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Citations de Martin Lings (126)


"Au point de vue social, je souhaite qu'on me laisse seul afin que je puisse mener une vie calme, et je me suis toujours mis un point d'honneur à vivre si possible dans un endroit ' à l'écart' afin de préserver mon intimité contre toute invasion."
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"L'art sacré est fait pour véhiculer les présences spirituelles;(...).Il aide l'homme à trouver son propre centre."(Frithjof Schuon)
...le centre de l'homme est surnaturel, situé au-delà du plan strictement humain.
Il est certes approprié de signaler ici que dans tous les ésotérimes, c'est-à-dire dans les aspects les plus profonds des différentes religions, il y a lieu de mentionner ce qu'on appelle "l'Oeil du Coeur";Il s'agit du centre que l'art sacré aide à trouver."
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Outre ses écrits pour la défense du soufisme, on trouve dans Al-Balâgh des attaques du cheikh contre les prétendus « réformateurs » pour leur constante complaisance à l'égard de l'époque moderne, aux dépens de la religion. En même temps, il exhorte les chefs des zawâyâ mettre en pratique ce qu'ils enseignent. En ce qui concerne le monde en général, il prend position contre tous les mouvements antireligieux et en particulier contre le communisme. Pour les musulmans, il insiste sur l'importance qu'il y a à élever le niveau général de connaissance de l'arabe classique et dénonce la pratique de se faire naturaliser français. Il met inlassablement en évidence les dangers de l'occidentalisation ou adoption des habitudes européennes de pensées et de vie et, en particulier, il condamne ces musulmans qui portent des vêtements européens modernes.

En tant que guide spirituel, et par conséquent en suprême psychologue, il savait que les vêtements, qui forment l'ambiance immédiate de l'âme humaine, ont un pouvoir incalculable de purification ou de corruption. Ce n'est pas sans raison, par exemple, que dans la chrétienté et le bouddhisme, les ordres religieux ont conservé, à travers les siècles, un costume qui avait été tracé et institué par une autorité spirituelle soucieuse de choisir une tenus compatible avec la vocation de celui qui la porte. En dehors de ces exemples, on peut d'ailleurs dire, d'une façon générale, que toutes les civilisations théocratiques, c'est-à-dire dans toutes les civilisations à l’exception de la civilisation moderne, le vêtement a été plus ou moins inspiré par la conscience que l'homme et le représentant de Dieu sur la terre, et ce n'est nulle part plus vrai que dans la civilisation islamique. En particulier, le vêtement arabe de l'Afrique du Nord-Ouest, turban, burnous et djellaba, qui n'a pas changé depuis des siècles, est une combinaison parfaite de simplicité, de sobriété et de dignité, et il conserve ces qualités jusque dans les haillons.
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Si, se référant à notre symbolisme de base, on demande quelle est la forme prise par le flot de la marée, il faut répondre qu'il prend surtout la forme d'un livre, le Coran. Les soufis parlent de « chercher à se noyer » (istighrâq) dans les versets du Coran qui, selon l'une des doctrines les plus fondamentales de l'Islam, sont la Parole incréée de Dieu. Ce qu'ils cherchent, c'est, pour employer un autre terme soufique, l'extinction (fanâ') du crée dans l’Incréé, du temporel dans l’Éternel, du fini dans l'Infini ; et, pour certains soufis, la récitation du Coran a constitué, durant toute leur vie, le principal moyen de concentration sur Dieu, ce qui est l'essence même de tout chemin spirituel. Il arrive que des soufis le récitent continuellement – par exemple, en Inde et en Afrique occidentale –, même s'ils savent très peu d'arabe ; et si l'on objecte à cela qu'une telle récitation ne saurait avoir sur l'âme qu'un effet fragmentaire étant donné que l'intelligence des récitants ne peut y participer, on répondra que leur intelligence est pénétrée par la conscience de participer à la Parole divine. Ils savent, en outre, que le Coran est un flux et un reflux – qu'il flue de Dieu vers eux et que ses versets sont des signes miraculeux (âyât) qui les reconduiront vers Dieu, et c'est précisément pour cela qu'ils le lisent.
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« Fais-moi entrer, ô Seigneur, dans les profondeurs de l'Océan de ton unité infinie. » : tels étaient les mots par lesquels débutait une prière qu’avait coutume de dire le grand soufi andalou Muhyi 'd-Dîn Ibn 'Arabî ; et, dans leurs traités, les soufis ont toujours fait mention répétée de cet « Océan » qui servait aussi de référence symbolique au Terme vers lequel leur chemin les conduisait. Sur la base de ce symbole et en réponse à la question « Qu'est-ce que le soufisme ? », nous commencerons donc par dire ceci : de temps à autre, une Révélation « flue » comme un grand flot de marée venant de l'Océan d'Infinitude vers les rives de notre monde fini ; et le soufisme est la vocation, la discipline et la science permettant de se plonger dans le reflux de l'une de ces vagues et d'être ramené avec elle à sa Source éternelle et infinie.
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"S'il était fait tort à un juif, musulmans et juifs devaient oeuvrer à faire respecter ses droits, et de même s'il était fait tort à un musulman."
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