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3.82/5 (sur 16 notes)

Nationalité : Argentine
Né(e) à : Buenos Aires , 1962
Biographie :

Marcelo Figueras est un écrivain, un journaliste et un scénariste argentin, né en 1962 à Buenos Aires.

Il est en train de s'imposer en Argentine (et aux États-Unis entre autres) comme l'un des talents les plus originaux de la nouvelle fiction.

Parmi les deux ouvrages traduits en français, se trouve La Griffe du passé (éditions Phébus), 2004 (en espagnol : El Espía del tiempo, titre tiré de la phrase «the perfect spy of the time», extraite de Macbeth de Shakespeare). En janvier 2007, les éditions du Panama, ont publié la traduction française de Kamchatka.

« Dieu ne savait pas que tuer était mal jusqu'à ce que Caïn fasse des siennes » (La Griffe du passé). L'action se passe au Trinidad, un pays imaginaire, après la dictature des « Prétoriens ».

Il est également le co-scénariste de Plata quemada (en français Vies brûlées, litt. Argent brûlé, de Marcelo Piñeyro) (2000) (où il est également acteur), inspiré du roman de Ricardo Piglia.

Il a également écrit El Muchacho peronista (1992, inédit en français).
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Source : Wikipedia
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Citations et extraits (10) Ajouter une citation
- Le pouvoir est exhibitionniste. Il se montre parce que, en se montrant, il s'accroît. Pas un n'échappe à cette règle.
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Le fait que [les enseignants de San Roque] continuent à travailler jour après jour est un affront pour les puissants de ce monde, qui encouragent l'ignorance des masses parce qu'il savent que c'est la condition de leur survie: ils nous veulent mous, léthargiques et dociles. Quoi qu'il en soit, je pense que la raison principale pour laquelle on inflige à des enseignants de maigres salaires et des buts chimériques est ailleurs, plus misérable et donc inavouée. Un enseignant est quelqu'un qui a choisit de passer sa vie à allumer chez les autres l'étincelle qu'on a allumée chez lui dans son enfance: transmettre ce qu'il a reçu, en le multipliant. Pour les puissants de ce monde, qui ont tout reçu dans leur enfance et à présent volent tout, la logique de ce choix est obscène, c'est un miroir dans lequel ils ne veulent pas se regarder et qu'ils brisent donc pour fuir le scandale.
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Papa faisait partie de ces gens qui s'asseyent pour regarder le journal télévisé et admonestent l'écran comme s'il pouvait les entendre. Puis disent que les soliloques shakespeariens sont artificiels. Quelle différence y a-t-il entre Hamlet parlant à un crâne et papa parlant à la télé?
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Tu ne peux pas continuer à te replier sur toi-même. Je sais que souffrir c'est moche, à qui ça plaît ? On voudrait tous avoir une armure qui nous protège contre la douleur. Mais quand on construit un mur pour se protéger de ce qui vient du dehors, on finit par se retrouver enfermé. Ne t'enferme pas, trésor. Il vaut mieux souffrir que ne plus rien ressentir. Si tu vis avec une armure, tu manqueras toutes les belles choses !... Promets-moi une chose, promets-moi de ne pas les manquer. De ne pas les laisser passer. Pas une seule. Promis ?
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En règle générale, la réalité et ses détails sont plus invraisemblables que n'importe quelle fiction. Quel écrivain pourrait inventer le varan de Komodo, les amygdales ou la manière étrange dont nous nous reproduisons? Quelle imagination pourrait concevoir les récifs de corail à partir de petits animaux qui produisent des crottes calcaires? Qui aurait le courage d'accepter un monde comme le nôtre, dominé par les descendants des crapauds, grenouilles, salamandres et tritons?
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Van Upp avait toujours cru être Van Upp.
Au début, tout ce qu’il savait était qu’il y avait quelque chose de mal en lui, quelque chose de faux, qui réclamait un remède. En pleine dépression nerveuse, cette voix sentencieuse était sa seule certitude.
Son premier souvenir, dont il gardait comme un trésor l’image, le son, les sensations, appartenait à la clinique psychiatrique. Une lumière fulgurante, un mugissement entrecoupé qu’il identifia très vite puisque c’était sa respiration. Chaque fois qu’il expirait il avait peur de se vider. Il se rappelait aussi un homme blanc de la tête aux pieds, au visage dépourvu d’autres traits que ses yeux, et une femme à onze doigts: son médecin et l’infirmière qui lui injectait des calmants.
Son dysfonctionnement se manifestait par une absence de discernement. Il ne pouvait distinguer les images qu’il voyait – la lumière, l’homme en blanc, l’infirmière – de celles produites par son imagination: son père, un pistolet, un feu. Il ne pouvait attribuer du sens à ce qu’il voyait: les yeux et la bouche de l’infirmière étaient équivalents aux trois trous d’une prise de courant. Privé de la notion de perspective, il confondait ce qu’il avait devant lui avec ce qui était au fond. Il ne distinguait pas une phrase du grincement d’une porte: tout était bruit.
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Un enseignant est quelqu'un qui a choisi de passer sa vie à allumer chez les autres l'étincelle qu'on a allumée chez lui dans son enfance : transmettre ce qu'il a reçu, en le multipliant.
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Pour la première fois, je comprenais qu'être du côté du bien ne garantissait pas une fin heureuse. C'était comme si quelque chose avait éliminé d'un coup la force de gravitation : j'ai cessé d'être attaché à la Terre, le haut s'est converti en un bas infini. Tomber était une phrase sans point final. […] Ma tardive éducation religieuse a fait l'impossible pour me fournir une consolation. Nos bonnes oeuvres nous vaudraient une fin heureuse... après la fin.
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Le Lutin a hérité de cette manie du souvenir qu'a grand-mère, qui la fait se comporter comme un guide du Musée de Notre Félicité: chaque lieu éveillait chez elle l'un ou l'autre souvenir qu'elle devait partager avec son voisin, quand bien même cette personne aurait entendu l'anecdote des milliers de fois.
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Grandir consiste dans une large mesure à assumer les contradictions.
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