Passé mes peurs et la peur des autres, je me suis lancée sur la page blanche, j'ai procrastiné à plusieurs reprises, mais je me suis accrochée à une phrase qui me sert dans tous les projets que j'entreprends : "Lorsque vous voulez abandonner, rappelez-vous pourquoi vous avez commencé", et la réponse était toujours la même pour moi : si une phrase, un mot pouvaient faire du bien à une seule personne sur la planète alors ça valait le coup de s'accrocher, car c'était mon unique prétention dans ce projet.
Lorsque l'on sort des sentiers battus, on est nécessairement armé d'une bonne dose d'audace. Le chemin n'est pas encore fréquenté, la route n'est pas tracée, il faut oser dans un contexte de grande incertitude, mais aussi souvent de grande solitude.
J'ai longtemps cru que les gens audacieux avaient quelque chose en plus. Qu'ils possédaient une sorte de certitude, de confiance, ou des conditions différentes qui leur permettaient d'aller plus loin que nous autres pauvres terriens. Mais vous allez découvrir que la réalité est bien différente. Et que la clé est bien souvent la quête de soi, la quête de sens.
L'audace, ce n'est pas nécessairement de vouloir changer le monde. C'est de vouloir choisir votre voie, votre vie. Celle qui vous épanouit. Et qui est au bout du compte si accessible !
La plupart du temps, on se fait une montagne de choses qui ne sont que des imprévus à régler...