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Maurice Zundel
On ne se possède qu'en se donnant, on ne se sauve qu'en consentant à se perdre. L'être est à la mesure du don. |
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Maurice Zundel
On ne se possède qu'en se donnant, on ne se sauve qu'en consentant à se perdre. L'être est à la mesure du don. |
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Hymne à la joie de Maurice Zundel
Alors glissa Parmi les feuilles sans bruit un petit bruit Né du soupir même que le silence exhale. Comment suggérer mieux la muette polyphonie du silence et sa présence comme de quelqu’un qui se murmure en vous ? (Hymne à la joie, p. 23). |
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À l'écoute du silence de Maurice Zundel
La plupart des vies, malheureusement sont des cadavres d'humanité...la plupart des hommes sont portés par leur biologie au lieu de la porter. Ils meurent avant de vivre... C'est pourquoi le vrai ;problème n'est pas de savoir si nous serons vivants après la mort, mais bien si nous serons vivants avant la mort.
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À l'écoute du silence de Maurice Zundel
Il ne s'agit pas de se défendre contre des forces hostiles que l'on n'arrive pas à apprivoiser, il ne s'agit pas d'impuissance et d'ignorance, il s'agit de plénitude de la vie ; il s'agit de la joie infinie, il s'agit d'une liberté enfin reconnue, celle qui fait justement de notre puissance de choisir le pouvoir de nous donner, de tout donner en nous donnant. Combien de philosophes ont peiné pour définir la liberté, pour la concilier avec déterminisme, et il n'y en a peut-être pas un qui ait compris que le sens de la liberté, c'était justemement de faire de nous-même un don. Mais un don à qui, sinon à une générosité qui s'annonce comme telle au plus profond de nous ?
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À l'écoute du silence de Maurice Zundel
L'immortalité n'est pas une rallonge mise à notre vie biologique dans la crainte de crever. Ce n'est pas du tout cela...Elle est, en nous, d'abord appel à la transformation créatrice où l'homme atteint à une sorte d'aséité en devenant vraiment la source de sa vie:dans le dialogue silencieux où sa personnalité se réalise, dans l'échange avec la Présence infinie qui est, comme disait Augustin, la Vie de notre vie.
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À l'écoute du silence de Maurice Zundel
Cette expérience consista essentiellement à l'époque à percevoir l'exigence de pureté dans une personne. Il s'agissait donc d'autre chose que d'une morale d'interdit qui engendre un sentiment de culpabilité. Il s'agissait d'un rapport lumineux avec quelqu'un en qui la pureté s'identifiait avec l'être.
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L'Evangile intérieur de Maurice Zundel
Quel mystérieux baptême sont ces larmes que nous refoulons à peine, quand un visage d'amour traverse notre regard, en nous révélant le monde que nous croyions peut-être aboli, et auquel nous sentons maintenant que nous appartenons par toutes les fibres de notre être : le monde de l'esprit et de la qualité, du silence et de la clarté. (...) Tout être est capable de nous faire ce don merveilleux qui nous découvre l'humanité vraie. Et ceux qui nous l'ont fait sont à jamais nos bienfaiteurs, quand bien même nous ne les aurions aperçus qu'une seule fois sur la route, car la seule chose qui compte vraiment en nous, c'est ce fond lumineux dont chacune de ces rencontres a augmenté la richesse. |
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Une année avec Maurice Zundel de Maurice Zundel
La valeur d’une œuvre est proportionnelle au silence qu’elle fait naître en vous (Allusions, p. 73).
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Maurice Zundel
On ne voit pas que l’homme naît au moment où il est libéré de soi, où il passe du dehors au dedans, où il cesse d’être un objet, où il cesse de se subir et où il n’est plus qu’une offrande à l’égard de cette Présence merveilleuse qu’il découvre au plus intime de soi.
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Maurice Zundel
L’homme le plus doué, le plus puissant, dès qu’il cesse d’aller vers l’autre, immédiatement devient stérile parce que tout ce qu’il a, tous ses dons, tous ses talents, ne font plus que graviter dans ce moi animal qui est un moi esclave.
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Trouvez la bonne insulte :