Mathilde Domecq

J'ai reçu cette Bd dans le cadre de la Masse Critique Graphique, merci Babelio et Fluide Glacial. Beaucoup de chance sur ce coup-là, je n'y ai pensé que dans l'après-midi et dans les titres restants je n'avais coché que celui-ci.

Ce n'est d'ailleurs pas vraiment une BD au sens classique du terme, plutôt un album graphique petit format, avec une histoire sur quatre cases par page (dont une pour le titre) et de temps en temps un dessin pleine page. Une seule couleur par page également (rose, bleu, vert, et occasionnellement du violet ou de l'orange. Les personnages, très caricaturaux, sont récurrents, et représentent les différents âges de la vie, du bébé au vieillard.

Comme le titre vous l'aura sans doute fait comprendre (et la couverture encore mieux au cas où vous auriez encore un doute), les situations présentées dans chaque historiette mettent en scène tous les moments où on a du mal à supporter la vie de famille : cela va du bébé qui se réjouit des années qu'il va passer à pourrir la vie de sa mère, aux adultes qui n'en peuvent plus d'aller voir leurs parents décrépits à la maison de retraite (parents qui ne se privent pas non plus de baver sur leur progéniture). Au passage on rencontre aussi une mère indigne qui veut continuer à vivre sa vie "comme avant", des ados en rébellion, une jeune femme enceinte avec des parents donneurs de bons conseils ou un couple gay qui se refile le bébé pour les corvées.

Si vous n'êtes pas amateur d'humour cynique et premier degré, mieux vaut éviter ce titre, vous risqueriez d'en prendre pour votre grade ! En effet, c'est bien dans la lignée "Fluide glacial", sans complaisance et pas sympa. Moi j'apprécie, donc j'ai bien ri, mais j'attendais encore pire à vrai dire. Et au niveau du dessin j'ai été un peu frustrée, je préfère quand même des personnages un peu plus soignés (ces horribles nez !) et un minimum de décor. Là, c'est très efficace, mais mochouille.

En conclusion j'ai passé un bon moment (très court!), mais ma note est mitigée à cause de l'esthétique du dessin.

Vive la famille !

Paola Crusoé et sa famille sont naufragés sur une île déserte. Seule sa mère est restée en France pour finaliser un projet. Ils rencontrent sur une jeune femme, Rachel, qui est déterminée à partir de l'île. Mais le danger est partout, la survie n'est pas facile...

Un sujet pas très rose pour une BD jeunesse mais les enfants ont beaucoup aimé suivre les aventures de Paola et de sa famille. Un peu d'humour et des couleurs vives pour rendre cette BD attrayante. Tous semblent très vite s'adapter à leur environnement hostile mais ça fait un peu histoire d'aventures comme Sa majesté des mouches (moins sombre ?). En tout cas, les enfants demandent la suite (c'est vrai quoi, vont-ils s'en sortir ? Attention, je ne demande pas vraiment de réponse... :-) )

Les enfants étaient impatients de savoir comment se finirait les aventures de Paola et de sa famille. De nouveau séparés par un coup du sort, chacun essaie de retrouver les autres. La petite Bénédicte me semble bien débrouillarde pour une (toute) petite fille, Paola a bien de la ressource pour échapper à ceux qui essayent de l'attraper. Finalement, après bien des jeux de cache-cache, d'allers-retours entre civilisation et île déserte, nous avons une conclusion digne de ce nom ! Les enfants ont beaucoup aimé ce final. Moi, un peu moins... Une aventure sympa et rigolote même si on se fait quelques frayeurs par moments.

Second tome des aventures de Paola et de sa famille, la vie sur l'île s'organise. Ils vivent dans de bonnes conditions maintenant, une cabane dans les arbres, un poulailler, des animaux de compagnie... Mais Yoann se dispute souvent avec son père car il préférerait partir plutôt qu'oeuvrer à vivre dans des meilleures conditions. Pendant ce temps, la mère de Paola met tout en œuvre pour retrouver sa famille...

Une aventure toujours très plaisante à suivre, même si le quotidien et la communion avec la nature est bien embellie (les singes entre autres), le hasard et autres moyens de voyance ont aussi une belle place dans l'histoire. La fin a un peu déçu les enfants qui voyaient une happy end arriver... La distance, titre de cette deuxième tome, diminuait entre les rescapés et la mère qui les recherchait. Je me doutais pour ma part qu'il faudrait patienter. Ce ne que pour mieux se lancer dans le troisième et dernier tome !

Après le tome un, je me suis plongée dans le tome trois de Shaker Monster : Joyeux bazar ! de Mathilde Domecq et Antoine Dole. Pourquoi pas dans le tome deux ? Car il n'est pas présent dans la base de donnée de ma bibliothèque numérique, dommage. Mais comme les tomes ne se suivent pas réellement, cela n'est pas bien gênant.

C'est l'anniversaire de Gwen et cette fois, pas question que son petit frère vienne tout gâcher. Justin est exilé dans sa chambre, mais il compte bien pimenter l'ambiance avec le Shaker Monster !

Quelques ingrédients assaisonnés d'un peu de jus d'orange et c'est un tas de petits monstres qui s'invite à la fête...

Ce troisième tome est tout aussi réussi que le premier. Même si Justin promet de ne pas mettre le bazar, il est évident qu'avec son aide des petits monstres vont s'inviter à la fête d'anniversaire de sa sœur... sans quoi cette série ne se nommerait pas Shaker Monster :)

J'ai beaucoup aimé ces petits monstres, qui viennent en masse.. à cause d'un ingrédient classique mais terrible pour avoir plein de nouveaux copains.. monstrueux ;)

Cette nouvelle aventure est sympathique, il y a toujours autant d'humour, et les dialogues sont parfois très drôles. Il y a aussi de la tendresse, un peu de tristesse, car on découvre que le papa des enfants en veut à son propre père pour son absence, et il ne comprend pas qu'il parle de monstres. Pour lui, les histoires de Justin sont des inventions et il n'accepte pas que son fils, aidé de son grand-père, mettent le foutoir dans la fête de Gwen. C'est bien trouvé, et j'ai apprécié la chute de l'histoire.

Ce troisième tome de Shaker Monster est une réussite et je lui mets quatre étoiles et demie.

A la bibliothèque, j'ai emprunté Shaker Monster, tome 1 : Tous aux abris ! de Mathilde Domecq et Mr. Tan.

Justin et Gwen passent leur vie à se chamailler... c'est normal, ils sont frère et sœur.

Quand Papi vient passer quelques jours chez eux, il emmène avec lui un objet magique : le Shaker Monster. Il suffit d'y déposer n'importe quel ingrédient et de le secouer pour donner vie à un petit monstre…

Justin va le découvrir... et la maison est rapidement transformée en véritable champ de bataille ! Justin et Gwen vont devoir s'unir et prouver que l'union fait la force.

Tous aux abris ! est une bande dessinée jeunesse dont la cible est les 7 - 13 ans toutefois elle peut plaire aux plus âgés. Amatrice du genre, je l'ai trouvé vraiment sympathique.

C'est le même principe que la bande dessinée Les P'tits Diables : on assiste à des chamailleries entre un frère et sa sœur. Toutefois les gag's sont un peu plus légers et surtout, ce qui est original ici c'est l'arrivée du fantastique avec l’apparition des objets.. et de petits monstres. Ces derniers ne sont pas méchants, juste farceurs, et à l'image de Justin, leur créateur. Il y en a un qui est morveux, l'autre qui lâche des pets puants, un autre qui lui est câlin. Sans oublier ceux qui vont rétablir un peu de paix dans cette maison. Ceux là, je les veux bien chez moi :) Les lecteurs vont forcément apprécier un des monstres surtout qu'ils sont bien dessinés.

Justin et sa sœur sont attachants, l'histoire est bien ficelé et je trouve que l'ensemble donne une bonne bande dessinée jeunesse.

Je suis ravie d'avoir le tome trois sous la main.

Je mets quatre étoiles et demie à ce premier tome, que je vous invite à découvrir ou à offrir :)

« Mastodonte power ! »



Dans ce quatrième volume de L'atelier Mastodonte - « les coulisses véritablement vraies d'un atelier de bande dessinée » -, on retrouve avec plaisir des strips d'Alfred, Guillaume Bianco, Mathilde Domecq, Feroumont, Jousselin, Jouvray, Nob, Obion, Tébo et évidemment Trondheim.



Pour ceux qui auraient raté les trois premiers volumes, les strips sont publiés dans le journal de Spirou et chaque auteur reprend le strip précédent en y ajoutant son univers, ce qui au final raconte une espèce d'histoire. Et les références sont faites aux précédents volumes - il est possible de lire les volumes indépendamment les uns des autres.



Dans ce volume, une femme, Mathilde Domecq, rejoint pour la première fois l'atelier, ce qui va occasionner une certaines compétitions entre les auteurs. Des auteurs - Tebo et Julien Neel avec sa marionnette Romuald - reviennent non sans avoir à passer quelques épreuves - « les quatre épreuves sacrées des hérauts du neuvième art » alors que d'autres sont partis - Bouzard et Keramidas. Et on retrouve aussi la vie quotidienne de l'atelier, les coulisses des métiers de la bande dessinée (il y a ceux qui utilisent les techniques modernes - l'ordinateur - et ceux fidèles aux techniques anciennes, l'angoisse de la page blanche, le succès des uns et l'absence de succès des autres, la productivité hallucinante de Trondheim, les relations avec le public, les logiques artistiques vs. les logiques financières, le respect de quelques règles de l'art séquentiel comme « marcher à l'amble » et la règle des 180°), des jeux de mots (« l'happy new year » et « Lapinot year ») et aussi quelques strips moins légers consacrés aux événements de Charlie hebdo (comme le dit Bianco « comment peut-on tuer Cabu et espérer aller au paradis? ») et aux conséquences pour les dessinateurs de l'obscurantisme et du terrorisme (on les voit rassurer leurs enfants et se rendre casqués à leur travail).



J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce quatrième volume de L'atelier Mastodonte même si j'ai moins ri que dans les trois volumes précédents. Ce n'est pas parce que c'est moins rigolo, mais plutôt que l'humour est ici plus grave, moins léger - probablement aussi parce que le volume s'achève sur des réactions et des réflexions à la tuerie de Charlie hebdo.



« Graow ! »

Après leur naufrage, Paola, ses frères et soeurs, son papa et Rachel tentent de survivre sur une île déserte.



Mathilde Domecq plante le décor et le contexte rapidement. Le rythme est entraînant même si les apprentis naufragés semblent s’accommoder un peu trop vite à leur nouvel environnement. Mis à part ce petit détail, le dessin est agréable à l'oeil et l'histoire se lit avec plaisir.

Justin et Gwen se détestent gentiment à coup de mauvaises blagues, de bons mots et de bagarre. Lorsque leur grand-père vient leur rendre visite, Justin trouve dans les affaires de son grand-père, une drôle de boite cylindrique qu'il s'accapare. Mais dès le lendemain, il s'avère que la boite était un shaker à monstre et que Justin l'a réactivé libérant ainsi un drôle de monstre qui laisse de la morve partout dans la maison.



L'histoire, un peu scatologique, est amusante. Les échanges entre les deux enfants m'ont fait rire. Gwen en particulier a un solide sens de la répartie, ça donne beaucoup de rythme aux dialogues.

La relation entre Gwen et Justin est bien vue : ils ne s'entendent pas, ils enchaînent les disputes. Gwen est impatiente, son frère la taquine... Mais lorsqu'ils sont en difficulté, ils s'entraident.

J'aime bien les illustrations, et en particulier les couleurs. Les monstres sont tout mignons

C'est une lecture agréable et ça annonce de futures aventures qui promettent.

A titre perso, je ne serais pas contre ce shaker à monstres ou juste pour accueillir Patifleur, Sentrobon, Ventilou et Serpillette, les monstres qui font briller la maison.
Lien : http://bloguiblogas.blogspot..

Un fois n'est pas coutume : une critique sur un recueil de strips made in Fluide Glacial...

J'ai plus l'habitude de chroniquer les BD elles-mêmes, mais en cette année pas comme les autres, j'avais besoin de souligner à quel point la lecture de ce magazine si cher à ma tendre moitié a enchanté mon printemps, mon été, mon automne et certainement mon hiver 2020.

C'est drôle, c'est décapant, sarcastique mais si vrai.



Je dois à ces auteurs, et les autres qui paraissent dans Fluide, des sourires, des marades en solo ou à plusieurs, des idées de lecture, toujours.

Un grand merci à eux tous, ils sont précieux.

Dans ce dernier volet des aventures de "Paola Crusoé", la petite famille va se retrouver morcelée et fera tout pour se réunir.



Si l'histoire se laisse lire avec plaisir, il n'en reste pas moins qu'elle s'appuie sur beaucoup de facilités. Il y a quelque chose de miraculeux dans tout ce qui arrive aux Quillon. C'est attendrissant mais pas des plus surprenants. Pour autant, l'aventure reste sympathique.

Les parents demande un petite trêve. Exceptionnellement parce que c'est la fête d'anniversaire de Gwen.



Mais bien sur c'est trop demandé a Justin... Il veux saboté la fete de sa soeur.... Bin ouii La guerre entre frere et soeur continue dans se 3ème tomes...



Mais toujours dans la joie et la bonne humeur

Dernier tome des aventures de la famille Crusoé, qui, en essayant de se regrouper, commence par bien se disperser...



Les lecteurs de 10-12 ans auront sûrement beaucoup de plaisir à connaître la suite des péripéties et découvrir la fin de l'histoire.

Une série simple mais assez efficace.

Paola Crusoé, se retrouve naufragée sur une île déserte avec son père, son grand frère et une jeune femme.

Les naufragés vont alors tenter de survivre tout en gardant espoir de retrouver la cadette de la famille.



Une robinsonade revisitée en BD pour jeunes lecteurs, avec des personnages qui ont du caractère et un graphisme tout en rondeurs. Pas de grandes surprises, mais un bon moment de lecture pour les 10-12 ans je pense.

Une série en 3 volumes, que j'ai commencé par le tome 3. Peut-être qu'il me manquait quelques clés. Par exemple je ne savais pas que dans la famille de Melba il y avait des triplés.... 2 amis aussi différents que possible semblent vivre des aventures assez déjantées et fouillis.

Je n'ai pas réussi à aller jusqu'au bout de la Bd, tant tout me semblait incompréhensible et pas drôle... Je n'ai pas accroché non plus au dessin. Les enfants s'y retrouvent peut-être...

Cette bande-dessinée pour la jeunesse introduit son histoire par la formulette des contes, "il était une fois".



Et sans perdre un instant, Balthazar doit fuir là où il vit vers les extérieur neigeux et froids.



Que peut-il y avoir de plus redoutable et frigorifiant que la neige des steppes en guise de maison?







Un sorcier.



Le plus connu des légendes russes, Raspoutine, mage du Tsar.







Même si la lancée de plein pied dans l'intrigue et l'action n'est pas un souci en soi pour s'y retrouver, nous avons bien l'essentiel (un enfant qui fuit un homme à qui obéissent des troupes armées, des rats, des corbeaux et des loups. C'est une bonne raison.), la quatrième de couverture nous permet d'en saisir d'avantage autour du personnage.



Nous sommes à Saint-Pétersbourg, début du xxème siècle.







Balthazar semble être un personnage très spécial pour que l'important Raspoutine veuille s'en emparer à tous prix? Nous savons de légendes Raspoutine avide que de pouvoir.







Sans que l'on comprenne vraiment pourquoi, Balthazar se trouve guidé par des personnages sur une mission mystérieuse d'une grande importance dont certains semblent comprendre la finalité.



Au moins si la voix de ses rêves avait pu lui laisser quelques consignes ou explications, c'eût été pratique avant de fuir.







Le "il était une fois" reprendra bientôt toute sa valeur et comme dans les contes dits Merveilleux, le jeune héros se verra confier des objets magiques pour mener à bien son destin.



Un bilboquet, une nappe à carreaux, la clef d'une roulotte et un oeuf d'or.



Personne n'a dit que cela serait facile.



Dans le monde de Balthazar, les animaux parlent et lui donnent un coup de pattes solidaire.







Comme l'héroïne du conte Baba Yaga, Balthazar devra aller trouver cette même sorcière de la maison à pattes de poules.



Balthazar se fera t-il manger par la sorcière ogresse?



"Tu devras la chercher ou la fuir", lui indique la Bohémienne de la roulotte.



Il n'y a pas plus trouble à comprendre.







Ces aventures opaques servent souvent surtout à déterminer et construire le futur héros qui sommeille.



"Tu verras, un jour tu comprendras", disent les voix des sages dans ces cas de figures.



Balthazar aurait surtout envie de sourire jaune, lui qui n'a rien demander à personne et surtout pas au destin de lui donner du boulot.











Le graphisme est très sympathique avec ses petits bonhommes pas si éloignés de la Bande-dessinée Belge avec leur yeux en points noirs, même si les libertés données à l'animation des cases nous éloigne de la rigueur bien nette de l'école Franco-belge.



Les auteurs jouent du Folklore avec humour et hormis Balthazar Cyngolovitch Roussalkine et Gregory Effimovitch Raspoutine, nous croiserons Mikhaïl l'ours, Alexandrov Gyrovagov directeur du cirque, Olga la poule, Madame Zita la voyante, l'ogre Kotcheï, Tchoudou Youdou le chat conteur dévoreur, Maroussia la fille de Alexandrov Gyrovagov, Ogor le cracheur de feu et Février et ses onze frères.







C'est un vrai délire doux dingue pour atteindre le fameux pays Blême où serait retenu la maman de Balthazar.



"Ma maman? Mais je suis orphelin?!?", s'interloque Balthazar.



Quelqu'un va t-il se décider enfin à ouvrir le livre de son destin à ce pauvre Balthazar?



Justement Rapoutine se dévouerait volontiers.



"Je suis ton père!"...tiens, tiens, cela me dit quelque chose?!?

Paola, petite fille de 10/11 ans se réveille sur une île déserte (quoi que paradisiaque...) en compagnie de son frère, Yohan, de son père, de sa petite sœur et d'une jeune femme sportive nommée Rachel. Leur bateau a fait naufrage et les voilà obligé de survivre...



Interpelée d'abord par le titre et les dessins tout en rondeurs, je suis resté charmée tout le long de ma lecture par la palette de couleurs vives et les péripéties de la famille de Paola, pas vraiment adaptée à la vie en pleine nature...



Une jolie BD qui, une fois finie ne demande qu'à être redévorée !

La petite Paola se réveille seule sur une plage paradisiaque. Elle retrouve d’abord son père puis son grand frère Yoann. Seule manque à l’appel sa petite sœur Bénédicte. Ils semblent être les uniques rescapés du naufrage de leur paquebot. Lorsque la sportive Rachel se joint à eux, le groupe s’organise tant bien que mal en attendant d’hypothétiques secours. Mais l’isolement et la promiscuité alimentent les tensions au sein de la petite communauté.



Talentueuse dessinatrice de la série Basile et Melba, Mathilde Domecq, tout en respectant quelques ingrédients propres aux robinsonnades, a imaginé une histoire de naufragés pleine de modernité. Le grand frère pleure ses 148 amis sur Facebook et s’étonne qu’à l’heure de Google Earth, personne ne parvienne à le localiser tandis que le téléphone portable ne capte aucun réseau, évidemment. Le trait rappelle celui de Julien Neel et les couleurs acidulées sont parfaitement adaptées au décor insulaire. Petit bémol néanmoins, l’histoire se lit trop vite et la dernière page laisse planer un insoutenable suspens. Espérons que la suite ne tardera pas trop !






Lien : http://crdp.ac-amiens.fr/cdd..

Des strips de 3 cases de 6 auteurs différents de Fluide Glacial qui célébrent une année 2020 différente sans traiter de la pandémie - on voit un masque une fois uniquement - qui relatent des histoires de couple, d'un ado Tanguyesque, d'un ministre au chomage. Sympathique avec certains strips trés drôles.

Paola et sa famille sont bien installés sur l'île. En parallèle, sa maman les cherche avec la rage du désespoir.



C'est un deuxième tome sympathique mais qui va malheureusement trop vite dans les actions pour qu'on se prenne totalement au jeu. Des attachements se créent entre les différents personnages sans réel transition. Ça manque un peu de profondeur malgré de jolis graphismes.