Citations de Matthew Stover (49)
- Voilà un homme, rétorqua Khépéru avec ravissement, qui a plus de cervelle dans son onzième doigt que sous sa calotte crânienne.
L'homme fonça vers la porte.
Barra le suivit des yeux en soupirant, non sans esquisser un léger sourire. Rien ne lui rendait plus vite sa bonne humeur que de virer un connard; elle n'avait même pas eu besoin de lever la main sur lui, ni même de dégainer sa hache. La salle commune explosa en applaudissements. Elle se retourna et accueillit rires et vivats d'une gracieuse révérence.
SKYWALKER : Je suis juste ... je suis fatigué de tout cela, c'est tout. Cette fange politicarde. Parfois je voudrais juste partir, retourner sur le front. Au moins, là-bas, je sais qui sont les méchants.
... on ne pouvait se méprendre sur le trio hétéroclite - assortiment d'un gigantesque Achéen, d'une rouquine armée de haches et d'un Égyptien nauséabond - qu'ils formaient.
- Tu sais que tu es génial ? (Barra à Khépéru)
- Je me demandais quand tu t'en rendrais compte.
L'instant lui parut s'étirer interminablement : une éternité s'écoulait entre chacun de ses battements de cœur ; lorsqu'ils attaquèrent, ce fut presque un soulagement.
Bien que Leucas et moi ne fassions cause commune que depuis deux mois, nous formons une très bonne équipe, que l'arrivée de Khépéru a encore étoffée. Je ne me fie toujours pas beaucoup à lui (il est bien trop intelligent pour être honnête) mais Leucas est solide comme un roc (il n'est pas assez malin pour être déloyal et m'aide à faire marcher Khépéru au pas).
PALPATINE : On dit que si quelqu'un pouvait un jour comprendre entièrement un seul grain de sable... comprendre complètement, vraiment, tout ce qui le concerne, il pourrait du même coup comprendre l'univers tout entier. Qui peut donc dire qu'un Sith, parce qu'il regarde en lui-même, voit moins que le Jedi qui regarde au-dehors ?
-- Ramsès le Grand a pillé Qadesh en trois jours, poursuivit Khépéru, Les Habiru eux-mêmes - une meute de pillards sauvages - ont pris Jéricho en une semaine. Mais chaque fois qu'on évoque Troie, les yeux de tous les Achéens de cette fichue salle s'embuent de larmes au souvenir de leurs grands héros qui ont passé dix ans à jouer à touche-pipi sur la côte de Thrace.
-- Troie se trouvait sur la côte de Lydie, fit remarquer Barra. Et si tu ne la boucles pas, je te fracasse la mâchoire.
Vous devez savoir ce que dit Maître Yoda : "De patience preuve tu dois faire, jusqu'à ce que retombe la boue et que claire l'eau redevienne."
Les récits des Achéens narrant les combats épiques livrés de part et d'autre par les fils et petits-fils de dieux, Aiantès, Diomédès, Odysseus, Agamemnon, Ménélaos le roi rouge, Hektor et Aénas, Sarpédon et Penthésilée, reine des Amazones, avaient commencé d'infiltrer le Bazar. (…) De tous les regrets qui la rongeaient lorsqu'elle regardait en arrière, le plus cuisant était d'avoir raté cette occasion : voir les grands héros achéens et troyens combattre devant les murailles de Troie élevées par les dieux
- Ce porc d'Idonosteus achète notre silence. (Barra)
Khépéru haussa les épaules.
- Je répète : et alors ?
Barra s'agrippa au rebord de la table, baissa la tête comme un taureau prêt à charger et s'efforça, en dépit de sa fureur, d'imprimer à sa voix un ton modéré. Elle ne comprenait que trop le point de vue de Khépéru. Ils étaient tous, même elle, étrangers à cette ville...
Seul le couard calcule le prix de l’acte juste.
Tyr est petite mais vaste est le monde.
On se battra, ici, mais Obi-Wan Kenobi est parfaitement détendu, parfaitement satisfait de laisser le combat commencer quand il commencera, et de le laisser finir quand il finira.
Exactement comme il se laissera vivre, ou mourir.
Voilà comment un grand Jedi fait la guerre.
La merde - et plus particulièrement la merde humaine - possède certaines propriétés magiques; elle s'évacue en même temps que tous les résidus de magies avortées et des influences pernicieuses auxquelles un homme est soumis chaque jour. On ne doit la traiter qu'avec un grand luxe de précautions...
Sournoise substance que la merde. Mieux vaut laisser cela à un expert.
You cannot understand courage, because you cannot understand fear.
Les adultes savent que les héros légendaires ne sont que des légendes et jamais des héros.
Et ces adultes-là, leurs enfants ne peuvent pas les réconforter. Palpatine a été capturé. Grievous va s'en tirer. La République va s'effondrer. Aucun être humain ne peut survivre à ce raz-de-marée. Aucun humain n'essaierait, d'ailleurs. Pas même Kenobi et Skywalker.
Et c'est ainsi que, d'un bout à l'autre de la galaxie, ces adultes regardent l'Holonet avec des cendres à la place du coeur.
Des cendres, parce qu'ils ne peuvent pas voir deux éclairs de réversion prismatiques dans l'espace réel, loin au-delà du puits gravifiques de la planète; parce qu'ils ne voient pas deux chasseurs stellaires laisser froidement derrière eux les anneaux hyperdrive et se jeter dans la tempête des chasseurs vautours Séparatistes en faisant feu de tout bois.
Deux chasseurs stellaires. Des chasseurs Jedi. Deux, pas un de plus.
Mais deux, ça suffit.
Ça suffit, parce que les adultes se trompent, et que leurs enfants ont raison.
C'est peut-être le crépuscule des héros, mais l'histoire a gardé les meilleurs pour la fin.
Les Grecs sont toujours plus séduisants lorsqu'ils la bouclent.
Où est le plaisir de la victoire, si on ne peut s’en vanter ?