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Critiques de Matthew Dicks (64)
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Le monde selon Dan

Dan est un trentenaire qui se pose des questions, beaucoup de questions. Alors qu’il rencontre sa bien-aimée, et que leur projet de vie à deux les fait envisager (enfin surtout elle) d’évoluer vers un trio, introduisant dans leur quotidien couches, petits pots et pleurs nocturnes intempestifs, la situation financière du couple est plus que précaire et Dan élabore un plan pour le moins osé pour s’en sortir.





Un thème ordinaire, mais celui l’est moins, c’est la forme utilisée pour l’illustrer. Comme le dit l’auteur dans les remerciements, peu de lecteurs potentiels auraient parier sur le succès d’un roman fait de listes. Et pourtant! ça fonctionne, plutôt très bien. Chapitre après chapitre, ces listes qui vont des projets, des arguments précédant une décision, de l’état du budget du couple, à des livres de la sélection du mois (Dan est libraire, après avoir quitté son boulot de prof et mis ainsi en danger l’équilibre financier de son couple), ou au choix de prénoms pour le futur bébé. Ainsi, mois après mois et presque jour après jour, le portrait de l’amateur de to do-list se dessine dans les failles qu’il révèle.



Sur la forme et sur l’humour, on peut penser à Bridget Jones, déclinée au masculin. On sourit en tout cas, devant le contenu de certaines listes.



Aucun ennui en cours de lecture, tant les sujets abordés et déclinés sont variés et constituent finalement un ensemble cohérent qui dresse avec précision le portrait du narrateur.





Une belle découverte.





Merci à Netgalley et aux éditions JC Lattès.
Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Le monde selon Dan

C'est la curiosité qui m'a fait choisir ce livre. Un roman entièrement écrit à partir de listes, quel défi !

Qu'elles soient farfelues, nécessaires, obsessionnelles, inutiles, sensibles, touchantes , intrigantes, ces listes nous apprennent toutes, à connaître , à cerner le personnage de Dan, leur auteur.

Et l'air de rien, parce que c'est très bien fait, on arrive à se faire une petite idée de l'homme, de sa vie, de sa famille, de son milieu...

Et donc on sait que Dan, est libraire. Il a démissionné, il y a peu, du métier de prof, pour ouvrir une librairie qui ne marche pas du tout, les dettes s'accumulent chaque mois, il stresse comme un malade , mais ne veut rien dire à Jill sa compagne, c'est qu'il a sa fierté, Dan. D'autant qu'il est jaloux comme un poux du premier mari de sa femme, qui est veuve. Peut-on détester un mort, qu'est ce que ça dit (de pas très beau..) sur vous ? C'est toutes les interrogations de Dan, tout ce qu'il va mettre en place pour s'en sortir financièrement ,mais pas que ... Dan n'est pas très sûr de lui, a une impression de doute et d'échec, qui plane au dessus de sa tête sans arrêt .

Tribulations d'un quarantenaire, blanc, hétérosexuel, lettré, pas riche, sous forme de listes, il fallait oser. Il fallait surtout que ça tienne le lecteur en haleine car cette narration originale, si elle étonne dans un premier temps, peut lasser, voire ennuyer dans un deuxième; Il n'y a qu'en essayant , qu'on sait si ça passe ou ça casse.

Moi j'ai été touchée par les problèmes de Dan, je l'ai trouvé sympathique, j'ai eu envie de savoir ce qui allait lui arriver, mais parfois, sur certaines listes , j'ai eu envie de faire du zapping...Mais je ne regrette pas d'avoir passé un moment avec Dan, ce roman est une prouesse technique qui doit être saluée avec admiration. Il fallait oser (et il fallait avoir l'idée ! ).

Original, sincère, émouvant, curieux, ...

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Le monde selon Dan

Dan a démissionné de son poste de professeur pour ouvrir une librairie qui n’est pas rentable.

Dan est très amoureux de sa femme Jill, à qui il cache le fait que sa librairie n’est pas rentable du tout.

Jill veut un bébé, Dan est mort de trouille à cette idée parce qu’il sait qu’il n’en a pas les moyens financiers, mais il a aussi très peur que Jill le quitte s’il refuse d’avoir un bébé.

Alors pour lutter contre le stress qui le ronge, Dan établit des listes, toutes sortes de listes, des plus terre à terre aux plus farfelues :

La liste des courses de la semaine, la liste des trucs qui le hérisse chez Kimberley, une de ses employées, la liste de ses dépenses mensuelles, la liste de ses petits plaisirs, la liste des livres qu’il réussit péniblement à vendre, la liste des trucs bizarres qu’il fait, la liste des regrets des mourants établies par « The Guardian », la liste des trucs qui prouvent que Dan est idiot, la liste des lois qu’il mettrait en œuvre s’il dirigeait le monde, la liste des prénoms les plus ridicules, la liste des plaintes réelle reçues par le voyagiste Thomas Cook, la liste des meilleurs biscuits, la liste des vêtements qu’il est impossible de porter sans avoir l’air complètement abruti…

Nous allons suivre la vie de Dan et Jill durant plusieurs mois, mais en lisant uniquement des listes, qui révèlent bien des choses sur nos deux protagonistes.

Car ces listes sont finalement un reflet de leur vie, de leur quotidien, de leurs envies, de leurs peurs, de leurs joies, de leurs angoisses, surtout celles de Dan d’ailleurs !

J’ai trouvé ce roman à la fois original, mais aussi très drôle et assez touchant.

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Je m'appelle Budo

Max est un enfant différent. L'école, ses parents ont du mal à accepter ses silences et ses peurs. Heureusement il y a Budo : " Je suis l'ami imaginaire de Max depuis que j'ai cinq ans, c'est lui qui m'a inventé, c'est ainsi que je suis né". Il sera le narrateur de cette histoire en deux temps. Tout d'abord, nous découvrons le monde spécifique de Max à travers les explications de Budo. Puis, c'est le drame : Max est enlevé ! Comment l'aider? Car si Budo connaît le ravisseur, il est dans l'incapacité de parler aux vivants...





Un roman qui nous plonge dans le monde de l'autisme et de ses interrogations. Nous avons d'une part l'entourage de l'enfant, avec le parent qui ne veut pas voir la différence de son fils et l'école qui met une aide en place mais sans forcément s'adapter à ses besoins et d'autre part l'imaginaire et l'intelligence prodigieuse de Max. Un livre qui amène à percevoir d'une autre manière l'autisme tout en proposant une véritable enquête policière. A découvrir.


Lien : http://cdilumiere.over-blog...
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Le monde selon Dan

Le monde selon Dan Mathhew Dicks chez J.C Lattès.

Un résumé éditorial intrigant, un résumé que j'ai lu trop distraitement, zappant la dernière ligne:

'Son histoire, construite à partir de listes et relatée d’une voix singulière, sincère et désopilante, dévoile un homme en proie au doute, prêt à tout pour l’amour de sa vie.'

Si seulement! Du coup premier mois, Novembre, grosse surprise. Décembre encore des listes!!; Janvier toujours et encore ...J'abandonne par K.O assommée par des listes mais bien sure je suis allée faire un tour fin juin ... Dan est toujours en vie et je le quitte sans regrets sure qu'il a encore de quoi noter.

Merci aux éditions J.C Lattès pour leur confiance.Il y a des jours où la vie de lecteur n' est pas une sinécure

#LemondeselonDan #NetGalleyFrance

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Le monde selon Dan

Sympa ce Dan, mais un peu obsessionnel. Sympa car ancien prof, il est devenu libraire, et il s'imagine plein de scénarios, en proie au doute, car sa femme est enceinte ... Il a peur de ne pas avoir assez d'argent après la naissance du bébé, il a peur de mille choses, il ébauche des scénarios un peu délirants, un peu improbables ... Mais la forme narrative, pleine de listes, est un peu lassante. Une histoire sympathique mais avec des longueurs, et qui ne ressemble pas vraiment à un roman ni à des nouvelles.

A vous de voir si vous vous laissez tenter
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Je m'appelle Budo

Parce que le monde réel est parfois agressif et angoissant, parce que parler avec quelqu'un qui écoute et comprend toujours est un bonheur, parce que l'imagination est sans limite et pleine d'espoir, parce qu'à deux on est plus fort, Max a inventé Budo.

Max est un petit garçon autiste et Budo est son ami imaginaire depuis cinq ans. Ce dernier compte beaucoup pour Max. Toujours à ses côtés – même à l'école –, il l'aide, le protège et le rassure. Le garçon lui a donné l'apparence d'un adolescent bienveillant et intelligent dôté d'un pouvoir particulier, celui de traverser les portes closes.

L'auteur a eu la judicieuse idée de confier la parole à Budo. On découvre ainsi l'univers de Max grâce au regard franc et lucide de Budo : ses parents souvent en désaccord quant à l'attitude à adopter, sa gentille maîtresse Madame Gosk, l'étrange auxiliaire de vie Madame Patterson, le violent Tommy qui le harcèle , son isolement, ses crises, sa passion pour les Légo, sa relation avec les autres en général.

Budo parle aussi de sa propre existence – ou de sa non existence –, de sa condition d'ami imaginaire, de sa peur de disparaître pour toujours lorsque Max ne croira plus en lui.

Mais un jour, Budo assiste à l'enlèvement de Max. Il connaît le kidnappeur mais ne peut rien faire ; il n'est qu'un ami imaginaire. Personne n'a la capacité de le voir ni de l'entendre, hormis Max.

La stupéfaction passée, Budo s'arme de tout son courage et part à la recherche de son ami. L'intrigue prend alors une nouvelle tournure, le rythme s'accélère, les aventures se succèdent et le suspense s'intensifie.

Un roman malin, émouvant mais non dépourvu d'humour qui évoque plusieurs thèmes ; le pouvoir immense de l'imagination sur le réel, la vie d'un petit garçon pas comme les autres, les réactions et les comportements des gens face à l'autisme, le dépassement de soi, des réflexions sur la solidarité, l'amitié, la mort, la croyance. On s'attache forcément à Budo, Max et aux personnages secondaires joliment croqués.


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Je m'appelle Budo

« Je m 'appelle BUDO, je suis l'ami imaginaire de Max depuis cinq ans, c'est lui qui m'a inventé, c'est ainsi que je suis né ».

« Je croyais qu'il y avait trois choses vraiment terribles au monde :

1. Tommy Swinden.

2. Les cacas en prime.

3. Ne pas exister.

Maintenant je sais qu'il y a bien pire :

1. Attendre.

2. Ne pas savoir.

3. Ne pas exister. »

Seul témoin de la « disparition » de Max, Budo est pour la première fois de sa vie fictive désemparé.

Lui, les yeux et les oreilles de Max vers le monde extérieur, celui qui surveille sa porte pendant ses besoins sacro-saints, celui qui lui permet d'être certain que rien d'improbable, rien de désagréable ne va déranger son système bien réglé, va devoir se montrer plus protecteur que jamais.

Retrouver son Max, son ami pour sa vie.

Si il est là, le cherchant, s'inquiétant, c'est que rien de dramatique ne lui est arrivé.

L'espoir. Budo ressent.

Budo va devoir le trouver, le rassurer, le rendre à ses parents, réunir une famille au prix même de son existence, son utilité d'ami imaginaire.





: BUDO est un pure ovni ! C'est peu de le dire.

Entre drame familial et thriller, ce bon roman à l'intrigue bien maintenue ne s'adresse pas forcément aux plus jeunes malgré le jeune âge « des » héros.

Budo est une sorte d'ange gardien, responsable de son jeune créateur, Max, une connexion avec le monde extérieur que l'enfant à établi, sa défense face aux contacts que le jeune autiste ne supporte pas.

Un contact d'ailleurs abordé sous bien des aspects, des regards, avec ses difficultés inhérentes, un élément clé qui va faire monter la tension doucement mais sûrement.

Max va disparaître aussi sûrement que son ami imaginaire pourrait le faire un jour où Budo ne lui serait plus utile, sauf que Max, lui est bien réel.

L'auteur installe d'emblée un cadre dramatique d'importance, Max et le monde, cela fait deux.

Qui pourrait avoir intérêt à enlever un jeune garçon spécial comme lui ?

Quelqu’un qui lui en voudrait peut-être ? Tous les yeux se tournent vers la brute de cour de récré, personne n'apprécie qu'on lui fasse caca sur la tête, en effet.

Les parents imaginent l'égarement. Le scénario sans doute le plus rassurant où Max ne demanderait qu'à être trouvé assis quelque part. Ou pas.

Peut-être que « l'ennemi » est un ami qui lui veut du bien. Cela vous sera dévoilé !

Budo, dans sa conscience aussi fine et aboutie que l'a imaginé Max, essaye de comprendre pourquoi Max n'essaye pas de s'échapper, pourquoi certaines personnes peuvent prendre des décisions aussi graves.

Avec le petit bout d'âme qui lui a été légué, Budo raisonne tout du long, cherche à faire parti du monde, confie sur ce qui le touche afin de se rassurer sur sa propre existence, de peur de ne plus pouvoir revoir Max, de peur de ne plus être.

Nombre d'amis imaginaires, en forme de cuillère ou de serre-tête avec des yeux, comme il le dévoile au fil de ses rencontres insolites, lorsque Max s'endort, sur les chemins nocturnes de la station service, de l'école ou de l'hôpital, finissent par disparaître lorsqu'ils n'ont plus de raison d'être, que le monde extérieur se montre moins hostile, moins incompréhensible.

Budo, comme un Pinocchio d'imaginaire, navigue entre l'envie de voir grandir Max comme le souhaiterait très fort un être familier qui l'aime sincèrement et le dilemme de l'empêcher de sortir de sa bulle. Budo décrypte l'envie d'aimer, d'être aimé et les besoins égoïstes autour de plusieurs personnages.

Budo est, on l'aura compris, un ovni dans son genre. Un ami imaginaire plus abouti, oui, car son créateur est plus âgé que ceux habituels. Il peut aller où il veut, il est physiquement entier et semblable à un vrai petit garçon, tel que l'autre a imaginé qu'il pouvait suppléer à ses besoins affectifs du quotidien. Cette maturité constante de Budo nous laisse supposer d'ailleurs que Max doit être plus intelligent que ne le laisse paraître son handicap. Il donne l'impression par cette courte séparation d'être arrivé à une vie propre, une liberté bien menacée hélas et il se joint dans la réflexion de ce qui pourrait être le mieux pour Max.

Le roman nous relate de façon insolite, raconté à la première personne de quelqu'un qui n'est pas, connaît bien la famille de Max, à partager leurs moments de vie lorsque Max dort, leurs angoisses, frustration et inquiétudes d'élever un enfant autiste. Budo nous confie ces moments d'intimité, d'amour et d'espoir devant l'adversité. Les lecteurs ados, pensons-nous, s'attacheront à Max, naïf, parfois drôle dans sa fragilité, sa sensibilité, ils aborderont le monde autrement.

A la croisée des genres, frissonnant, touchant, BUDO est un vrai coup de cœur d'originalité. A découvrir !

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Je m'appelle Budo

Une lecture de mes années collège, qui mérite bien une critique avec un peu de musique : https://www.youtube.com/watch?v=pXppQviIKCc&frags=pl%2Cwn

Budo, c'est donc un livre qui imagine la vie de tous les jours des amis imaginaires. Réalisme magique ? Urban fantasy ? C'est pas franchement un livre qu'on mettrait dans ce genre de cases. Parce que d'accord il y a du surnaturel, avec ses règles et qui évolue selon la logique de l'existence de ces amis imaginaires, mais à côté de ça, on a avant un récit de vie réaliste d'un enfant de 9 ans, Max (probablement Asperger, ont dit les médias à sa sortie - et c'est vrai que ça m'en a tout l'air -). Budo est donc un ami imaginaire qui voit son créateur survivre dans son école, jusqu'au jour où il se passe un gros problème. On suit donc sa vie, mais aussi en parallèle celle de Budo, son point fort (et faible) étant qu'il peut se trouver où il veut sans être vu par quelqu'un d'autre que Max ou un autre ami imaginaire. Parce qu'il faut que vous sachiez une chose : les amis imaginaires grouillent sous toutes les formes possibles, mais ont une vie courte, car ils n'existent que parce qu'on croit en eux (de nouveau la vieille théorie de la foi, sauf que pour une fois, elle ne s'applique pas aux dieux...). Autant vous dire qu'avec un tel postulat, l'histoire était plutôt bien partie. Il n'empêche que pour parvenir à résoudre l'histoire, l'auteur est contraint de briser les propres règles qu'il a instaurées dans son récit, en faisant intervenir un ami imaginaire ayant des capacités normalement impossibles (celles d'avoir une emprise sur la réalité) sans aucune explication. Ce n'est pas introduit d'un coup, ce n'est pas gratuit, mais le fait est là : il a fallu faire une exception pour que l'histoire tienne debout.

Du reste, est-ce que c'est franchement un mauvais bouquin ? Loin de là. Alors le style peut rebuter, étant donné que c'est du point de vue d'un enfant à la première personne, ce qui engendre quelques digressions et un langage assez primaire. Il n'empêche que quand viennent les moments cruciaux, c'est raconté de manière simple et immersive, et ça sait maintenir l'émotion jusqu'au bout. On sent le travail qui a été fait sur la psychologie.

En bref, "Je m'appelle Budo", c'est un roman jeunesse comme on en voit trop peu, qui ne prend pas son public pour des crétins et qui fait parfaitement son boulot. Il sait inventer ses propres lois et les justifier, même si c'est pas parfait-parfait, et il rend la vie quotidienne d'un enfant autiste avec une clarté admirable. Efficace, accessible, très franchement je ne peux que le conseiller.
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Je m'appelle Budo

Ce livre est donc l'histoire de Max, un petit garçon, narrée par Budo, son ami imaginaire. J'ai trouvé le choix de ce narrateur très astucieux. Ce concept rend l'histoire un peu étrange mais a le mérite d'être original. J'ai beaucoup aimé les 150 premières pages. Il ne se passe pas grand chose mais la vie de Budo m'a intéressée. Cependant, une fois ce cap passé, j'ai commencé à m'ennuyer, j'avais moins de plaisir à continuer ma lecture. J'ai trouvé ce livre de plus en plus étrange...



Je m'explique : Budo est un personnage bizarre mais agréable. Seulement, je n'ai pas trop aimé les passages où il se trouve en compagnie d'autres amis imaginaires aux apparences plus loufoques les unes que les autres. Tandis que Budo a une apparence humaine, beaucoup d'entre eux s'apparentent presque à des créatures fantastiques ! Par exemple, l'un d'entre eux est une cuillère ! Tout ça participe à la non-crédibilité de l'histoire et m'a... dérangé.



De plus, l'intrigue aussi devenait de plus en plus tordue et de même, le réalisme en prend un coup. J'adore l'idée de l'ami imaginaire mais j'ai eu du mal à croire à certains passages. J'étais donc contente d'arriver enfin au dénouement lors des 50 dernières pages. A ce moment là, l'histoire est devenue plus immersive et j'ai retrouvé le plaisir de lire que j'avais eu au début. En effet, la fin est riche en rebondissement. - Attention spoïler si vous surlignez : mais j'aurai aimé plus d'explication de la part de Mme Patterson : pourquoi a t elle kidnappé Max et pas n'importe quel petit garçon ? Je n'ai pas trouvé ça très clair... Fin du spoïler - Résumé : je n'ai pas compris les motivations d'un protagoniste de l'histoire et j'aurai donc aimé plus d'explications de la part de l'auteur.



Le cadre de l'histoire est centré sur l'enfance de Max. Ses jeux, sa maîtresse, ses problèmes à l'école... Au bout de 400 pages, ces sujets ont vite perdu de l'intérêt à mes yeux. Habituellement, j'adore la magie et l'insouciance de cette période de la vie (la plus belle, sans doute) mais j'attendais avec ce livre quelque chose de plus. Heureusement, Matthew Dicks m'a quand même conquise avec son approche de l'autisme qui touche Max. Jamais mentionné explicitement, l'auteur a su expliquer ce sujet tout en justesse et simplicité.



Je m'appelle Budo fut donc une lecture en demi-teinte pour moi. J'ai aimé le début et la fin, j'ai moins apprécié le milieu du livre... Le souci de crédibilité de l'histoire m'a parfois déçue mais l'autisme est un thème admirablement bien abordé par l'auteur. Je m'appelle Budo est le genre de roman qui peut être mis entre toutes les mains, quelque soit l'âge du lecteur. Une expérience unique, à faire soi-même. Beaucoup ont adoré, ce n'est pas mon cas mais je ne regrette pas cette lecture.
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Je m'appelle Budo

Budo est l’ami imaginaire du petit Max (6 ans). Max est autiste mais, la plupart du temps, Budo le comprend, il est son confident… jusqu’au jour où Max a un secret pour Budo. Ce secret va mettre la vie de Max en danger et Budo va devoir l’aider.



Un côté réaliste avec le problème de l'autisme, l'insertion et l'horreur d'un enlèvement d'enfant, et un côté magique avec un monde développé des amis imaginaires. Tout un monde qui se tient, avec ses règles et ses limites et son imbrication dans la réalité.



Un roman exceptionnel et magique !
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Je m'appelle Budo

On a beau dire qu'il ne faut pas juger un livre d'après sa couverture, c'est quand même celle-ci qui, dans la plupart des cas, oriente nos choix, ou du moins, mes choix ! J'ai tout de suite été séduite par la couverture du roman de Matthew Dicks. Elle ne présente pourtant aucune illustration, seulement un titre écrit avec différentes typographies. Mais le titre en question est particulièrement bien trouvé et a suffit à me donner envie de lire le roman.



Un roman avec pour personnage principal l'ami imaginaire d'un enfant ? Quelle idée de génie ! Je trouve cela bluffant d'inventivité ainsi que très émouvant. En choisissant Budo, être imaginaire, comme héros de son livre, l'auteur rend un bel hommage aux enfants ainsi qu'à la puissance de l'imagination.



J'ai adoré faire la rencontre de Budo, découvrir sa personnalité, ses sentiments, son regard sur le monde. Je me suis vite attachée à ce personnage. J'ai été émue par son statut d'ami imaginaire, sa solitude. Certes, il a Max, mais c'est tout. Sa vie se réduit à lui, son existence aussi dépend de lui. Il peut disparaître à tout moment sans rien pouvoir y faire. Il ne peut avoir aucune interaction avec le monde qui l'entoure. Il est invisible aux yeux des autres. C'est très triste...



Si j'ai beaucoup aimé Budo, j'ai en revanche eu plus de mal avec le personnage de Max. Je ne l'ai pas apprécié. Je ne comprends pas bien pourquoi l'auteur a jugé nécessaire de faire de Max un enfant autiste. Son intrigue possédait déjà une belle densité grâce au personnage de Budo. Personnellement, je trouve que l'autisme de Max n'apporte pas grand chose à l'histoire. J'ai eu le sentiment que l'auteur se "dispersait" en cherchant à aborder trop de thèmes différents : l'éducation, les persécutions à l'école, l'autisme, la puissance de l'imagination, le rapt d'enfant et bien d'autres encore. Je pense que le roman aurait été tout aussi réussi, voire même plus, si l'auteur s'était contenté de raconter l'histoire de Budo en tant qu'ami imaginaire d'un enfant ne souffrant pas de handicap. S'il souhaitait traiter le sujet du syndrome Asperger, cela aurait mérité une histoire distincte selon moi.
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Je m'appelle Budo

Une très belle histoire sous une plume enfantine, l'idée des amis imaginaires est extraordinaire et touchante, et au delà de ça, ce roman permet de mieux cerner l'autisme - sans jamais le nommer , mais le décrivant de manière très informée et réelle pour le coup- et tous les problèmes qui en découlent, aussi bien pour l'enfant que pour l'entourage (le déni, le rejet, l'inquiétude...).
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Je m'appelle Budo

Quand j'ai découvert ce roman sur une vidéo YouTube il y a plus d'un an je crois j'ai eu tout de suite envie de le lire. Il est resté dans ma wishlist très longtemps parce que je ne le trouvais pas en librairie, jusqu'à ce que je le commande sur internet. Et je suis très contente de l'avoir fait parce que ce livre a été un très joli coup de cœur. Dans ce roman, on découvre Budo, un ami imaginaire, celui de Max, un enfant différent des autres. Un jour, il se fait enlever et la seule personne capable de l'aider c'est Budo. Seulement ce n'est qu'un ami imaginaire, de ce fait personne excepté Max ne peut le voir ni l'entendre...



Je m'attendais à une lecture toute douce, légère et amusante. Mais à ma grande surprise elle s'est révélé être beaucoup plus profonde que ça. Quand j'ai commencé ce roman, je n'avais presque aucune idée de quoi il parlait, tout ce que je savais c'est ce qui est écrit sur la couverture. Du coup je me suis laissé entraîné dans cette histoire tranquillement pour découvrir le monde des amis imaginaire. Ce qui est bien quand on ne connaît pas l'intrigue, l’événement déclencheur de l'histoire qui est généralement écrit dans la quatrième de couverture, c'est que du coup on ne l'attend pas. Ce qui nous permet de bien entrer dans l'histoire et de profiter de ces pages de présentations. J'ai adoré découvrir le fonctionnement d'un ami imaginaire qui m'a fascinait beaucoup plus que ce que j'y m'attendais. J'ai eu l'impression d'entrer un univers magique alors qu'en fait pas du tout. J'adore le principe de l'ami imaginaire, le fait qu'un enfant puisse croire en quelqu'un et le créer de cet façon.



J'ai adoré découvrir la vie de Budo et le suivre dans toutes ses réflexion, ses incompréhension. Ce qui est assez marrant c'est que Budo n'est pas un enfant, mais n'est pas adulte non plus. Bien qu'il n'est que six ans, il comprend pas mal de chose que la plupart des amis imaginaire et même Max ne comprend sans pour autant tout comprendre. Ce qui le rend vraiment attachant et adorable. J'ai également beaucoup aimé Max, cet enfant avec des difficultés qui m’intriguait beaucoup mais aussi ses parents qui m'ont beaucoup touché. Les autres amis imaginaires m'ont tout aussi plu, ils sont assez différent les uns des autres mais tout ce qui leur importe au final, c'est leur petit être humain et j'ai trouvé ça trop mignon.



Ce roman fait preuve d'une grande originalité tout en restant très simple et dans un univers tout à fait normal et je trouve ça épatant. J'ai trouvé que ce roman avait quelque chose de magique alors que tout est réelle. Oui je sais les amis imaginaires n'existent pas réellement mais c'est courant dans notre monde que les enfant en un. Je m'appelle Budo est un livre qui m'a beaucoup touché et je m'y attendais vraiment pas. Je dois vous avouer que j'ai beaucoup pleuré pas seulement de tristesse mais aussi de joie. J'ai adoré la fin, elle est juste sublime et très émouvante.



Pour conclure, ce roman a été un coup de cœur vraiment inattendu. J'ai pris le temps de lire ce livre, de le savourer pour le finir, complètement bouleversé. Il se lit avec une grande facilité et vraiment je vous le recommande.
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Je m'appelle Budo

Max est un petit garçon atteint d'autisme. Enfermé dans son monde et dans une logique différente, il communique difficilement avec ses parents ou les autres enfants et préfère la solitude. Mais Max n'est pas vraiment seul : il a toujours près de lui Budo, son ami imaginaire. Lorsqu'il disparait, il ne pourra compter que sur lui pour le retrouver et le sauver !



L'originalité de ce roman réside dans son écriture, le narrateur étant Budo, et non Max. Sorti de l'imagination de Max, il est tel que le petit garçon l'a inventé : intelligent, gentil, courageux et fidèle. Contrairement à d'autres amis imaginaires que l'on rencontrera, Budo est également doté d'un physique et de capacités humaines. Il peut voir, entendre et parler. Il pourrait donc très bien être un ami réel si d'autres humains que Max pouvaient le voir. Mais c'est là tout l'intérêt de l'intrigue : les amis imaginaires n'apparaissent qu'à ceux qui les ont inventés et ce, tant qu'ils croient en eux. Comment sauver son meilleur ami si personne d'autre ne vous entend ?



Budo est un personnage très attachant qui va tout mettre en oeuvre pour venir en aide à son ami. Au fil de l'histoire, nous ferons aussi la connaissance d'autres amis imaginaires, plus amusants et touchants les uns que les autres, et tous entièrement dévoués à leur ami(e) humain(e).

Budo l'est d'autant plus que Max est atteint d'autisme et rencontre beaucoup de difficultés dans ses relations aux autres. Toujours bienveillant, Budo l'accompagne, le conseille et l'aide à comprendre et interagir avec le monde extérieur. Il nous aide alors aussi, en parallèle, à comprendre comment peut raisonner une personne atteinte d'autisme.



Un coup de coeur, drôle et émouvant !


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Je m'appelle Budo

Budo est l'ami imaginaire de Max. Il existe vraiment mais seuls Max et les autres amis imaginaires peuvent le voir et l'entendre. Les deux amis mènent une vie bien organisée, répondant aux besoins de Max de ritualiser et régler ses journées selon des codes qu'il établit lui-même. Mais un jour, Budo assiste, impuissant, à l'enlèvement de Max. Il est le seul à pouvoir le sauver. Mais comment faire alors qu'il est invisible aux yeux du monde ?



Voici un roman jeunesse au parti pris original qui adopte le point de vue d'un personnage qui observe le monde sans être vu. Outre le soutien quotidien qu'il apporte à Max, un enfant autiste dont la maladie ne sera jamais nommée, il profite du sommeil de son ami pour observer ses parents, leurs conversations, leurs disputes, mais aussi pour s'éloigner de la maison et se rendre à la station service ou encore l'hôpital voisin. A partir de ces observations et ses échanges avec les autres amis imaginaires, Budo apprend à décoder le monde qui l'entoure à la manière, finalement, d'un enfant, même si celui-ci n'est pas un enfant ordinaire.



La première partie du livre tourne autour du quotidien de Max et de Budo, l'école, une crise familiale que Max ne soupçonne pas, la maitresse, et l'horrible Tommy Swinden qui brutalise le garçon. Elle permet également de mettre en place le statut particulier de Budo : grâce à Max, Budo est un ami imaginaire particulièrement "réussi", qui a l'apparence d'un enfant et existe depuis plusieurs années, ce qui est rare pour un ami imaginaire. On apprend aussi que si Max a besoin de Budo pour le soutenir et l'accompagner, Budo a besoin de Max pour exister car le jour où le garçon cessera de croire en lui, Budo disparaitra.



Le roman rebondit de manière inattendue avec l'enlèvement de Max. La première réaction de Budo est de faire confiance aux adultes et notamment à la police mais quand il constate avec effroi comment la coupable arrive à déjouer les soupçons des enquêteurs, il comprend qu'il est le seul espoir de Max.



Et c'est ici qu'on quitte totalement un roman qui pourrait encore un peu sembler s'adresser uniquement un très jeune public, tournant autour d'une histoire d'amitié (peu ordinaire, certes, mais tout de même assez proche de ce qu'on peut vivre à cette âge : exclusive et "à la vie-à la mort") car Budo va être pris par un véritable cas de conscience : sauver Max, c'est l'aider à grandir. Et si Max grandit, il finira par ne plus croire à son ami imaginaire. Sauver Max signifie pour Budo programmer sa propre disparition.



Cette histoire est très touchante et il y a plusieurs degrés de lecture. Elle touchera un public jeune et moins jeune grâce à cela. Le personnage de Budo est particulièrement réussi, ami imaginaire mais pour autant doté d'une personnalité propre, d'une capacité de réflexion et d'une individualité. Il n'est pas "au service" de Max, leur relation est véritablement basée sur l'amitié, une amitié qui connaît des déceptions, demande qu'on s'excuse d'avoir blessé l'autre, qu'on fasse des concessions mais aussi qu'on puisse compter l'un sur l'autre.



Au final, un roman qui parle d'amour et de ce qu'on est prêt à faire pour ceux qu'on aime. Qu'il s'agisse de Budo, de Max, mais aussi de ses parents, du kidnappeur, des autres amis imaginaires qu'on croise.
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Je m'appelle Budo

Ce livre est magnifique. Budo est l'ami imaginaire. Mais s'il est imaginaire, ce n'est pas pour autant qu'il n'existe pas. Et comme Max, qui est un enfant "différent" a beaucoup d'imagination, Budo est un ami très abouti. Et comme Max est un enfant différent, Budo "persiste" depuis 5 ans, ce qui est une durée de vie très longue pour un ami imaginaire. Aucun autre humain ne peut voir Budo, mais il peut communiquer avec les autres amis imaginaires.

Tout pourrait continuer ainsi, mais un jour Max est enlevé. Seul Budo peut agir. Mais comment ? Et surtout faut-il le faire car tant que Max est captif, il a besoin de Budo, et tant qu'il a besoin de Budo, celui-ci ne peut pas mourir...

Le livre est écrit du point de vue de Budo, il y a des choses qu'il ne comprend pas dans le monde des humains, et cela apporte une touche à la fois na¨ve est touchante au livre.

A lire pour retrouver une âme d'enfant
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Je m'appelle Budo

Budo est l'ami imaginaire de Max, un jeune garçon porteur d'autisme.

Il a été inventé par ce dernier lorsqu'il avait 4 ans. Aujourd'hui âgé de 7 ans, Max croit toujours en Budo, car si Max avait cessé de croire en Budo, celui-ci n'existerai plus. Telle est la destinée des amis imaginaires.

L'ami imaginaire, comme son nom l'indique, ne peut être vu que par son inventeur. L'inventeur d'un ami imaginaire est généralement très jeune, et l'ami imaginaire vient au monde comme il a été imaginé.Parfois très simplement, sans bouche, sans bras, sans jambes, sans oreilles, en forme de chien, droit comme un bâton... il existe autant d'amis imaginaires différents qu'il y a de petits garçons et de petites filles dans le monde.

Mais, de par son trouble autistique, Max pense différemment des enfants de son âge. C'est pour cela que Budo a été imaginé comme un humain, il a la parole, il peut se déplacer, il peut entendre et réfléchir, et donc aider Max à surmonter les agressions que représentent pour lui la vie en collectivité.



Mais un jour, à l'école Max est enlevé. Budo, qui a tout vu et tout entendu sait qui a kidnappé Max mais ne sait pas où il a été emmené car il n'a pas réussi à le suivre.

Alors comment faire pour aider Max ? Budo ne peut pas être vu et entendu par les policiers, ces mêmes policiers qui ne cherchent pas Max où il faut et qui ne croient pas à un kidnapping.

Le retour de Max ne dépend que de Budo, il va devoir le sauver tout seul.



Je m'appelle Budo est une assez bonne surprise.

J'en avais entendu beaucoup de bien, mais n'aimant pas les histoire fantastiques ou relevant d'un monde imaginaire, j'appréhendais un peu.

Je retiens que ce côté imaginaire est traité avec beaucoup d'intelligence, au point que cela semble réel ! J'en suis parfois arrivée à me demander "Et si c'était possible ?".

Je n'ai pas non plus eu l'impression de lire une histoire pour enfant ou pré-ado bien qu'il s'agisse d'un livre jeunesse excepté à de rares occasions lorsque Budo répète beaucoup de fois les mêmes choses.

Qu'il répète 3 fois dans une demi page qu'il a des oreilles contrairement aux autres amis imaginaires et donc qu'il peut entendre, lui, me semble être un peu excessif. Et quand cette information revient tous les 2 ou 3 chapitres, on a envie de lui dire que nous ne sommes pas (encore) frappés d'amnésie, donc qu'il arrête de nous rabâcher sans cesse les mêmes chose et s'active un peu plus pour aller sauver Max.

J'avais l'impression que l'auteur voulait sans arrêt justifier certaines actions, ou non actions justement, de Budo et d'autres amis imaginaire en réexpliquant sans cesse les règles des amis imaginaires.

Moi quand on m'explique une fois, j'ai pour habitude de retenir, mais ce n'est peut-être pas le cas de tout le monde...



Outre ce petit couac, c'est une lecture vraiment intéressante qui, sans jamais le nommer, parle d'autisme. Max en est donc porteur, et Budo décrit avec justesse et parfois avec naïveté les obsessions et les difficultés de Max.

A travers Budo nous découvrons aussi comment l'autisme est difficile à gérer pour des parents. Comment les réactions peuvent être différentes et diamétralement opposées, comment la famille et les amis réagissent... C'était vraiment intéressant d'avoir un point de vue extérieur, neutre et neuf.



C'est vraiment un livre que je recommande à quiconque aime la littérature adolescente/jeunesse et/ou la littérature sur l'autisme.

Après, si vous êtes habitués à de la lecture plus mature, passez votre chemin.
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Je m'appelle Budo

C'est un héros pour le moins original que nous invite à découvrir Matthew Dicks dans Je m'appelle Budo: Budo est un ami imaginaire, créé de toutes pièces par Max, un jeune autiste. Budo est une version très élaborée des amis imaginaires : il est aussi "complet" qu'un être humain, il est doué de parole, il est capable de réfléchir, il peut même traverser les portes. Au cours de son existence, il a pu se rendre compte de sa chance, à travers ses rencontres avec ses semblables : certains sont parfois réduits à leur plus simple expression, d'autres n'existent que quelques instants ou sont limités dans leurs capacités, tant physiques qu'intellectuelles.



Budo, lui, existe depuis cinq ans, il aide Max dans les moments difficiles de son existence, l'aidant par exemple à se décider entre deux parfums de glace à l'eau ou vérifiant que personne ne se trouve dans les toilettes de l'école lorsque Max désire s'y rendre... Incapable de dormir, Budo passe la nuit à se promener et à faire de nouvelles rencontres. La journée, il accompagne Max à l'école et c'est ainsi qu'il assiste à son enlèvement : séparé de son ami, Budo va tout mettre en oeuvre pour le retrouver, bien décidé à l'aider à s'échapper.



Matthew Dicks nous propose ici un roman jeunesse passionnant : Budo est un héros atypique, attachant. Les préoccupations des amis imaginaires sont éloignées des nôtres, leur vie est en général furtive et faite de sacrifices. Suivre l'aventure du point de vue de Budo est une perspective très riche, il nous permet d'envisager des angles variés dans cette sombre histoire de disparition : Max, ses parents, ses professeurs, le ravisseur sont tous concernés mais chacun à sa manière. Envisager ces différents aspects permet davantage d'empathie et de réalisme pour le lecteur.



Sur fond d'amitié, ce récit est un roman d'aventures captivant par son contexte très particulier. Pourtant, il ne s'agit pas seulement d'un roman policier pour la jeunesse : le lecteur y suit pas à pas le quotidien de Max et ses découvertes, ses progrès, ses dépassements même. L'auteur y traite avec finesse et drôlerie le sujet difficile de l'autisme, il nous offre ici un roman d'apprentissage plutôt inhabituel. Je préfère ne rien dire de la manière dont Max vivra son enlèvement, ni des répercussions qu'aura ce rapt dans son quotidien. Par contre, je recommande fortement cet ouvrage tendre et avisé qui, s'il est a priori destiné à un lectorat jeune, devrait plaire également à un public plus âgé.
Lien : http://nahe-lit.blogspot.be/..
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Je m'appelle Budo

Ce roman jeunesse est pour moi une lecture en demi teinte.

D'un côté, le thème de l'autisme est très bien traité. Mais de l'autre côté l'écriture enfantine m'a un peu gêné . Dans un sens, c'est normal qu'elle soit ainsi vu que c'est l'ami imaginaire de Max qui nous parle mais les répétitions m'ont agacé.

L'histoire est quand même touchante et originale mais elle traîne un peu trop en longueur.

C'est une petite déception. Mais ce roman a une excellente note sur babelio , alors n'hésitez pas à vous faire votre propre avis !
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