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Critiques de Marie-Hélène Fasquel (77)
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La musique adoucit les moeurs

Une super découverte ! Un recueil très bien écrit. Des histoires sensibles subtiles avec un rythme musical très soutenu en background ! J'ai adoré ces histoires ! Je conseille vivement !
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Le feu secret

Le Feu Secret, c'est un roman à l'univers bluffant, très riche et admirablement mis en scène, qui nous livre une histoire originale, parfaitement menée, qui ne nous laisse pas une seconde de répit !
Lien : http://elo-dit.over-blog.fr/..
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L'élève au coeur de sa réussite

Le commentaire de Martine :

Je viens de fermer un récit sur la vocation d’enseignante, d’une femme extraordinaire, qui aime son métier et qui aime ses jeunes à qui elle lègue son savoir. L’élève au cœur de sa réussite est un livre qui se lit avec intérêt et sensibilité puisque nous voyons le parcours de cette professeure, qui nous raconte le défi qu’elle rencontre chaque jour. Son rôle est de susciter l’attention et l’intérêt de chacun de ses élèves. Elle s’ouvre à nous sur ses motivations, ses questionnements, ses démarches et ses actions.

Ce que j’ai adoré dans ce récit, c’est la passion de Marie-Hélène pour l’enseignement et sa volonté de tout mettre en œuvre afin que chaque élève progresse et s’enrichisse auprès d’elle et avec la matière. Cette enseignante est bienveillante et généreuse. Je sens que ce récit pourrait être une bonne source d’inspiration pour les nouveaux et les futurs professeurs. Ce livre devrait être une lecture obligatoire dans le cursus des sciences de l'Éducation. L’atout qui m’a le plus touché, ce sont les témoignages de ses élèves au cours de ma lecture. De plus, ce livre peut être aussi une ressource didactique puisque l’auteure a ajouté des sites internet, des liens vers des articles, des outils pour les étudiants, c'est toute une richesse.

J’ai adoré ma lecture, très facile à lire, ce récit m’a captivé du début à la fin. J’adore quand on sent que l’auteure est honnête dans ce qu’elle partage avec nous et c'est ce que je ressentais tout le long. De plus, je m’en voudrais d’oublier de souligner que Marie-Hélène Fasquel a délaissé les cours magistraux pour instaurer un nouveau moyen d’enseignement de façon interactive, et pour ceci elle est la seule Française qui a été finaliste pour la reconnaissance du Global Teacher Prize en 2017. Alors, on peut dire que même si certains peuvent trouver cela inconcevable comme enseignement alors que les élèves eux disent le contraire, ils adorent cette approche.

Je vous recommande de lire cette autobiographie, afin de comprendre la grandeur du cœur et la qualité de sa passion que met de sa vocation de Marie-Hélène Fasquel.
Lien : http://lesmilleetunlivreslm...
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Dissonances

Pour moi, une nouvelle offre toujours un plaisir de lecture particulier : la saveur de l’urgence.

Pour l'écrivain, il s'agit d’installer rapidement une intrigue, des personnages, des décors, une atmosphère, des ressorts cachés. Comme dans le poème de Paul Fort, il faut « faire la pige au temps » pour que ces histoires aient la même intensité que celle des romans.



Aguerris à cet art particulier, les auteurs maîtrisent de nombreux univers et font preuve d’un sens aigu de la chute, pour notre plus grand bonheur de lecteur.

Quelle fêlure quasi indécelable s’est-elle insinuée dans ces quotidiens à l’apparence tranquille ? Quels signaux impalpables avons-nous négligés, alors qu’un suspense discret, par petites touches, nous conduisait vers l’irrémédiable ? Et même si nous avons quelquefois trouvé des indices, pourquoi n’avons-nous jamais deviné l’issue, quelquefois choquante, de tous ces récits ?

La musique, domaine de prédilection de Gabriel Erhart, est ici d’une grande importance. Elle est le fil rouge de ces neuf récits qui renvoient à des écoutes musicales rigoureusement choisies en lien avec le contexte des histoires. Beaucoup d’harmonie dans ces dissonances !

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L'oeuvre au rouge: Le Mystérieux Feu secret



Quand une chroniqueuse te demande, si tu veux bien lire son roman, tu jubiles. Vais-je apprécier cette lecture ?



Au moyen-âge



Nicolas Fabre à été adopté. Son père est alchimiste, lui est herboriste... Deux métiers pas très bien vus à cette époque. Qu'importe, ils font fi des interdictions, ils continuent leurs recherches sur... Ils veulent absolument découvrir le secret !



Dans le futur



Sysnesios et Olos (son fils adoptif) vivent sous la terre, suite au réchauffement climatique. La vie sur terre est devenue impossible.... Ils poursuivent la même quête que Nicolas et son père... Ils vivent sous terre, comme des rats, et cela ne leur convient pas.



Vont-ils arriver à leurs fins ?

Trouveront-ils leurs Graal ?

Jusqu'où cela peut les mener ?



Un roman atypique. Deux auteurs, deux époques et pourtant leurs histoires se rejoignent sur plusieurs points. Une même ligne, la liberté d'agir, mais pas que.... Que ce soit au moyen-âge ou dans le futur, les hommes bravent les interdits, veulent apprendre, découvrir, partager.... Le plus important, n'est-il pas la liberté de penser, de vivre comme on le sent. Nous cherchons tout notre Graal. Qu'importe celui-ci, tant que nous ayons un but dans notre vie. J'ai vraiment aimé cette lecture avec leurs écritures fluides, bien détaillées avec des personnages réalistes À la lecture, je me suis dit que des recherches sur la vie au moyen-âge ont êtes faites, car tout est détaillé avec précision. Pour ce qui concerne le futur, cela m'a fait froid dans le dos. Vivre sous terre, comme des taupes, par notre faute.



À découvrir et à lire absolument.



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L'oeuvre au rouge: Le Mystérieux Feu secret

Quel plaisir ! Se laisser porter par l'intrigue, non, les intrigues où se mêlent les passions. La passion pour L'amour et celle du Feu Secret qu'est l'alchimie.

Mais l'amour n'est-elle pas à elle seule, une alchimie ?

J'ai adoré me laisser embarquer par ces mondes miroirs où les destins des uns s'entrechoquent avec d'autres. Bref, vous savez quoi faire, si vous voulez vivre une aventure alchimique !
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Les Naufragés de la Morrigane

Synopsis : « Quatre adolescents partent sur un chalutier pour une journée de pêche en mer, soi-disant organisée par le Conseil Général. Ils ont, en fait, été enlevés et sont censés être utiles pour des expériences scientifiques, liées au druidisme.

Vont-ils réussir à échapper à la folie de leurs ravisseurs ? ».



Avis : Avant tout, un roman pour adolescents, cette histoire a titillé ma curiosité. Tout d’abord parce qu’en ce moment, je suis à fond dans tout ce qui est la mer, les phares, les îles mystérieuses souvent abandonnées et puis parce que je cherchais un roman mystérieux pour redonner aux adolescents le goût de lire.



Les auteurs ont une belle plume remplie de vocabulaire et nous permettent de nous plonger à travers le récit. Néanmoins, j’aurai souhaité connaître davantage la personnalité des différents personnages et parfois faire durer des scènes angoissantes, juste histoire de s’y attacher un peu plus longtemps. L’histoire est cependant bien ficelée avec énormément de rebondissements et je ne me suis aucunement ennuyée avec cette écriture fluide à quatre mains, car tout s’imbrique parfaitement.



Je suis ravie de ma lecture et je vais le conseiller de ce pas à des adolescents pour qu’ils frissonnent un peu. Je vous invite donc, adolescent ou adulte à le lire.
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Les Naufragés de la Morrigane

C’est un roman destiné aux ados, il se lis facilement et rapidement, facile à comprendre. On y côtoie un groupe de jeune qui sont Soizic, Gaël, Tiphaine et Corentin et qui se rencontre pour la première fois dans le bus qui les envois à Lesneven. L’histoire se déroule en Bretagne dans le Finistère au départ du port de Lesneven (fiction étant dans les terre) on fini sur une iles. Un livre avec suspens, légendes bretonne, milieu maritime. Une belle intrigue qui nous tient en haleine jusqu’à la fin, et qui nous mène à une enquête effectuer par ce groupe d’ado. Leur journée de pêche se déroulera t’elle comme prévu ? La plume des auteurs est fluide, addictive. J’ai aimer l’intrigue, nous passons par de nombreux sentiments, inquiétude, peur, joie. Un livre qui offre un petit moment d’évasion.



Je ne souhaite pas vous en dévoiler de trop. Je vous laisse le découvrir par vous même.



Je vous recommande ce livre pour un publique adolescent.



Bonne lecture mes Ty loups.
Lien : https://kalyana29.over-blog...
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Les Naufragés de la Morrigane

Dans le cadre de la masse critique j'ai découvert ce livre.

Histoire très sympathique d'adolescents qui pensent partir pour une journée sur un chalutier et dont les aventures ne font que commencer.

Dommage c'est un peu trop court , mais c'est agréable à lire.
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Compétences anglais : Entraînement et auto-évalua..

Que vous soyez lycéen, étudiant, professionnel ayant besoin d’améliorer son niveau en anglais ou simple autodidacte amoureux de la langue, vous trouverez dans ce nouvel opus de l’auteure des éléments en lecture, expression et compréhension avec un accompagnement qui redonne confiance et permet de progresser à son rythme.



Cet outil peut être précieux en cours particuliers, de soutien ou de travail de groupe, mais il vise surtout à conférer à l’utilisateur une totale autonomie pour avancer à l’aide d’un guide d’auto-évaluation, permettant aussi bien de consolider ses bases, de revoir ou acquérir syntaxe, vocabulaire et connaissances générales concernant divers pays anglophones, et de réviser tout en faisant de nouvelles découvertes.



Le large éventail lexical et culturel proposé rend de plus ce livre divertissant, avec une variété de thèmes et d’intérêts très enrichissante.



On connaît Marie-Hélène Fasquel pour son goût pour les innovations pédagogiques et son souci de stimuler, encourager ses élèves.



Cet ouvrage remarquablement pensé et conçu encadrera pas à pas tous ceux et celles obligé(e)s de travailler seul(e)s en se sentant constamment épaulés.



Un allié dont il ne faut pas se priver !
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Une vie avant

Avis : ROCAMBOLESQUE

Un peu gênée par les libertés prises avec la réalité historique sur fond de quête du trésor impérial russe, j’ai accroché et apprécié ensuite les multiples voyages que ce roman a offert à ma curiosité après être entrée dans le monde trépidant de personnages volcaniques,

Des amies se retrouvent régulièrement pour parler sincèrement de leurs vies, de leurs amours, de leurs difficultés, de leurs envies. Les séances psycho sont de rigueur. Mais un jour, Chloé, la fille de Nina disparaît. Ce sont alors une longue enquête et une difficile quête qui vont entraîner les amies aux quatre coins de pays magnifiques mais surtout en Russie, lieu de naissance des mystères.

Dans ce roman mené au triple galop, il est question, d’or, d’agents secrets, de tsars, de descendance, de révolution, de DST : vous en conviendrez, des ingrédients propices à susciter l’intérêt du lecteur.

J’ai découvert la légende de la ville d’Ys, les "Grès à Voltzia », les gâteaux à la ricotta, la szarlotka et tellement d’informations qui m’ont séduite. Rien que pour cette avalanche de détails, ce roman est aguicheur et si je parle des amies vives, spontanées, quelquefois inconséquentes qui en sont les personnages principaux, ce sont des friandises qui éclatent en bouche. La lecture d’un journal intime est toujours touchante, les retrouvailles entre membres d’une famille éclatée sont sources d’émotion, c’est pourquoi cette lecture conviendra aux amateurs d’aventure tout autant qu’aux amateurs de douceurs amicales et familiales.

La lecture est facile grâce au style simple et trépidant de l’écriture, malgré le grand nombre de situations qui se succèdent.

Je remercie les auteurs qui ont souhaité me faire découvrir « Une vie avant » qui s’épanouit en autoédition.


Lien : https://www.facebook.com/Lya..
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Une vie avant

Je viens de terminer "Une vie avant" et, volontairement, je me suis abstenu de lire les avis déjà déposés pour m'efforcer de transcrire mon ressenti sans courir le risque de reprendre ce qui a été dit. J'ai passé un excellent moment, c'est frais, pétillant, comme un asti que l'on déguste en terrasse, ou une vodka frappée. Le récit est rythmé, avec des références historiques et géographiques. C'est un beau voyage, pendant lequel on sourit beaucoup, et on ferme le livre à regret, en laissant partir Pauline, Nina et tous les personnages. C'est écrit à quatre mains et on se demande qui de Gabriel ou de Marie-Hélène a trouvé telle ou telle image, et bien entendu, nous ne le saurons jamais, car l'alchimie fonctionne à merveille. Encore merci pour cette évasion littéraire.
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Une vie avant

Voilà un bon moment de lecture, entre les drôles de dames et Indiana Jones. Les méchants et les gentils sont plein de faux semblants et si l'aventure démarre une peu vite à mon goût, on se laisse embarquer dans ce road movie, mi historique, mi familial. Des scènes d'action, des surprises et surtout des paysages magnifiques que les auteurs savent rendre vivants. Du Kremlin à l'Italie, on suit les héroïnes en prenant plaisir à imaginer les lieux. Un bon divertissement !
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Une vie avant

Si vous aimez les films James Bond, vous allez probablement adorer Une vie avant ! Malheureusement pour moi, l’action et l’espionnage ne me correspondent pas, c’est certainement pourquoi je suis passée à côté de ce roman. Je lui ai trouvé trop de dynamisme, pas assez de mise en circonstance.
Lien : https://sorbetkiwi.wordpress..
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Une vie avant

Intrigues, surprises, amitiés, rebondissements, et la fin, aaaah... cette fin ! Ca se lit tout seul. En plus on est embarqué dans d'autres mondes que l'on découvre en même temps que l'héroïne principale qui ne soupçonne pas ses origines… et nous non plus.
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Dissonances

Une belle harmonie dans ces « Dissonances »



J'ai beaucoup aimé ce recueil de nouvelles qui m'a incité à ré-écouter plusieurs morceaux de musique. Les connaissances musicales des auteurs imprègnent ces nouvelles et on ressent très fort combien ce bel amour les porte tous les deux.



Le style est fluide, clair et sert le propos, ça sent le vécu, j'adore…

Chaque nouvelle nous informe de façon légère sur des sujets inconnus, riches en vocabulaire, que ce soit la pêche au filet carré en Vendée, la description de la drague, une plombée, un mur de tuffeau, les varennes de peupliers, les aspics zinnikeri pour ne prendre que CANADA, une de mes nouvelles préférées dont la chute m'a décontenancée.



NU-TÊTE m'a impressionnée.

« Depuis quelques heures, il était devenu l'Homme Fort et il suivait le Sujet. »

Le docteur Colet s'est incrusté dans mon esprit avec un frisson tenace. L'univers est bien planté au niveau médical, documenté, crédible.

Jérôme Colet excelle dans son métier et va aux champignons, j'adore ...

Cette dépersonnalisation de l'Homme Fort envers "Les Sujets" m'a glacée tant elle m'a paru crédible et j'ai ressenti "la chute" comme une délivrance.

On aimerait prendre le temps de découvrir Rudolf Steiner, libre à nous puisqu'il est cité.



Ce très beau passage dans LES GRUES a tout de suite retenu mon attention : « Simon ne la vit pas tout de suite à cause de la fontaine hérissée de robinets, mais dès qu'elle se retourna, il comprit qu'il devait surmonter son angoisse et lui parler. Il la suivit du regard. Attentivement. Mais il baissa les yeux quand elle remarqua son manège. Il n'avait toujours pas compris que les femmes savent quand on les observe. »



Alors, lorsque ces lignes ressurgissent avec la pianiste, j'ai eu une sensation de plein. La boucle était bouclée comme souvent dans les textes de grande qualité.



LA PASSION SELON SAINT MATTHIEU, terrible retour de boomerang, froid dans le dos.



Toutes les nouvelles sont travaillées, bien construites, originales.

Je ne peux pas parler de toutes, mais chacune d'elles présentent un intérêt pour le lecteur.



Une belle découverte pour un genre que j’affectionne particulièrement.

Non, la nouvelle n’est pas en voie de disparition, Marie-Hélène FASQUEL et Gabriel ERHART en sont de talentueux représentants / auteurs.

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Dissonances

Une femme dans une solide solitude, un verset de l’ancien testament d'une nouveauté qui fait frémir, un musicothérapeute adepte d'une théorie corpusculo-ondulatoire... musclée. Mais la musique adoucit les mœurs. Bifurcation vers Belle-Ile en mer avant de prendre la direction de l'Orient où un "charmeur" de serpents très spécial sévit. On descend dans les octaves, les graves - le chant du cygne -, et puis le regard d’un jeune ouvrier est capté par la "jolie jeune femme du self" et on se dit que la musique adoucit les mœurs. Des bémols, des bécarres, des écarts... Quelle tessiture ! Vous avez compris « Dissonances » est un magnifique roman choral.
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Dissonances

Un recueil de textes autour d'un fil conducteur : la musique. Pas besoin d'être mélomane pour se laisser embarquer par la petite musique de ces nouvelles dont la fin est toujours une surprise. Le style fluide met la musique à la portée de tous et nous prend pas la main : une mention particulière pour les nouvelles "Canada" et "Saint Mathieu" qui distillent une ambiance noire acidulée qui prend à revers, entraînant le lecteur dans l'effroi après coup. Un livre qui se dévore de bout en bout !
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L'élève au coeur de sa réussite

Marie Hélène Fasquel doit, à en juger par ce livre, dispenser autour d’elle une énergie invraisemblable. Ce doit être une sorte de pile électrique inusable, rechargée en permanence par les difficultés, par les nouveautés. Il semblerait qu’elle soit de petite taille mais la capacité dont elle fait preuve à transformer en atout ce que le commun estimerait être un problème, à trouver dans le terrain en jachère de certains de ses élèves la petite graine qu’elle saura faire croître pour réveiller leur intérêt, sa curiosité sur une foule de sujets croisés sans se préoccuper des frontières géographiques, sa capacité à dénicher, via les réseaux qu’elle a tissés, les concours ouverts à ses élèves, les dispositifs d’aides… tout cela laisse un peu pantois. On lui donnerait bien des montagnes à déplacer tant qu’à faire.

Ce livre, retour d’expériences, se lit avec avidité pour peu que l’on s’intéresse un peu à l’éducation. Et au-delà même pour peu que l’on se sente concerné par la transmission des idées, par les moyens tout simplement d’éveiller la curiosité de ceux qui paraissent indifférents à tout.

Seul regret : que Marie Hélène Fasquel soit un exemplaire sinon unique, du moins en voie de disparition. En reste-t-il beaucoup des professeurs engagés à ce point, dont la flamme ne se soit pas éteinte à force d’échec ou d’indifférence ? A moins que… à moins que Madame Fasquel soit plutôt un exemplaire en voie d’apparition. Dans exemplaire, il y a exemple.

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Le feu secret

La particularité de ce roman réside dans sa double voix. Deux époques, deux styles et pourtant, un même objectif : la recherche d'une certaine vérité.

Au travers d'une époque médiévale et d'une société potentiellement futuriste, nous suivons les parcours de deux pères et de leurs fils respectifs dans leur quête de réponses. Les deux duos feront face à l'inévitable danger que leurs recherches amèneront. En somme, des graines de révolutionnaires, intelligents et marginaux par leurs idées, quoique bien intégrés d'apparence : tout pour plaire.

Car s'il n'y a de dystopique que la partie futuriste, elle se transpose au passé dans un mélange de "fantasy réaliste", à base d'alchimie et de culte secret, dans une société peu encline à accepter ce qu'elle ne comprend pas ; et c'est là tout le principe de ses deux époques qui finiront par se croiser : la soif de découverte engendre la méfiance et la peur. Seul le courage de braver les interdits crée les héros.

Tout cela ne serait rien sans la magnifique écriture qui va avec : ciselée et précise, au vocabulaire riche pour la partie médiévale, aux descriptions efficaces dans la partie futuriste. Une écriture à quatre mains qui fonctionne, chacun apporte son lot de savoir et nous plonge dans l'ambiance avec force détails.

Au début de ma lecture, j'avoue avoir commencé à me poser la question : quels sont les enjeux ? Puis au gré d'une mise en place détaillée et riche, nous commençons à comprendre ; et désormais, il me tarde de connaître la suite !

Bravo !
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