Marlène Manuel

Nous sommes en 1985. Marie Tesserat, journaliste fraîchement diplômée, ne manque ni d'ambition ni de culot pour intégrer le poste qu'elle convoite dans la rédaction de ses rêves. Son défi ? Décrocher une interview exclusive du dernier Grand Prix Littéraire, Serge Mathusier qui a une sainte horreur des journalistes pour une raison bien particulière...



J'ai ressenti beaucoup de plaisir à la lecture de cette histoire caractérisée par les antagonismes. Marie est une jeune Parisienne branchée et Serge un Vendéen solitaire qui a le double de son âge. Si le poids du passé donne un aspect grave au roman, son côté fleur bleue lui confère au contraire une agréable légèreté. Enfin, quand le livre flirte avec le polar, l'humour n'est jamais loin. Bref, c'est une sorte de boîte de chocolats à lui tout seul : il y en a pour tous les goûts !



C'est une belle échappée sur la côte atlantique ! Les descriptions ont suffit à m'exiler le temps de quelques pages pour me faire respirer un bon grand bol d'iode frais !

Il s'agit du premier roman de Marlène Manuel, d'ailleurs édité par Nouvelles Plumes, maison d'édition spécialisée dans la publication des premiers romans.

Une jeune journaliste fraîchement diplômée, Marie Tesserat, veut absolument rentrer aux "Nouvelles du Matin". Le rédacteur en chef, peu enclin à recruter cette jeune femme, accepte dès lors qu'elle lui propose de décrocher une interview avec un écrivain, Serge Mathusier, qui déteste les journalistes et refuse systématiquement tout contact avec eux.

Sa bonne étoile, sa persévérance, lui permettent cet exploit au prix tout de même d'un mensonge. Marie obtient cet interview, écrit son article et entre au journal.

Lorsque Serge s'aperçoit de la tromperie, il décide de recontacter Marie et l'engage pour écrire ses mémoires et résoudre de ce fait une vieille affaire qui date de la seconde guerre mondiale.

J'ai un sentiment mitigé au sujet de ce roman, qui souffle le chaud et le froid. Il ne s'agit pas pour moi de faire preuve d'indulgence. Ce livre possède toute la matière pour emballer son lecteur, poser une intrigue inhabituelle, sauf pour le cadre de la guerre, des personnages attachants, de l'amour et c'est là que le bâts blesse, trop d'amour, trop vite envahissant, donc pas de surprise, l'amour fait de l'ombre au sujet de l'affaire à résoudre, dommage!

Du chaud a soufflé au début avec cette chasse à l'interview et les retrouvailles tendues entre Marie et Serge. Tout aussi brusquement, le froid, j'ai eu l'impression de tomber dans un roman d'amour basique, ce qui m'a déçu. Mais aussitôt après nous repartons dans une enquête intéressante, mais encore une fois parasitée par l'amour trop présent.

Malgré tout, je me suis attaché à ces deux personnages qui jouent à "Cours après moi que je t'attrape", je suis un peu fleur bleue et j'aime quand le romantisme s'invite mais, là trop, cela m'a gêné tant le reste pouvait être intéressant..

Quant à la fin, c'est surprises surprises du moins en partie, car il est possible de deviner pour les plus circonspects d'entre nous, mais elle reste intéressante.

Marlène Manuel a rassemblé tous les ingrédients, pas toujours à bonne dose et je suis certain que dans ces prochains livres, elle saura mieux équilibré, comme un cuisinier qui élabore une nouvelle recette.

Lire un premier livre, dès lors que le sujet nous interpelle, est toujours un encouragement pour les nouveaux auteur(e)s.

C'est un livre extraordinaire que j'ai acheté sur l'île de noirmoutier il y'a quelques années au hasard d'une papeterie. C'est une extraordinaire histoire que celle d'un homme et d'une femme que tout sépare

L'ombre qui pèse sur l'existence de Catherine, ouvrière dans une usine de conserverie de sardines à l'Herbaudière dans les années 50, c'est le poids d'un passé qu'elle ne peut oublier.

Alors, le jour où ce passé semble être enfin derrière elle, la jeune femme s'autorise à croire au bonheur paisible que lui propose Maxime.

Grave erreur ! L'ombre devient bientôt une angoissante réalité, qui remet en cause les bases fragiles de cette nouvelle existence.

Le danger rôde, impalpable. Mais comment lutter contre un ennemi qui n'a plus rien à perdre et, qui, de ce fait, est capable de tout pour parvenir à ses fins ? Catherine et Maxime vont devoir l'affronter ensemble, dans un combat inégal dont l'issue est incertaine, et les enjeux capitaux.

Et dans cette lutte sans merci, tous les coups sont permis…



Mon avis



Toujours dans un décor idyllique de Noirmoutier—cette fois il s’agit du Bois de la Chaise— Nous vivons avec les personnages du roman, les diverses étapes d’une vie on ne peut plus perturbée.

Catherine réussira-t-elle a enfin trouvé une stabilité dans sa vie et dans son cœur ? Mais pourquoi et surtout par qui son fils Nathan a-t-il été kidnappé ?

On le devine mais sans être sûr, il faut attendre les dernières pages pour enfin savoir…

Toujours égale à elle-même, Marlène Manuel sait nous faire aimer son île et ses histoires.

Bravo à elle et surtout qu’elle continue à nous faire voyager avec le talent qui ne lui fait pas défaut.

J'avais été déçue par la lecture du Saunier de Noirmoutier publié en 2008. Dix ans après, Les silences de l’île partage son récit entre Paris et Noirmoutier encore, mais avec plus de bonheur, semble-t-il. Le personnage de Marie Tesserat, jeune journaliste, s'avère plutôt sympathique. Vive, enjouée, elle porte l'histoire avec légèreté. L'écrivain, Serge Mathusier, la quarantaine, qu'elle rencontre sur l'île, cède immédiatement au charme de la jeune fille de 24 ans, lui qui se défie du monde de la presse. C'est qu'elle lui a caché la véritable raison de sa présence à Noirmoutier, pour mieux le berner, et obtenir les informations nécessaires à l'écriture d'un article pour les Nouvelles du matin, journal dirigé par Marc Grégoire. Sa carrière en dépend. C'est un véritable succès, pour Marie, mais teinté de culpabilité. Serge Mathusier, pour sa part, prépare une vengeance.



L'attirance réciproque des deux protagonistes est évidemment contrariée, sans quoi l'intrigue du roman tournerait court. Trahisons, jalousies, orages – les éléments s'en mêlent aussi -, carriérisme s'invitent pour envenimer leur relation. Ils se cherchent pour mieux se fuir. On attend bien sûr un dénouement heureux, plein de succès pour chacun et qui les réunit enfin.



L'enquête menée par Marie renvoie au passé de Mathusier, plus précisément à l'histoire de ses parents et de leur réseau de résistance dans les années 40. Ainsi, le récit suit deux fils distincts, l'un, sentimental à l'eau de rose, l'autre, historique. Les deux vont se rejoindre.



Marlène Manuel est née à la Guérinière et écrit dans l'hebdomadaire Les Veillées des Chaumières. Ses romans appartiennent à la littérature populaire, et se caractérisent par leurs intrigues romantiques. Si l'on accepte cet aspect un peu désuet, il reste que l'écriture en est agréable et fluide. L’Ile de Noirmoutier y est en outre évoquée avec bonheur.

Un "je t'aime moi non plus" entre une jeune journaliste et un écrivain, de 20 ans son aîné sur fond d'enquête. Ce pas de deux n'est pas toujours de la dentelle. La suggestion manque pour une bonne part. Ce livre se lit facilement, malgré toutes ses facilités. La fin ? Elle n'est pas difficile à deviner. Un premier roman qui va peut-être permettre à l'autrice d'affiner la trame de son projet ouvrage. Un essai à transformer.

Le plus attachant dans le roman de Marlène Manuel est bien l'île de Noirmoutier elle-même, qu'elle dépeint très bien. Elle apporte à son propos des éléments géographiques et historiques et rend sensible toute sa vulnérabilité. Le saunier de Noirmoutier, Jean, personnage central et mystérieux, apparaît de prime abord comme un sauvage, rustre à souhait. Julia, aux antipodes, est une riche parisienne fort cultivée et policée qui tombe sous son charme. Les contraires s'attirent parfois, mais s'agit-il bien de cela? Le récit penche alors vers l'Arlequin avec des relents d'eau de rose plus que d'air iodé. L'intrigue aurait convenu au roman feuilleton. On se retrouve transporté en Toscane, puis retour à Noirmoutier. Beaucoup de malheur, de silence, baignent le récit. Tous les ingrédients sont là pour en faire un succès populaire à l'écran. Bien déçue, je suis tout de même allée jusqu'au bout de ma lecture, histoire d'en connaître le dénouement, sans grande surprise.

Livre lu dans le cadre d'un prix littéraire au sein d'une bibliothèque municipale.

Les silences de l’île raconte l'histoire d'une rencontre un peu improbable entre une jeune journaliste et un romancier à succès.

Marie Tesserat est une jeune journaliste tout juste diplômé. Elle cherche un premier poste et elle se présente devant le rédacteur en chef des "Nouvelles du matin". Mais Marc Grégoire n'est pas très intéressée par celle-ci. Il là refuse. Mais en s'attardant à partir, elle assiste à une discussion afin de savoir qui était apte à aller intervieuwer le nouveau lauréat du grand prix littéraire. Mais personne n'ose prendre cette mission ; connaissant la haine qu'à l'écrivain pour les journaliste.

De ce fait, Marie intervient auprès de Marc Grégoire avec un certain culot : "Si je vous rapporte une interview exclusive de Serge Mathusier, vous m'engagez sur le champs ?". Le Rédacteur en chef accepte et lui donne huit jours pour lui rapporter son article et de l'embaucher.

S'ensuit alors la rencontre entre la journaliste et l'écrivain. Dans un premier temps, celle-ci est courtoise. Mais Marie, à des fin professionnel, va dupé l'écrivain et ses premières révélations qu'il va lui confier dans un cadre privé va devenir public avec la publication de ses dire.

Meurtri et furieux, l'écrivain va la faire revenir contre son plein gré dans un phare sur l’île de Noirmoutier afin de l'aider à résoudre une vieille affaire familiale.

Marlène Manuel nous narre dans son premier roman, une histoire qui nous plonge en même temps dans le romanesque, le suspense et dans une d'histoire d'amour faite de vengeance.

Bien que l'histoire soit assez dynamique et riche en émotions, elle ressemble plus à un scénario d'un bon téléfilm qu'à un vrai (bon) roman.

Passant mes vacances près de Noirmoutier je me suis laissée tenter...

Une jeune journaliste réussit par ruse à obtenir une interview d'un écrivain peu enclin à faire confiance à la presse...il va se venger ...

Et il va la lancer dans une enquête sur la mort de son père, dénoncé à la fin de la guerre comme collabo.

Jusque là, ça se tient et cette partie de bouquin est bien menée.

Mais nos deux protagonistes entament une reprise noirmoutrine de "Je t'aime, moi non plus " qui elle, fait languir le lecteur.

J'ai eu l'impression de lire un bouquin de la bibliothèque rose avec tous les poncifs du genre.

Quant à Noirmoutier, bof bof !! L'auteur nous décrit une des plages les plus chères de l'île, le port de pêche, et là encore les poncifs...

Bon, on s'en va danser une p'tite Maraichine, au moins ça remuera plus !!

On retrouve dans cette aventure, une romancière de talent et qui attire le lecteur par sa façon bien à elle d’écrire. C’est simple mais rien n’est laissé au hasard. Les descriptions sont là, on voyage avec elle dans cette maison de Marthe. On participe aux réunions familiales, à l’impatience de savoir ce qu’est le secret de Marthe, aux recherches, on croit avoir trouvé mais non finalement on se trompe. Elle nous emmène ainsi jusqu’à la fin où nous savons enfin !

Très belle histoire, sentiments nobles, suspense et surtout l’empathie que l’on ressent de la part de l’auteure vis-à-vis de ses personnages.

Encore une belle histoire, Marlène Manuel, on ne se lasse pas, on en redemande.

4 ème de couverture



L'HERITIERE DES SABLES D'OR



" Vous avez hérité d'une maison dans le village des Sables d'or, sur l'île de Noirmoutier… "

C'est ainsi que maître Leblanc accueille la jolie Pauline Gaillet au lendemain de son dix-huitième anniversaire. Seulement, il est incapable de lui en dire davantage, la donatrice n'ayant laissé aucune explication sur ce geste généreux.

Pour Pauline, pupille de l'état et obligée de quitter son foyer d'hébergement, c'est un cadeau inespéré.

Inespéré… ou empoisonné ? Qu'est-ce qui peut pousser une personne que l'on ne connaît pas, avec qui l'on n'a pas le moindre lien, à vous léguer une maison ?

La personnalité discrète de cette bienfaitrice, qui a disparu sans laisser le moindre souvenir à la plupart de ses contemporains, ne cesse d'intriguer la jeune fille. Cependant, peu à peu, la vérité se dessine. Elle va bien au-delà de ce que Pauline pouvait imaginer.

Au fil de ses recherches, la jeune fille découvrira que les actes sont rarement désintéressés et qu'il y a toujours un prix à payer pour lever les mystères d'une vie.

Marlène Manuel aime entremêler l'histoire de l'île de Noirmoutier -en l'occurrence, la construction du village des Sables d'Or dans les dunes de La Guérinière- et celle de ses héros. Fiction et réalité sont ici intimement liées et séduiront, une fois encore, les amoureux de l'île et les amateurs de suspens.



mon avis



Marlène nous a habitués à lire des histoires qui se passent souvent dans l’ïle de Noirmoutier. Celle-ci n’a pas dérogé à la règle.



Un mélange de roman d’amour, de roman policier, de témoignage de sentiments sur des aléas de la vie, les non-dits qui peuvent faire mal, tout y est et en harmonie comme sait si bien l’écrire Marlène.



On ne s’ennuie pas en lisant le plus vite possible pour « savoir » ce qui se passe vraiment. J’avoue avoir à plusieurs reprises, dès la page 50 par exemple, été convaincue que j’avais trouvé la solution ? Mais pas du tout ! J’ai continué à lire en changeant de version à plusieurs reprises, pour arriver vers la fin enfin quand le secret est dévoilé.

C’est vraiment bien écrit mais ça personne n’en doutait, et ce récit pourrait très bien être classé dans les polars.

Bien sûr, l’auteur aime ses personnages et ils ne sont jamais foncièrement odieux, elle sait trouver les mots pour ne pas agiter la haine alors que … pourtant….

Bref lisez-le c’est mieux !