Citations de Martin Lings (126)
Cette religion ne concédait rien au domaine profane
Le nom ar-Rahmân se réfère à l’essence même ou à la racine de la Miséricorde, c’est-à-dire à Dieu en tant que souverain Bien et Bonté infinie
Invoquez Dieu (Allâh), ou invoquez l’infiniment Bon (ar-Rahmân) : quel que soit celui que vous invoquez, c’est à Lui qu’appartiennent les plus beaux Noms
Les réconforts prodigués par Khadîjah et Waraqah furent suivis d’un réconfort venu du Ciel sous la forme d’une seconde révélation.
Lis au Nom de ton Seigneur qui a créé Il a créé l’homme d’un caillot de sang. Lis ; et ton Seigneur est le Plus-Généreux Qui a instruit l’homme au moyen du calame, L’a instruit de ce qu’il ne savait pas
Le Ramadân était le mois traditionnellement consacré à la retraite, et ce fut pendant une nuit de la fin de ce mois, au cours de sa quarantième année, alors que Muhammad se trouvait seul dans la caverne, qu’un Ange vint à lui sous la forme d’un homme.
Lorsqu’ils eurent levé le vêtement à la bonne hauteur, Muhammad se saisit de la pierre et la plaça de ses propres mains dans l’angle mural.
La puissante attirance qu’exerçait autour de lui celui qu’on appelait coutumièrement al-Amîn dépassait de loin le cadre de sa propre famille et Khadîjah, elle aussi, participait à cette aura.
Fils de mon oncle, je t’aime pour ta parenté avec moi, et parce que tu te tiens toujours dans le centre, évitant de prendre parti parmi les gens pour ceci ou cela ; et je t’aime pour ta droiture, pour la beauté de ton caractère et pour la véracité de tes paroles. - Khadija à Muhammad
La renommée que Muhammad s’était alors acquise lui avait valu à travers toute la cité le surnom d’al-Amîn, le « fiable », « honnête », « digne de confiance »
Des années plus tard, celui-ci raconta : « J’étais présent dans la maison de ‘Abd Allâh ibn Jud‘ân lorsque fut conclu un pacte (pacte de chevalerie - Hilf al-Fudul) si excellent que je n’échangerais pas la part que j’y ai prise contre un troupeau de chameaux rouges ; et si maintenant, en Islam, on me demandait d’y participer, j’acquiescerais avec joie. »
Il se tourna vers Abû Tâlib : « Quel lien de parenté y a-t-il entre ce garçon et toi ? demanda-t-il. — C’est mon fils, répondit Abû Tâlib. — Ce n’est pas ton fils, rétorqua le moine, il est impossible que le père de cet enfant soit encore en vie. — C’est le fils de mon frère, dit Abû Tâlib. — Qu’est-il donc arrivé à son père ? — Il est mort alors que l’enfant était encore dans le sein de sa mère. — Voilà donc la vérité, fit Bahîrâ. »
Un simple regard sur le visage de l’enfant suffit à Bahîrâ pour expliquer les miracles ; en l’observant attentivement durant tout le repas, il put remarquer sur le visage et sur le corps de nombreux traits qui correspondaient à ce qu’il avait lu dans son livre.
Abû Tâlib sut donner à son neveu autant d’affection et de tendresse que celui-ci en avait reçu du vieil homme. Il le traita comme un de ses propres fils et son épouse Fâtimah[32] fit de son mieux pour remplacer la mère du garçon.
Deux ans après le décès de sa mère, l’orphelin eut le chagrin de perdre son grand-père. Alors qu’il était à l’article de la mort, ‘Abd al-Muttalib confia son petit-fils à Abû Tâlib, qui était un frère germain du père de l’enfant.
Cet événement mystique vient perturber cette tranquillité : Muhammad est visité par deux figures angéliques qui lui ouvrent la poitrine pour purifier son cœur d'une tache noire, symbolisant le retrait de toute influence satanique.
Halîmah et son mari, malgré leur pauvreté et les difficultés initiales, bénéficient de miracles après avoir accepté de s'occuper de Muhammad, signe de la bénédiction que représente l'enfant pour leur famille.
Le désert était vu comme un lieu de préservation des qualités nobles et de la liberté, contrastant avec les dangers moraux et physiques de la vie citadine.
C’était, selon la tradition, le douzième jour du mois de Rabî‘ al-Awwal, c’est-à-dire le 20 août de l’an 570 de l’ère chrétienne.
Elle 5Aminah - mère de Muhammad) avait conscience de porter en elle une lumière et, un jour, celle-ci rayonna devant elle si intensément qu’elle put apercevoir les châteaux de Bustra, en Syrie. Et elle entendit une voix qui lui disait : 'Tu portes en ton sein le seigneur de ce peuple ; lorsqu’il naîtra, tu diras : 'Je le place sous la protection de l’Unique, contre la perfidie de tout envieux' ; puis tu lui donneras comme nom Muhammad'