ira leur intimité parce que là n'est pas la question.

Miguel abusera de la confiance d'Amelia en cachant dans la propriété des armes pour son groupe politique.

C'est un livre sur une trahison et une rédemption qui arrive trop tard.
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