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Critiques de Marie Griessinger (32)
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On reconnaît le bonheur au bruit qu'il fait e..

Comment faire face à la maladie d'un être si chèrement aimé ? Le voir sombrer jour après jour ? Faire face à son mutisme ? Son absence ? Lorsqu'on garde en nous le souvenir d'un père si heureux et si vivant ?

Car, son père l'a été. Heureux et comblé d'amour par sa femme et ses filles. Océanographe de profession, curieux, voyageur, discret, parfois empêtré dans la tradition, il aura quitté son Algérie natale pour s'installer d'abord sous le soleil polynésien puis à Uzès. C'est là que la famille a connu des jours si heureux que rien ne pourra effacer... Même pas cette maladie...



Marie Griessinger se dévoile avec pudeur et sincérité dans ce récit consacré à son père. Touché par la maladie de Lewy, qui affecte les fonctions cognitives de l'individu et dont résultent des symptômes moteurs, comportementaux et dépressifs, son père, peu à peu, décline. Sa famille, impuissante, assiste aux terribles dégradations du corps et de l'esprit. Une famille impuissante mais volontaire et combattive, surtout la maman de Marie Griessinger. L'auteur alterne avec émotions passé et présent, rires aux éclats et larmes, bonheur et peine. Ce qu'il se dégage avant tout de ce récit, c'est l'amour et l'espoir. Un amour débordant, de la complicité, du bonheur encore et un couple plus que jamais soudé, malgré la maladie. Un témoignage subtil, émouvant et qui fait la part belle aux souvenirs et au temps qui passe.
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On reconnaît le bonheur au bruit qu'il fait e..

Après la haine ( cf Auschwitz et après : T 1 - Aucun de nous ne reviendra de Charlotte Delbo ), l'amour.

Et pas n'importe quel amour.

Un immense amour filial pour ce père qui peu à peu sombre dans le néant d'une maladie au nom indicible.

Tous ces souvenirs des moments de bonheur, inoubliables et qui permettent de supporter les instants difficiles.

Magnifique roman, à l'écriture lumineuse, pas du tout dans le pathos.

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On reconnaît le bonheur au bruit qu'il fait e..

J’ai pris plaisir à lire ce roman court qui parle de la maladie et de la perte de l’être aimé. Beaucoup d’émotions et de justesse dans les mots de l’auteur. Comment ne pas être touché par le témoignage de l’auteur qui raconte ici l’histoire de son père et de son déclin. Il combat chaque jour la maladie qui l’éloigne de l’amour de sa vie.



Ce livre m’a poussé à m’interroger sur la vie, sur le fait qu’il faut profiter des moments de bonheur lorsqu’ils se présentent car on ne peut jamais savoir jusqu’à quand ils dureront, dire à nos proches qu’on les aime car rien ne dit que l’on sera encore en mesure de le dire plus tard.



Un beau témoignage d’amour d’une fille à son père, tout en subtilité et en pudeur. J’ai eu les larmes aux yeux bien des fois pendant ma lecture et j’en garde encore le souvenir bien présent, c’est un livre qui reste et que l’on oublie pas de sitôt.



VERDICT



Un très beau témoignage sur l’amour filial, sur le temps qui passe, les regrets et la maladie. A découvrir, il vaut vraiment le coup. Un beau premier roman, en espérant qu’il y en aura d’autres tant l’écriture de l’auteur est agréable.
Lien : https://lilacgrace.wordpress..
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On reconnaît le bonheur au bruit qu'il fait e..

Jean-Michel, le papa de la narratrice, est gravement malade. On assiste impuissant, comme sa fille et sa femme à son déclin irréversible.

Le titre est une citation détournée de Jacques Prévert (1900 - 1977) : "On reconnaît le bonheur au bruit qu'il fait quand il s'en va."

Un beau livre, un hymne à l'amour de la part d'une épouse et d'une fille.

La construction du roman ne m'a pas permis de ressentir de la compassion pour les trois personnages.

L'écriture est poétique. Le style est travaillé mais enlève le naturel des situations.

Le récit de Marie-France marquera les personnes qui vivent ces moments difficiles. Un bel hommage d'une fille à ses parents.


Lien : https://vie-quotidienne-de-f..
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On reconnaît le bonheur au bruit qu'il fait e..

C'est l'histoire d'une fille dont le père sombre doucement dans la maladie et la sénilité. Ce père autrefois admiré est complètement dépendant de sa femme qui se bat pour lui.

Ce livre est un méli mélo de souvenir, de courts résumés de l'évolution lente et inexorable de la maladie



Très intéressant même si parfois on est perdu dans le fil du livre où, toutes les deux pages on change d'époque
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On reconnaît le bonheur au bruit qu'il fait e..

Les recommandations positives concernant ce roman m'ont donné envie de le lire. D'autant plus que cette maladie, je la connais plutôt bien, et bien malheureusement.



Je n'ai pourtant pas été touchée par ce roman qui se lit très vite. Peut être même trop vite. Le sujet est à mon sens pas assez approfondi. L'écriture est simple et parfois jolie mais pas suffisamment. Quelques passages sont bien écrits mais ce n'est pas suffisant. J'aurai préféré davantage de profondeur et plus d'émotions. Ce n'est donc pas un roman lourd et l'hymne à l'amour entre la fille, la mère et le père aurait pu être traité de manière plus accomplie, plus creusée. J'ai lu des romans sur le sujet bien mieux construit et prenant tel que "Le premier oublié".



Les décalages temporels m'ont également dérangé d'autant plus que les retours en arrière m'ont souvent semble inutiles.



J'aime garder une empreinte lorsque je lis un roman surtout sur ce sujet et ici, il ne restera rien.

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On reconnaît le bonheur au bruit qu'il fait e..

Ce roman est une véritable petite perle ... déjà rien que le titre .... je craque.

Une déclaration d'amour d'une fille à son père ... difficile d’assister impuissante au déclin de son père.

Marie nous raconte son histoire sans tomber dans le pathos. Elle reste dans le "juste" celui qui touche, qui fait couler quelques larmes.

Les chapitres, courts, s'enchaînent sur différents moments de sa vie, parfois même avant sa naissance, pendant ses souvenirs d'enfance mais surtout pendant l'accompagnement de son papa malade.

On en ressort un peu différent, avec l'envie de dire une fois de plus "Je t'aime" aux siens.
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On reconnaît le bonheur au bruit qu'il fait e..

C'est un témoignage d'amour de sa fille envers son père , ses parents.

Elle se souvient des bons moments passés puis la maladie qui arrive et la communication qui va être de plus en plus compliquée.

La difficulté du livre ce sont les passages à travers le temps , on passe du présent au passé et du passé au présent ; mais c'est une belle preuve d'amour.
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On reconnaît le bonheur au bruit qu'il fait e..

Le titre est inspiré d’une phrase de Jacques Prévert : ‘’ On reconnaît le bonheur au bruit qu'il fait quand il s'en va’’. Il va parfaitement à ce livre ‘’qui évoque la nostalgie et qui veut simplement dire qu’on passe souvent à côté du bonheur sans y prêter attention. Quand on traverse des épreuves comme celle d’une maladie incurable, on prend soin du bonheur quand il se présente. On le saisit, on ne le laisse plus passer.’’ (interview de l’auteur).



Plus qu’un témoignage sur la maladie, c’est un roman d’amours (au pluriel) ; l’immense amour d’un homme et d’une femme («Ils semblent qu'ils aient perdu toute objectivité l'un pour l'autre, qu'ils traversent l'existence comme un seul être») ; un amour filial renforcé par la maladie («Mon père n’était pas parfait. Il l’est devenu le jour où il a arrêté de parler, d’être froid, de toujours donner raison à ma mère, de me contredire. Ce jour où mon père est devenu invalide, je l’ai mis sur un piédestal. Mais ce sont toutes ses imperfections qui me manquent.»)



J’ai été gênée par la forme du roman : des moments du présent et du passé pèle-mêle, sans chronologie. Mais, en même temps, cela confère de l’authenticité car se remémorer des souvenirs à la lueur d'événements présents est habituel pour chacun d’entre nous.



Face à l'impossibilité d'agir, il reste la force d'aimer : c’est la leçon de ce roman. «Il y a tellement d'amour entre ma mère et mon père, que c'est cela qui les maintient vivants. L'idée de l'abandonner ne fût-ce qu'une heure, sachant qu'il est angoissé quand elle disparaît, c'est insoutenable pour elle. Cet immense amour fait qu'ils sont encore là et qu'ils affrontent la maladie ensemble. C'est juste miraculeux. (…) Il faut rester optimiste. Le bonheur flamboyant d’une enfance merveilleuse dans des paradis perdus n’est plus là. Mais même avec la maladie, on peut retrouver une autre forme de bonheur. (…) En s’aimant, en étant une famille unie, on peut garder le bonheur dans le foyer.» (interview de l’auteur)



Un récit très pudique, sans pathos, empreint d’amour et où alternent l'ombre et la lumière.

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On reconnaît le bonheur au bruit qu'il fait e..

Ce roman autobiographique -de seulement 121 pages- est un hymne à la vie dont le titre magnifique est plus qu'évocateur, et qui est tiré d'une citation de Jacques Prévert.

Empreint de pudeur, MARIE GRIESSINGER évoque la déchéance de son père atteint de la maladie à corps de Lewy, dégénérative et neurologique dont les principaux symptômes sont moteurs, avec une détérioration des facultés mentales et troubles du comportement.



Ce premier roman est ensoleillé par l'amour d'une femme pour son époux et d'une fille pour son père..



J'ai aimé les retours dans le passé où MARIE GRIESSINGER nous décrit sous une écriture pleine d'émotion l'homme qui était son père avant la maladie…………...et les jours heureux.

Elle revient également au présent pour nous faire partager la souffrance de cet homme.

Jean Michel sombre dans la nuit, il est devenu absent à tout.



MARIE GRIESSINGER ne s'engloutit pas dans le patho au contraire, elle nous exprime son impuissance face à la maladie qui aboutira à la perte implacable de ce père tant aimé.



Un magnifique roman que je vous conseille.

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On reconnaît le bonheur au bruit qu'il fait e..

Un homme sombre dans l'oubli. Ce n'est pas alzeihmer mais cela y ressemble. Sa femme lutte à ses côtés. La fille tient le journal de cette dérive mais revient sur le passé heureux. L'amour lumineux et total entre les parents. L'amour entre le père et la fille. Un homme qui voyageait, arpentait le monde, plein de curiosité, de générosité et qui finit enrobé de ténèbres, apeuré. Une femme dont l'amour est intransigeant et porte cet homme jusqu'au bout. Une fille à l'écriture pleine de délicatesse, de pudeur, de profondeur.

Rien que le titre vous habite déjà.

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On reconnaît le bonheur au bruit qu'il fait e..

On reconnaît le bonheur au bruit qu'il fait en s'en allant est le premier roman de Marie Griessinger, et quel roman ! Ce récit concis, intense, poétique, puissant m'a totalement bouleversée et a déclenché chez moi un (presque) coup de cœur. Trop émouvant, trop triste, trop près de la réalité... Il m'a troublée et touchée en plein cœur.

Suite de mon avis sur mon blog www.leslecturesdelily.com ou en suivant ce lien http://www.leslecturesdelily.com/2017/04/on-reconnait-le-bonheur-au-bruit-quil.html#more

Bonne lecture !
Lien : http://www.leslecturesdelily..
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On reconnaît le bonheur au bruit qu'il fait e..

L’une des principales caractéristiques d’une personne hypersensible, c’est sa capacité à se mettre à la place des autres. C’est ce qui rend parfois certaines lectures si touchantes à mes yeux, parce que je n’ai aucune difficulté à imaginer que je vis la même chose que l’héroïne, que je traverse les mêmes épreuves. C’est exactement ce qui s’est produit avec On reconnaît le bonheur au bruit qu’il fait en s’en allant.



À travers ce roman autobiographique, Marie Griessinger rend hommage à son père, touché par une maladie grave, mal connue, incurable. Et j’ai par moment été transpercée par la justesse de ses mots, car j’imaginais mon propre père à sa place, et j’avais simplement envie de prendre mon téléphone pour l’appeler et lui dire à quel point je l’aime, à quel point il compte dans ma vie, à quel point il incarne un modèle pour moi, à quel point j’aimerais lui ressembler.

Les mots de l’auteure sont tristes et doux, poétiques, comme s’ils étaient murmurés à l’oreille de ce père malade qui n’est pourtant plus tout à fait en capacité de les comprendre. J’ai aimé cette écriture qui m’a fait penser à bien des auteurs que j’apprécie, comme Agnès Ledig par exemple.



Pourtant, je pense que j’ai malgré tout eu quelques difficultés avec ce roman parce que je sortais d’une lecture très forte et percutante. Et je crois sincèrement que je l’aurais encore plus apprécié si je ne l’avais pas lu juste après Jamais plus. Il me faut encore du temps pour faire le deuil de cette histoire, et je n’étais pas tout à fait prête à enchaîner sur une nouvelle lecture aussi rapidement. C’est donc un livre que je pense ne pas avoir apprécié autant que je l’aurais pu. D’où l’importance de bien choisir ses lectures au bon moment.



En conclusion



Voilà un bel hommage à un père malade rendu dans ce roman juste, nostalgique, doux. À travers la beauté de la plume de Marie Griessinger, l’on sent tout l’amour qu’elle porte à son père et qu’elle ne lui a pourtant jamais dit. Un beau roman que j’aurais encore davantage apprécié si je l’avais lu à un autre moment.
Lien : https://carnetparisien.wordp..
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On reconnaît le bonheur au bruit qu'il fait e..

On reconnaît le bonheur au bruit qu’il fait en s’en allant est un véritable cri d’amour d’une fille pour son père.



Pour titrer son premier roman, Marie Griessinger s’est inspirée d’une citation de Jacques Prévert « On reconnaît le bonheur au bruit qu’il fait quand il s’en va ». Ce roman autobiographique est un hymne à la vie.



Parce que son père sombre peu à peu dans les ténèbres, Marie Griessinger évoque avec nostalgie, tous les bons moments qu’il lui a offerts, ses souvenirs d’enfance dans les pays où elle grandi, en Amazonie, ou dans le Pacifique. Son père était océanographe, chercheur il a voyagé dans le monde entier et surtout dans des endroits idylliques, de quoi vivre de bons moments de bonheur.

Jean-Michel sombre dans la nuit, absent à tout. Sa femme lutte avec une force douce et rageuse à ses côtés, s’épuisant à croire que son amour inébranlable pourra faire revivre l’homme qu’il fut. Leur fille assiste impuissante au lent déclin de ce père tant aimé. Comme pour défier le destin, elle convoque à travers un journal où passé et présent s’enchevêtrent, les souvenirs des jours heureux, un bonheur que rien ne pourra effacer. Avec une simplicité et une sincérité bouleversantes, Marie Griessinger exprime dans ce premier roman sobre et émouvant la douleur de toute perte, mais aussi l’amour d’une fille pour son père.



Loin d’être triste, ce roman autobiographique est une invitation à l’amour, l’amour filial. Il est également une véritable incitation à la vie, au bonheur. Le lecteur est certes touché par ce témoignage, la maladie dégradante, l’impuissance des proches, mais ce qui prime malgré tout, c’est le positivisme, l’absence de pathos. On reconnaît le bonheur au bruit qu’il fait en s’en allant aurait pu être d’une infinie tristesse, mais il ne l’est pas. Bien au contraire, c’est un rempart contre la tristesse. Ce roman est positif et c’est ce qui fait sa force. Opposer à la maladie, les souvenirs d’une enfance hors du commun, une enfance singulière et merveilleuse, pour au bout du compte et qu’elle que soit l’issue, ne garder que le meilleur. Quant à la plume de Marie Griessinger, elle est agréable et limpide. Son style est fluide. Et son message accessible à tous. Le bonheur est là, à la portée de chacun d’entre nous, il suffit de s’en rendre compte pour le saisir et faire face aux épreuves de la vie, qui ne manqueront pas de nous rattraper.



On reconnaît le bonheur au bruit qu’il fait en s’en allant est un roman à prescrire de toute urgence à tous les pessimistes. Et au fait, il ressemble à quoi le bruit du bonheur ?

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On reconnaît le bonheur au bruit qu'il fait e..

Un livre poignant racontant l'évolution de la maladie d'un père par sa fille. Alternant moment de l'histoire passée à des moments plus récents, l'auteur nous plonge dans l'intimité d'une famille face à cette maladie neuro-dégénérative menait son père dans une incapacité de réponse et de réaction à tout ce qui l'entoure, et particulièrement à l'être le plus cher, sa femme qui reste près de lui pour le meilleur et pour le pire... Le titre est plus qu'évocateur et fait réfléchir sur ses propres relations, notamment familiales.
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On reconnaît le bonheur au bruit qu'il fait e..

C'est un livre d'amour, de l'amour d'une femme pour son mari, qu'elle refuse de placer, et c'est aussi l'amour d'une fille pour son père.

Je n'ai pas accroché avec la façon dont le livre est contruit.

De très courts chapitres se suivent, mais dans des pays et années complètement différents sans suite logique, sans chronologie,..... bref, je n'ai pas aimé.
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On reconnaît le bonheur au bruit qu'il fait e..

J'avais lu beaucoup de bonnes critiques au sujet de ce roman autobiographique, dans lequel Marie Griessinger rend hommage à son père, touché par une maladie rare. J'ai même lu qu'il s'agissait d'un chef d'œuvre et qu'il faisait partie des livres qui changent le cours de notre vie... Euh....est-ce qu'on parle du même live, là ? Ou alors je suis passée totalement à côté !

Je n'ai pour ma part pas été touchée par ce très court roman et n'ai pas été sensible à l'écriture de l'auteure. J'ai trouvé que la construction était déroutante et manquait de fluidité (de très courts chapitres passant d'une époque à une autre). Le livre est écrit avec beaucoup de pudeur (peut-être trop... peut-être est-ce ce manque d'émotion qui fait qu'il ne m'a pas touchée ?) et il n'est à mon sens pas suffisamment approfondi. Il est heureusement très court et je l'ai donc lu jusqu'au bout mais je n'ai pas vraiment accroché et je pense que je l'oublierai aussi vite que je l'ai lu !
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On reconnaît le bonheur au bruit qu'il fait e..

Le père de Marie Griessinger était atteint d’une de ces maladies terribles qui rendent la vieillesse si difficile, pour la personne qui vieillit, et pour ses proches. Elle dévoile dans ce livre les pensées par lesquelles elle est passée, et cela résonne terriblement en moi, car mon père est atteint de la même maladie. Il n’y a rien à ajouter, mais une phrase à retenir : « Il y a quelque chose que j’aimerais dire à tous les bienheureux, tous ceux qui ont la chance d’avoir un père vaillant, un père qui peut prononcer leur nom, se lever, marcher avec eux, j’aimerais leur dire : « Fermez ce livre, ce plaisir solitaire du livre, vous avez toute la vie pour être seuls face à un livre, et sortez, descendez dans la rue, videz les artères des immeubles, répandez-vous sur les chemins en une hémorragie de fils et de filles, suivez le bruit de votre cœur qui bat et courez le retrouver. »
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On reconnaît le bonheur au bruit qu'il fait e..

Une très belle lecture, touchante, qui parle d’amour. D’amour entre deux époux, d’amour filiale également…



L’auteur nous propose des tranches de vie entre passé et présent. Le passé de son père et son présent avec la maladie qui progresse.



Sans jamais tomber dans le pathos, l’auteur nous raconte son amour pour son père, qui jour après jour sombre un peu plus dans la maladie. C’est beau, c’est lumineux, c’est fort. J’ai été touchée par l’écriture et par le style de l’auteur.



Je vous recommande chaudement ce court roman!
Lien : http://lemondedemara2.canalb..
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On reconnaît le bonheur au bruit qu'il fait e..

C’est l’histoire d’une jeune femme qui prend la plume pour raconter l’amour qu’elle porte à son père. C’est l’histoire de cet homme, océanographe passionné, de sa rencontre avec la maladie et de son lent naufrage. Une histoire somme toute ordinaire et pourtant si unique car chaque parcours l’est, chaque homme et chaque femme qui y sont un jour confrontés le sont. Dans une prose poétique où tristesse et tendresse ne cessent de s’entremêler, la narratrice retrace la vie de son père, de son métier qui l’a conduit à vivre en Guyane et en Polynésie, à la perte dévastatrice de ses facultés, en passant par sa rencontre avec celle qui passera le reste da sa vie à ses côtés. C’est un livre sur la maladie mais celle-ci n’est jamais nommée, quelques précisions nous seront données à la fin, car une certaine forme de pudeur - qui, à mon sens, n’est jamais contradictoire avec l’écriture autobiographique - est présente. Il y a dans cet écrit un éloge sous-jacent du souvenir. Il se présente, non pas en un canevas organisé, mais au fil des réflexions, par bonds successifs entre les lieux et les époques, entre les gens et les objets, entre les pleurs et les manques. Ce va-et-vient a quelque chose de perturbant mais on se fait sans aucune difficulté à cette absence de linéarité car le souvenir ne se commande pas, il est une nécessité pour celui qui écrit, seul maître de la toile tissée. Il est d’ailleurs toujours difficile de porter un jugement sur une œuvre autobiographique : chronologie, intérêt des faits racontés, force du sentiment... Lorsque je lis ce genre que j’affectionne particulièrement, je ne me pose pas de questions, je me laisse porter, j’attends d’être émue. Rien d’autre. J’essaie de ne pas me focaliser sur les défauts éventuels de l’œuvre, je suis juste attentive à ce qu’elle peut m’apporter et je pense à ce qu’elle a pu apporter à son auteur. Et quand je referme le livre avec les larmes aux yeux, c’est signe que je garderai un peu de l’histoire partagée en moi. On reconnaît le bonheur au bruit qu’il fait en s’en allant... j’ai été conquise dès les premiers mots, de toute façon.




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