Marina Nemat

Livre autobiographique qui décrit la vie de Marina à l'age de 16 ans.

Le livre décrit la vie an Iran dans les années 80, la transition entre la période transitoire des règnes du Shah et de Khomeiny. 

En toile de fond de l'histoire de Marina s'inscrit l'histoire de l'Iran à la période de la révolution Iranienne. Marina, chrétienne qui vivait libre, sereine, non voilée à eu à subir la tyrannie de ce nouveau régime.  Comme beaucoup d'autres elle voit sa vie basculer.  elle qui aimait lire va devoir abandonner ses lectures occidentales dites "sataniques".

On découvre la vie d'une adolescente qui bascule soudain. Marina est projetée de l'insouciante vers la tragédie. Accusée de crimes politiques, elle est arrêtée, emprisonnée, torturée et ne doit sa survie qu'à l'un de ses geôliers qui s'est entichée d'elle.

Il va en faire sa femme, la sortir de sa geôle. Petit à petit, elle essaie d'être une bonne épouse. Elle va s'attacher à sa nouvelle vie entre prison et liberté surveillée. Elle essaie de faire comprendre à son mari qu'elle ne s'est mariée que pour échapper à la mort. lui l'aime sincèrement. A cause du drame qui va s'en suivre, Marina va pouvoir sortir et se marier chrétiennement avec l'homme qu'elle à toujours aimé et qui l'a attendu durant toutes ses années.
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L'iran est en guerre contre l'Irak depuis Septembre 1980.



Marina est arrêtée le 15 janvier 1982, à l'âge de seize ans.

C'est une jeune fille qui adore lire, et qui est chrétienne. On la soupçonne de comploter contre le régime (Trahison politique selon le régime islamique imposé).

Elle qui vivait librement, elle eût à subir comme tant d'Iranien le régime de l'ayatollah Khomeiny obligeant les femmes à porter le voile. Fît un décret contre la musique, le maquillage, les peintures de femmes non voilées et livres occidentaux déclarés comme étant "sataniques". Des propos haineux sont placardés dans tout la ville. "Mort à l'Amérique". "Mort à Israël" par exemple.

La mort règne désormais en Iran. C'est un univers devenu sanglant, violent et horrifique à cette époque.



Elle est donc arrêtée et torturée ainsi que condamnée à mort. Mais elle fût graciée par l'ayatollah grâce à l'aide d'un garde (Ali). Elle devra donc purger une peine à vie à la prison d'Evin. Elle aurait préférée mourir que de rester dans cette prison et surtout, elle culpabilise. Pourquoi d'autres ont été exécutées et pas elle? Elle se pose des questions.

Marina se sert de sa foi pour continuer à avancer et supporter cette prison où l'utilisation à outrance de la violence pour y faire régner peur et obéissance y est constante.

Elle se retrouve face à un nouveau dilemme. Ali, le garde qui l'a gracié tombe amoureux d'elle et lui évoque son envie de l'épouser. Il utilise le chantage et impose ses règles pour faire pression sur elle.

Comment s'en sortir indemne?



Le présent et le passé sont évoqués comme pour inclure une trêve à la difficulté de l'histoire évoquée. De bons souvenirs sont relatés apportant une aide psychologique face à la dureté des événements présents, et elle nous explique aussi comment la Tyrannie à pu prendre contrôle de l'Iran, ce qui est historiquement très intéressant (et effrayant).

En apprendre plus sur cette prison, sa vie et la vie en Iran (comment ce pays a-t-il pu tomber dans une telle violence?) m'a intéressé réellement.

Quel dommage qu'il est si peu de notes.

Marina, jeune chrétienne de 16 ans vit à Téhéran avec sa famille. Elle partage ses journées entre l’école, les amis et la lecture mais l’arrivée au pouvoir de l’Ayatollah Khomeiny va bouleverser son existence comme celle de beaucoup d’Iraniens qui n’adhèrent pas à cette dictature religieuse.



Marina a du caractère, c’est une jeune femme qui sait ce qu’elle veut et n’hésite pas à le faire savoir même si elle prend des risques dans un pays où tout est désormais surveillé et interdit. S’étant fait remarquer au sein de son lycée, elle est arrêtée un soir de janvier 1982 et transférée dans l’horrible prison d’Evin. Elle est torturée et condamnée à mort alors qu’elle n’a même pas eu de procès.



Il arrive parfois qu’une bonne étoile veille sur nous et le jour de son exécution, Ali, garde à la prison d’Evin, la sauve de la mort parce qu’il est amoureux d’elle, mais cet acte aura forcément un prix, reste à savoir si Marina est prête à le payer.



Ce roman auto-biographique nous emmène dans les années très sombres de l’Iran, le passage du règne du Shah où tout n’était pas extraordinaire (il ne faut pas oublier la Savak, police privée qui n’hésitait pas à emprisonner et tuer ceux qui n’étaient pas d’accord avec lui) mais les iraniens jouissaient cependant d’une relative liberté, les femmes n’étaient pas obligées de se cacher et aucune tenue vestimentaire n’était imposée. L’arrivée au pouvoir du fanatique religieux Khomeiny va flanquer le pays par-terre, économiquement, culturellement et cultuellement, priver les iraniens de liberté (et les femmes sont les premières touchées) et l’isoler sur la scène internationale. L’iran va aussi entrer en guerre avec l’Irak.



Marina Nemat nous décrit parfaitement l’ambiance sombre de Téhéran, c’est stressant, étouffant….. mais pire est la situation dans cette prison d’Evin dont on ne sort pratiquement jamais. Le droit n’est pas respecté, l’humain n’en n’est plus un, les prisonniers ne sont plus que des numéros qui vivent dans des conditions dramatiques, la torture est de mise et la mort est bien souvent la seule issue.



J’ai lu ce témoignage avec plaisir et effroi, comment peut-on laisser des humains dans de telles conditions, comment peut-on bafouer les droits de cette façon, comment peut-on agir et donner des directives au nom d’une religion…… et priver les gens de liberté…..



Cette jeune femme a été courageuse, elle a gardé espoir et elle est toujours allée de l’avant, essayant de comprendre et même parfois de justifier l’injustifiable. Elle possède une grande empathie, c’est une altruiste et un personnage hors du commun qu’on ne peut qu’apprécier. Elle a bénéficié d’un coup de pouce du destin et elle a su rebondir même si ça n’a pas été facile.



J’ai passé un bon moment avec ce livre, quand on réalise que ce n’est pas de la fiction mais du vécu, l’histoire prend tout de suite une autre dimension. On sait dès le départ qu’elle se termine bien mais on pense forcément aux personnes nommées dans le livre qui n’ont pas eu la chance de Marina et c’est pour elles qu’elle a décidé de témoigner.
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Un témoignage profond qui relate avec sobriété et réalisme le renversement du régime iranien et la prise du pouvoir par les islamistes. Comment la vie d’une jeune fille de 16 ans va progressivement basculer. Très facile à lire, très bien écrit ce livre est une page d'histoire, un diamant a l’état brut.

Adolescente, Marina Nemat est emprisonnée par le régime des partisans de Khomeini pour crimes politiques. L'un de ses geôlier s'éprend d'elle et une étrange relation s'instaure en ces deux individus qu'il serait très simple de définir comme le bourreau et la victime. Les choses ne sont heureusement pas aussi simples et si les situations sont souvent dramatiques, le manichéisme n'est jamais présent. En toile de fond du récit personnel de Marina Nemat s'inscrit l'histoire difficile de ce pays et de ses habitants. Un témoignage qui interroge sur la foi, la conscience, les principes, les idéaux... j'ai apprécié l'humanité et la franchise de l'auteure.

C'est un livre difficile, dur et poignant. On ne peut qu'être révolté par de tels agissements. L'auteur raconte ce pan de vie douloureux avec courage et lucidité mais ce qui est frappant, c'est qu'elle a pardonné et n'a aucune haine pour ses bourreaux.

Je me sens presque coupable de donner une note à un fait vécu! Désolée Marina!

L'histoire est bien écrite (j'ai lu une traduction- merci au traducteur)

Les espoirs d'une jeune fille dans un pays en guerre civile, le soulèvement de la population et la corruption au sein du gouvernement vont enfermer les milliers de jeunes gens comme elle, dans des prisons ou ils seront torturés et humiliés. Marina sera sauvé du peloton d'exécution, mais pour être contrainte de vivre une vie qu'elle n'a pas choisi. Heureusement, tout se termine bien pour elle, mais combien d'autres sont victimes présentement.

Le pire, c'est que sur 100 ans, il n'y a pas une toute petite amélioration dans la mentalité des hauts dirigeants. Comment penser différemment quand ton pays te condamne d'ouvrir seulement la bouche pour respirer? C'est encore pire dans les petits villages reculés ou la tradition est plus forte que l'évolution. Triste.

Le témoignage plutôt touchant d'une chrétienne malmenée par la révolution islamique dans l'Iran des années 80.



Quelques jolis passages, avec de bonnes descriptions d'un pays dont on perçoit souvent la fascinante beauté.



Ce livre est un peu plus que l'une de ces nombreuses biographies de femmes ou d'hommes emprisonnés pour des motifs qui nous semblent ridicules, à nous, Occidentaux.



Marina Nemat conquiert notre cœur grâce à son caractère trempé et surtout son infinie bonté.

Un témoignage exceptionnel! Un document unique qui nous plonge au coeur d'un Iran totalitaire, violent, au delà des droits de l'Homme, du droit à la Vie et à la Liberté.

C'est dans un huis-clos à la tristement célèbre prison d'Evin que Marina se livre, avec beaucoup d'émotions, d'empatie et de coeur.

J'ai souvent eu l'impression de me retrouver en plein Midnight Express.

La fin est heureuse ce qui ne gâche rien.

Comme souvent, la quatrième de couverture en dit beaucoup trop. Je m'attendais à ce que ce qui y est raconté se passe dès les premiers chapitres... mais non. De ce fait, j'ai eu peur de m'ennuyer, d'autant plus que l'autrice louvoie entre passé et présent. Cela se fait souvent dans ce genre de récits, mais outre que je déteste cela habituellement, ici, la quatrième de couverture, en en dévoilant trop, rend cela désagréable. Heureusement, j'ai réussi à faire abstraction de la structure. En effet, le livre m'a plu. De plus, il me semble que j'ai déjà tenté ce livre. Je ne m'en souviens plus du tout, mais le chapitre concernant Albert, et l'anecdote de la jeune Marina enfermée sur le balcon et balançant des pinces à linge sur les passants pour qu'ils acceptent de plaider pour sa délivrance... ces passages, je suis sûre de les avoir déjà lus. J'en conclus donc que j'ai déjà essayé ce livre, et que la structure a dû me rebuter. Ce qui est dommage, c'est que je n'ai même pas noté que je l'avais essayé.

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J'ai beaucoup apprécié ce récit qui se lit très bien. L'histoire d'une jeune fille, prisonnière politique, courageuse et surtout chanceuse. Son histoire est très bien racontée, même si de nombreuses fautes résistent dans les lignes, ce qui est parfois difficile pour la lecture. Néanmoins, cette histoire est touchante et me rappelle beaucoup "jamais sans ma fille" qui s'est déroulé également en Iran. L'avantage de ce livre, c'est que nous avons beaucoup plus d'informations sur l'histoire politique du pays ainsi que plus de détails.

une histoire vraie Bouleversant