Les 'salariées illettrées', 'ceux qui ne sont rien', les 'Gaulois réfractaires', le 'pognon de dingue' pour les aides sociales, 'traverser la rue pour trouver un travail', [ou encore] les gens en situation de difficulté qu'il veut responsabiliser parce qu'il 'y en a qui déconnent'...
[Lors de ses vœux à la presse, la maire de Lille Martine Aubry a égrené les propos polémiques qu'Emmanuel Macron a prononcés depuis le début de son quinquennat.]
Il y a un problème ! Moi, ça m'a estomaquée ! Je sais que c'est ce qu'il pense. Mais qu'il envoie ça le jour où il lance le grand Débat ! [...]
J’attendrais du Président de la République des mots aussi durs et même plus durs pour les évadés fiscaux, pour les chefs d’entreprise qui s’augmentent quand le pouvoir d’achat de leurs salariés n’augmente pas, quand on part avec un parachute doré alors qu’on a plombé son entreprise. Là, rien !
• Martine Aubry, France 3 Hauts-de-France, 17/01/2019
>> https://www.youtube.com/watch?v=8Hzu0wcgWCE
Nous devons remettre en mouvement une société bloquée par l'injustice et la défiance.
J'espère que, quand vous serez plus grands, vous aussi, vous militerez dans des associations, celles que vous aurez choisies en fonction de ce que vous avez envie de faire, et des personnes que vous avez envie d'aider.
Les femmes n'hésitent pas à poser les débats alors que les hommes hésiteront à le faire pour ne pas créer d'opposition.