Bon, j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire, dans cette vie. Aux premières pages, tout se passe bien, puis, au final, je me suis vite perdue avec tous ces dates et ces souvenirs, je ne nie pas la beauté et la complexité de cette histoire, mais je n'ai pas tellement accrocher.
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Déclaration d’amour d’une fille pour son père, d’amour tout court, extraordinairement émouvante. Retours sur les éclats d’une vie qui s’éteint comme une dernière pincée d’or tombe d’un sablier.
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Une déclaration d'amour d'une fille à son père, malade, incurable, mais aussi à sa mère, forte et admirable jusqu'au bout.
Un livre qui se lit en quelques heures, où s'entremêlent passé lointain et récit d'hier, l'histoire d'un père qui se perd dans la maladie, tous les jours un peu plus. Un père qui était bien vif et aimant. Mais aussi l'histoire d'un mélange de cultures que l'auteur représente parfaitement bien.
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Un livre poignant racontant l'évolution de la maladie d'un père par sa fille. Alternant moment de l'histoire passée à des moments plus récents, l'auteur nous plonge dans l'intimité d'une famille face à cette maladie neuro-dégénérative menait son père dans une incapacité de réponse et de réaction à tout ce qui l'entoure, et particulièrement à l'être le plus cher, sa femme qui reste près de lui pour le meilleur et pour le pire... Le titre est plus qu'évocateur et fait réfléchir sur ses propres relations, notamment familiales.
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C'est un livre d'amour, de l'amour d'une femme pour son mari, qu'elle refuse de placer, et c'est aussi l'amour d'une fille pour son père.
Je n'ai pas accroché avec la façon dont le livre est contruit.
De très courts chapitres se suivent, mais dans des pays et années complètement différents sans suite logique, sans chronologie,..... bref, je n'ai pas aimé.
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Ce roman autobiographique -de seulement 121 pages- est un hymne à la vie dont le titre magnifique est plus qu'évocateur, et qui est tiré d'une citation de Jacques Prévert.
Empreint de pudeur, MARIE GRIESSINGER évoque la déchéance de son père atteint de la maladie à corps de Lewy, dégénérative et neurologique dont les principaux symptômes sont moteurs, avec une détérioration des facultés mentales et troubles du comportement.
Ce premier roman est ensoleillé par l'amour d'une femme pour son époux et d'une fille pour son père..
J'ai aimé les retours dans le passé où MARIE GRIESSINGER nous décrit sous une écriture pleine d'émotion l'homme qui était son père avant la maladie…………...et les jours heureux.
Elle revient également au présent pour nous faire partager la souffrance de cet homme.
Jean Michel sombre dans la nuit, il est devenu absent à tout.
MARIE GRIESSINGER ne s'engloutit pas dans le patho au contraire, elle nous exprime son impuissance face à la maladie qui aboutira à la perte implacable de ce père tant aimé.
Un magnifique roman que je vous conseille.
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Après la haine ( cf Auschwitz et après : T 1 - Aucun de nous ne reviendra de Charlotte Delbo ), l'amour.
Et pas n'importe quel amour.
Un immense amour filial pour ce père qui peu à peu sombre dans le néant d'une maladie au nom indicible.
Tous ces souvenirs des moments de bonheur, inoubliables et qui permettent de supporter les instants difficiles.
Magnifique roman, à l'écriture lumineuse, pas du tout dans le pathos.
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Les recommandations positives concernant ce roman m'ont donné envie de le lire. D'autant plus que cette maladie, je la connais plutôt bien, et bien malheureusement.
Je n'ai pourtant pas été touchée par ce roman qui se lit très vite. Peut être même trop vite. Le sujet est à mon sens pas assez approfondi. L'écriture est simple et parfois jolie mais pas suffisamment. Quelques passages sont bien écrits mais ce n'est pas suffisant. J'aurai préféré davantage de profondeur et plus d'émotions. Ce n'est donc pas un roman lourd et l'hymne à l'amour entre la fille, la mère et le père aurait pu être traité de manière plus accomplie, plus creusée. J'ai lu des romans sur le sujet bien mieux construit et prenant tel que "Le premier oublié".
Les décalages temporels m'ont également dérangé d'autant plus que les retours en arrière m'ont souvent semble inutiles.
J'aime garder une empreinte lorsque je lis un roman surtout sur ce sujet et ici, il ne restera rien.
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Heureusement que ce livre est très court.
Il ne présente à mon sens aucun intérêt si ce n'est de découvrir (s'il en est besoin) cette maladie de Lewy et je ne comprends pas la raison que l'auteure a eu de vouloir publier cette lettre d'adieu à son père ! Ou alors aurait-elle dû le faire à compte d'auteur pour sa famille ou pour une asso dédiée à cette maladie.
De plus le fil décousu par chapitres ultra-courts sautant d'une année à l'autre et d'un lieu à l'autre n'aide pas à entrer dans le récit.
ce livre me fait penser à une page facebook où chacun raconte sa vie à des personnes qui s'en fichent.
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J'avais lu beaucoup de bonnes critiques au sujet de ce roman autobiographique, dans lequel Marie Griessinger rend hommage à son père, touché par une maladie rare. J'ai même lu qu'il s'agissait d'un chef d'œuvre et qu'il faisait partie des livres qui changent le cours de notre vie... Euh....est-ce qu'on parle du même live, là ? Ou alors je suis passée totalement à côté !
Je n'ai pour ma part pas été touchée par ce très court roman et n'ai pas été sensible à l'écriture de l'auteure. J'ai trouvé que la construction était déroutante et manquait de fluidité (de très courts chapitres passant d'une époque à une autre). Le livre est écrit avec beaucoup de pudeur (peut-être trop... peut-être est-ce ce manque d'émotion qui fait qu'il ne m'a pas touchée ?) et il n'est à mon sens pas suffisamment approfondi. Il est heureusement très court et je l'ai donc lu jusqu'au bout mais je n'ai pas vraiment accroché et je pense que je l'oublierai aussi vite que je l'ai lu !
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C'est un témoignage d'amour de sa fille envers son père , ses parents.
Elle se souvient des bons moments passés puis la maladie qui arrive et la communication qui va être de plus en plus compliquée.
La difficulté du livre ce sont les passages à travers le temps , on passe du présent au passé et du passé au présent ; mais c'est une belle preuve d'amour.
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Recommandé par : La chronique de Gérard Collard - Les indispensables
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Le père de Marie Griessinger était atteint d’une de ces maladies terribles qui rendent la vieillesse si difficile, pour la personne qui vieillit, et pour ses proches. Elle dévoile dans ce livre les pensées par lesquelles elle est passée, et cela résonne terriblement en moi, car mon père est atteint de la même maladie. Il n’y a rien à ajouter, mais une phrase à retenir : « Il y a quelque chose que j’aimerais dire à tous les bienheureux, tous ceux qui ont la chance d’avoir un père vaillant, un père qui peut prononcer leur nom, se lever, marcher avec eux, j’aimerais leur dire : « Fermez ce livre, ce plaisir solitaire du livre, vous avez toute la vie pour être seuls face à un livre, et sortez, descendez dans la rue, videz les artères des immeubles, répandez-vous sur les chemins en une hémorragie de fils et de filles, suivez le bruit de votre cœur qui bat et courez le retrouver. »
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Un livre bouleversant que toutes les filles devraient lire :
- celles qui ont encore leur papa car on ne sait jamais à quel point il est important dans notre vie
- celles qui ne l'ont plus pour sa résonance particulière
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J'ai lu ce livre dans l'après midi ! Marie Griessinger , au travers de son journal,où passé et présent s'entrechoquent, tente de réunir tous les souvenirs heureux . Ce livre est un hommage magnifique à son père qui tombe dans la maladie. Elle nous montre le courage et l'amour de sa mère pour son mari. Ce livre déborde d'amour, un amour sincère et ce livre est, aussi, une déclaration d'amour d'une fille, à son père. Je ne connaissais pas la maladie dont Jean-Michel, son père, souffre. Certains passages sont vraiment fort et les mots choisis sont parfaits...
8/10
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Un homme sombre dans l'oubli. Ce n'est pas alzeihmer mais cela y ressemble. Sa femme lutte à ses côtés. La fille tient le journal de cette dérive mais revient sur le passé heureux. L'amour lumineux et total entre les parents. L'amour entre le père et la fille. Un homme qui voyageait, arpentait le monde, plein de curiosité, de générosité et qui finit enrobé de ténèbres, apeuré. Une femme dont l'amour est intransigeant et porte cet homme jusqu'au bout. Une fille à l'écriture pleine de délicatesse, de pudeur, de profondeur.
Rien que le titre vous habite déjà.
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C'est l'histoire d'une fille dont le père sombre doucement dans la maladie et la sénilité. Ce père autrefois admiré est complètement dépendant de sa femme qui se bat pour lui.
Ce livre est un méli mélo de souvenir, de courts résumés de l'évolution lente et inexorable de la maladie
Très intéressant même si parfois on est perdu dans le fil du livre où, toutes les deux pages on change d'époque
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Un livre sur l'amour face à la maladie. Une maladie sournoise qui fige cet homme dans son corps. L'amour d'une fille pour son père, d'une épouse pour son mari et leur présence, toujours. Un livre sans fioriture et tellement touchant.
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