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EAN : 9782081288997
428 pages
Flammarion (18/09/2013)
4.19/5   119 notes
Résumé :
Max est un garçon différent des autres, et Budo, son ami imaginaire depuis cinq ans, s'est donné une mission : le protéger des garçons de sa classe, des disputes à la maison aussi. Lorsque Max se fait enlever par sa maîtresse, madame Patterson, Budo, avec d'autres amis imaginaires, va tout faire pour le libérer.
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Critiques, Analyses et Avis (55) Voir plus Ajouter une critique
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« Je m 'appelle BUDO, je suis l'ami imaginaire de Max depuis cinq ans, c'est lui qui m'a inventé, c'est ainsi que je suis né ».
« Je croyais qu'il y avait trois choses vraiment terribles au monde :
1. Tommy Swinden.
2. Les cacas en prime.
3. Ne pas exister.
Maintenant je sais qu'il y a bien pire :
1. Attendre.
2. Ne pas savoir.
3. Ne pas exister. »
Seul témoin de la « disparition » de Max, Budo est pour la première fois de sa vie fictive désemparé.
Lui, les yeux et les oreilles de Max vers le monde extérieur, celui qui surveille sa porte pendant ses besoins sacro-saints, celui qui lui permet d'être certain que rien d'improbable, rien de désagréable ne va déranger son système bien réglé, va devoir se montrer plus protecteur que jamais.
Retrouver son Max, son ami pour sa vie.
Si il est là, le cherchant, s'inquiétant, c'est que rien de dramatique ne lui est arrivé.
L'espoir. Budo ressent.
Budo va devoir le trouver, le rassurer, le rendre à ses parents, réunir une famille au prix même de son existence, son utilité d'ami imaginaire.


: BUDO est un pure ovni ! C'est peu de le dire.
Entre drame familial et thriller, ce bon roman à l'intrigue bien maintenue ne s'adresse pas forcément aux plus jeunes malgré le jeune âge « des » héros.
Budo est une sorte d'ange gardien, responsable de son jeune créateur, Max, une connexion avec le monde extérieur que l'enfant à établi, sa défense face aux contacts que le jeune autiste ne supporte pas.
Un contact d'ailleurs abordé sous bien des aspects, des regards, avec ses difficultés inhérentes, un élément clé qui va faire monter la tension doucement mais sûrement.
Max va disparaître aussi sûrement que son ami imaginaire pourrait le faire un jour où Budo ne lui serait plus utile, sauf que Max, lui est bien réel.
L'auteur installe d'emblée un cadre dramatique d'importance, Max et le monde, cela fait deux.
Qui pourrait avoir intérêt à enlever un jeune garçon spécial comme lui ?
Quelqu'un qui lui en voudrait peut-être ? Tous les yeux se tournent vers la brute de cour de récré, personne n'apprécie qu'on lui fasse caca sur la tête, en effet.
Les parents imaginent l'égarement. le scénario sans doute le plus rassurant où Max ne demanderait qu'à être trouvé assis quelque part. Ou pas.
Peut-être que « l'ennemi » est un ami qui lui veut du bien. Cela vous sera dévoilé !
Budo, dans sa conscience aussi fine et aboutie que l'a imaginé Max, essaye de comprendre pourquoi Max n'essaye pas de s'échapper, pourquoi certaines personnes peuvent prendre des décisions aussi graves.
Avec le petit bout d'âme qui lui a été légué, Budo raisonne tout du long, cherche à faire parti du monde, confie sur ce qui le touche afin de se rassurer sur sa propre existence, de peur de ne plus pouvoir revoir Max, de peur de ne plus être.
Nombre d'amis imaginaires, en forme de cuillère ou de serre-tête avec des yeux, comme il le dévoile au fil de ses rencontres insolites, lorsque Max s'endort, sur les chemins nocturnes de la station service, de l'école ou de l'hôpital, finissent par disparaître lorsqu'ils n'ont plus de raison d'être, que le monde extérieur se montre moins hostile, moins incompréhensible.
Budo, comme un Pinocchio d'imaginaire, navigue entre l'envie de voir grandir Max comme le souhaiterait très fort un être familier qui l'aime sincèrement et le dilemme de l'empêcher de sortir de sa bulle. Budo décrypte l'envie d'aimer, d'être aimé et les besoins égoïstes autour de plusieurs personnages.
Budo est, on l'aura compris, un ovni dans son genre. Un ami imaginaire plus abouti, oui, car son créateur est plus âgé que ceux habituels. Il peut aller où il veut, il est physiquement entier et semblable à un vrai petit garçon, tel que l'autre a imaginé qu'il pouvait suppléer à ses besoins affectifs du quotidien. Cette maturité constante de Budo nous laisse supposer d'ailleurs que Max doit être plus intelligent que ne le laisse paraître son handicap. Il donne l'impression par cette courte séparation d'être arrivé à une vie propre, une liberté bien menacée hélas et il se joint dans la réflexion de ce qui pourrait être le mieux pour Max.
Le roman nous relate de façon insolite, raconté à la première personne de quelqu'un qui n'est pas, connaît bien la famille de Max, à partager leurs moments de vie lorsque Max dort, leurs angoisses, frustration et inquiétudes d'élever un enfant autiste. Budo nous confie ces moments d'intimité, d'amour et d'espoir devant l'adversité. Les lecteurs ados, pensons-nous, s'attacheront à Max, naïf, parfois drôle dans sa fragilité, sa sensibilité, ils aborderont le monde autrement.
A la croisée des genres, frissonnant, touchant, BUDO est un vrai coup de coeur d'originalité. A découvrir !
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Max est un enfant différent. L'école, ses parents ont du mal à accepter ses silences et ses peurs. Heureusement il y a Budo : " Je suis l'ami imaginaire de Max depuis que j'ai cinq ans, c'est lui qui m'a inventé, c'est ainsi que je suis né". Il sera le narrateur de cette histoire en deux temps. Tout d'abord, nous découvrons le monde spécifique de Max à travers les explications de Budo. Puis, c'est le drame : Max est enlevé ! Comment l'aider? Car si Budo connaît le ravisseur, il est dans l'incapacité de parler aux vivants...


Un roman qui nous plonge dans le monde de l'autisme et de ses interrogations. Nous avons d'une part l'entourage de l'enfant, avec le parent qui ne veut pas voir la différence de son fils et l'école qui met une aide en place mais sans forcément s'adapter à ses besoins et d'autre part l'imaginaire et l'intelligence prodigieuse de Max. Un livre qui amène à percevoir d'une autre manière l'autisme tout en proposant une véritable enquête policière. A découvrir.

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Parce que le monde réel est parfois agressif et angoissant, parce que parler avec quelqu'un qui écoute et comprend toujours est un bonheur, parce que l'imagination est sans limite et pleine d'espoir, parce qu'à deux on est plus fort, Max a inventé Budo.
Max est un petit garçon autiste et Budo est son ami imaginaire depuis cinq ans. Ce dernier compte beaucoup pour Max. Toujours à ses côtés – même à l'école –, il l'aide, le protège et le rassure. le garçon lui a donné l'apparence d'un adolescent bienveillant et intelligent dôté d'un pouvoir particulier, celui de traverser les portes closes.
L'auteur a eu la judicieuse idée de confier la parole à Budo. On découvre ainsi l'univers de Max grâce au regard franc et lucide de Budo : ses parents souvent en désaccord quant à l'attitude à adopter, sa gentille maîtresse Madame Gosk, l'étrange auxiliaire de vie Madame Patterson, le violent Tommy qui le harcèle , son isolement, ses crises, sa passion pour les Légo, sa relation avec les autres en général.
Budo parle aussi de sa propre existence – ou de sa non existence –, de sa condition d'ami imaginaire, de sa peur de disparaître pour toujours lorsque Max ne croira plus en lui.
Mais un jour, Budo assiste à l'enlèvement de Max. Il connaît le kidnappeur mais ne peut rien faire ; il n'est qu'un ami imaginaire. Personne n'a la capacité de le voir ni de l'entendre, hormis Max.
La stupéfaction passée, Budo s'arme de tout son courage et part à la recherche de son ami. L'intrigue prend alors une nouvelle tournure, le rythme s'accélère, les aventures se succèdent et le suspense s'intensifie.
Un roman malin, émouvant mais non dépourvu d'humour qui évoque plusieurs thèmes ; le pouvoir immense de l'imagination sur le réel, la vie d'un petit garçon pas comme les autres, les réactions et les comportements des gens face à l'autisme, le dépassement de soi, des réflexions sur la solidarité, l'amitié, la mort, la croyance. On s'attache forcément à Budo, Max et aux personnages secondaires joliment croqués.

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Budo est l'ami imaginaire de Max. Il existe vraiment mais seuls Max et les autres amis imaginaires peuvent le voir et l'entendre. Les deux amis mènent une vie bien organisée, répondant aux besoins de Max de ritualiser et régler ses journées selon des codes qu'il établit lui-même. Mais un jour, Budo assiste, impuissant, à l'enlèvement de Max. Il est le seul à pouvoir le sauver. Mais comment faire alors qu'il est invisible aux yeux du monde ?

Voici un roman jeunesse au parti pris original qui adopte le point de vue d'un personnage qui observe le monde sans être vu. Outre le soutien quotidien qu'il apporte à Max, un enfant autiste dont la maladie ne sera jamais nommée, il profite du sommeil de son ami pour observer ses parents, leurs conversations, leurs disputes, mais aussi pour s'éloigner de la maison et se rendre à la station service ou encore l'hôpital voisin. A partir de ces observations et ses échanges avec les autres amis imaginaires, Budo apprend à décoder le monde qui l'entoure à la manière, finalement, d'un enfant, même si celui-ci n'est pas un enfant ordinaire.

La première partie du livre tourne autour du quotidien de Max et de Budo, l'école, une crise familiale que Max ne soupçonne pas, la maitresse, et l'horrible Tommy Swinden qui brutalise le garçon. Elle permet également de mettre en place le statut particulier de Budo : grâce à Max, Budo est un ami imaginaire particulièrement "réussi", qui a l'apparence d'un enfant et existe depuis plusieurs années, ce qui est rare pour un ami imaginaire. On apprend aussi que si Max a besoin de Budo pour le soutenir et l'accompagner, Budo a besoin de Max pour exister car le jour où le garçon cessera de croire en lui, Budo disparaitra.

Le roman rebondit de manière inattendue avec l'enlèvement de Max. La première réaction de Budo est de faire confiance aux adultes et notamment à la police mais quand il constate avec effroi comment la coupable arrive à déjouer les soupçons des enquêteurs, il comprend qu'il est le seul espoir de Max.

Et c'est ici qu'on quitte totalement un roman qui pourrait encore un peu sembler s'adresser uniquement un très jeune public, tournant autour d'une histoire d'amitié (peu ordinaire, certes, mais tout de même assez proche de ce qu'on peut vivre à cette âge : exclusive et "à la vie-à la mort") car Budo va être pris par un véritable cas de conscience : sauver Max, c'est l'aider à grandir. Et si Max grandit, il finira par ne plus croire à son ami imaginaire. Sauver Max signifie pour Budo programmer sa propre disparition.

Cette histoire est très touchante et il y a plusieurs degrés de lecture. Elle touchera un public jeune et moins jeune grâce à cela. le personnage de Budo est particulièrement réussi, ami imaginaire mais pour autant doté d'une personnalité propre, d'une capacité de réflexion et d'une individualité. Il n'est pas "au service" de Max, leur relation est véritablement basée sur l'amitié, une amitié qui connaît des déceptions, demande qu'on s'excuse d'avoir blessé l'autre, qu'on fasse des concessions mais aussi qu'on puisse compter l'un sur l'autre.

Au final, un roman qui parle d'amour et de ce qu'on est prêt à faire pour ceux qu'on aime. Qu'il s'agisse de Budo, de Max, mais aussi de ses parents, du kidnappeur, des autres amis imaginaires qu'on croise.
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Budo est l'ami imaginaire de Max, un jeune garçon porteur d'autisme.
Il a été inventé par ce dernier lorsqu'il avait 4 ans. Aujourd'hui âgé de 7 ans, Max croit toujours en Budo, car si Max avait cessé de croire en Budo, celui-ci n'existerai plus. Telle est la destinée des amis imaginaires.
L'ami imaginaire, comme son nom l'indique, ne peut être vu que par son inventeur. L'inventeur d'un ami imaginaire est généralement très jeune, et l'ami imaginaire vient au monde comme il a été imaginé.Parfois très simplement, sans bouche, sans bras, sans jambes, sans oreilles, en forme de chien, droit comme un bâton... il existe autant d'amis imaginaires différents qu'il y a de petits garçons et de petites filles dans le monde.
Mais, de par son trouble autistique, Max pense différemment des enfants de son âge. C'est pour cela que Budo a été imaginé comme un humain, il a la parole, il peut se déplacer, il peut entendre et réfléchir, et donc aider Max à surmonter les agressions que représentent pour lui la vie en collectivité.

Mais un jour, à l'école Max est enlevé. Budo, qui a tout vu et tout entendu sait qui a kidnappé Max mais ne sait pas où il a été emmené car il n'a pas réussi à le suivre.
Alors comment faire pour aider Max ? Budo ne peut pas être vu et entendu par les policiers, ces mêmes policiers qui ne cherchent pas Max où il faut et qui ne croient pas à un kidnapping.
Le retour de Max ne dépend que de Budo, il va devoir le sauver tout seul.

Je m'appelle Budo est une assez bonne surprise.
J'en avais entendu beaucoup de bien, mais n'aimant pas les histoire fantastiques ou relevant d'un monde imaginaire, j'appréhendais un peu.
Je retiens que ce côté imaginaire est traité avec beaucoup d'intelligence, au point que cela semble réel ! J'en suis parfois arrivée à me demander "Et si c'était possible ?".
Je n'ai pas non plus eu l'impression de lire une histoire pour enfant ou pré-ado bien qu'il s'agisse d'un livre jeunesse excepté à de rares occasions lorsque Budo répète beaucoup de fois les mêmes choses.
Qu'il répète 3 fois dans une demi page qu'il a des oreilles contrairement aux autres amis imaginaires et donc qu'il peut entendre, lui, me semble être un peu excessif. Et quand cette information revient tous les 2 ou 3 chapitres, on a envie de lui dire que nous ne sommes pas (encore) frappés d'amnésie, donc qu'il arrête de nous rabâcher sans cesse les mêmes chose et s'active un peu plus pour aller sauver Max.
J'avais l'impression que l'auteur voulait sans arrêt justifier certaines actions, ou non actions justement, de Budo et d'autres amis imaginaire en réexpliquant sans cesse les règles des amis imaginaires.
Moi quand on m'explique une fois, j'ai pour habitude de retenir, mais ce n'est peut-être pas le cas de tout le monde...

Outre ce petit couac, c'est une lecture vraiment intéressante qui, sans jamais le nommer, parle d'autisme. Max en est donc porteur, et Budo décrit avec justesse et parfois avec naïveté les obsessions et les difficultés de Max.
A travers Budo nous découvrons aussi comment l'autisme est difficile à gérer pour des parents. Comment les réactions peuvent être différentes et diamétralement opposées, comment la famille et les amis réagissent... C'était vraiment intéressant d'avoir un point de vue extérieur, neutre et neuf.

C'est vraiment un livre que je recommande à quiconque aime la littérature adolescente/jeunesse et/ou la littérature sur l'autisme.
Après, si vous êtes habitués à de la lecture plus mature, passez votre chemin.
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critiques presse (2)
Telerama
27 novembre 2013
Matthew Dicks impose cette voix si singulière, décale le regard, témoigne d'une rare intelligence de coeur. L'histoire se corse. Max est enlevé. Budo va sauver son ami, au péril de lui-même. Et l'émotion que l'on ressent alors est tout sauf imaginaire.
Lire la critique sur le site : Telerama
HistoiresSansFin
22 novembre 2013
Je m'appelle Budo est sans aucun doute né d'une pure idée de génie. Et ce génie a un nom: Matthew Dicks. Ce dernier traite avec talent, finesse et humour le délicat sujet de l'autisme, mais pas que !
Lire la critique sur le site : HistoiresSansFin
Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
[une part de moi] voudrait croire que tout ira bien pour Max comme il le dit lui-même. Alors, ça signifie que j'existerai toujours.
Mais une autre partie de moi tient à sauver Max maintenant avant qu'il soit trop tard. Avant qu'il arrive quelque chose que je n'ai pas pu prévoir. Cette partie-là pense que je suis l'unique chance de Max et qu'il faut que j'agisse sans attendre.
Maintenant.
Et je suis partagé en deux. Coincé comme Max. Je veux nous sauver tous les deux mais je ne sais pas si j'en suis capable.
Je ne sais pas si j'ai le droit de perdre Max un peu pour me sauver.
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Max n'est pas allé à l'école aujourd'hui. C'est Halloween, et il ne va pas à l'école le jour d'Halloween. Les masques que portent les autres enfants lui font peur. Au jardin d'enfant max est resté pétrifié en voyant un garçon sortir des toilettes avec un masque de Spider-Man sur la tête. C'était la première fois qu'il avait une de ses crises à l'école et sa maîtresse ne savait pas quoi faire. Je ne pense pas avoir jamais vu un enseignant aussi terrifié. En CP, le père et la mère de Max l'ont envoyé en classe le jour d'Halloween en espérant qu'il était trop grand maintenant pour avoir peur. Être trop grand pour ça, c'est ce qu'il disent quand ils n'ont pas pu trouver de solutions. Quand ils ne savent pas quoi faire, ils ne font rien et se contentent d'espérer que les choses vont s'arranger, quand Max sera plus grand et qu'il aura changé de pointure de chaussures. Mais dès qu'il a vu le premier élève porter un masque, Max est resté pétrifié. P89
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Max. Le garçon qui m'a inventé. Je voudrais lui en vouloir puisqu'il m'oublie, mais je ne peux pas. je l'aime. Je crois que d'une manière ou d'une autre, je l'aimerai toujours.
Si je pouvais rester dans un coin et le regarder grandir, je serais heureux. Je n'ai pas besoin d'exister pour moi, seulement pour Max. je voudrais connaître la suite de son histoire. [...]
Je ne verrai pas le reste de sa vie, mais je sais qu'elle sera longue et heureuse.
Je ferme les yeux. Les larmes qui coulaient sur mes joues disparaissent. Je me sens monter comme un ballon gonflé d'air chaud.
Je m'envole. Au moment où tout vire au blanc, je murmure :
- Je t'aime, Max.
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« Max n'est pas comme les autres. Les enfants se moquent de lui à cause de ça. Sa mère essaie de le changer, et son père le traite comme s'il était un autre garçon, différent de ce qu'il est. Même ses profs le traitent comme s'il était à part. Personne ne le traite comme un garçon normal, et tout le monde veut le changer en garçon normal. Mais avec tout ça Max se lève tous les matins, et prend son bus pour aller à l'école.
Et ça, c'est courageux ?
C'est ce qu'il y a de plus courageux au monde (…) il faut être le plus brave du monde pour sortir tous les jours rencontrer des gens qui ne vous aiment pas ou ne vous acceptent pas comme vous êtes. »
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- Souviens-toi, Max. Je ne veux que ton bien. Quelquefois je pense que je suis la seule à savoir ce qui est le mieux pour toi.
Je n'en suis pas sûr, mais j'ai l'impression que Mme Patterson a plutôt dit sa dernière phrase pour elle-même que pour Max.
Elle est sur le point d'ajouter quelque chose quand Max l'interrompt.
- quand vous me répétez la même encore et encore, Ça m'ennuie. Ça me donne l'impression que vous ne me trouvez pas intelligent.
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