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Citations de Mélodie Chavin (81)


Jamais il ne m'a été offert d'aimer comme ça, jamais je n'ai ressenti cette palette d'émotions. Depuis que je vis cette histoire avec lui, j'ai l'impression que je n'ai plus de jambes, plus de cerveau, mais que mon corps n'est simplement composé que de mon coeur.
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Mon monde ne tourne pas rond sans toi. Mon monde ne tourne plus du tout, d'ailleurs.
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Tu avais raison, mon amour. Je pars...
Je laisse derrière nous ton corps, ta peau, ton sourire et tes rires, ton ronchonnements et tes grimaces. Je laisse ta voix et tes chants. Je laisse notre amour et notre joie au creux de mon cœur. Je laisse ton souvenir faire de moi la femme que je suis devenue aujourd'hui. Je laisse tout derrière moi, derrière nous, puisque aujourd'hui tout est perdu.
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J'ai envie de m'enfuir avec toi. Qu'on parte loin, toi et moi, rien que nous deux.
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J'ai envie de le serrer si fort contre moi, de le serrer encore et encore pour que nos corps se pénètrent afin de ne faire plus qu'un. Je rêve de me fondre à l'intérieur de lui, d'investir sa peau, son sang, son cœur.
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Les douleurs font partie intégrante de la vie, tout comme la déception et le dégoût. On pense toujours, à tort, que tout ça n'arrive qu'aux autres. Tu ne te sens pas concerné tant que ça ne t'a pas perforé le corps.
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- Eh, vous savez ce qu'est un yaourt dans la forêt ? nous lance Noah.
- Ouh, ça sent la vanne pourrie, lâche Lexie.
- Moi, je ne sais pas, répond Miley.
- Vas-y, balance, dit Scott.
- Un yaourt nature !
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La douleur est si fulgurante que je tombe à genoux au sol. Des sanglots que je ne parviens plus à retenir font se déverser des torrents sur mes joues.
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Un désir ardent me brûle les reins. Je sais pertinemment que je fais complètement n’importe quoi, allant à l’encontre de tout ce que je m’étais promis. Pourtant, depuis que ses lèvres m’ont supplié de la baiser, mon cerveau s’est complètement éteint. Je veux la posséder, la baiser jusqu’à m’en épuiser.
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Je craque, dépose les armes.

– Embrasse-moi, putain, embrasse-moi, mange-moi, dévore-moi, lâché-je dans une plainte urgente.
Et je chute… 
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– Tu veux un phallus pour décapsuler ta bière, choupinette ? me demande Noah.
– Non, merci.
– Allez, je te l’offre ! Un zizi rose ?
– Mais, je t’ai dit non, t’es pénible !
– Tiens, regarde comme c’est agréable à toucher, dit-il en me plantant un pénis en bois rose dans les mains.
– Noah, je…
– Cadeau ! lance-t-il, un sourire radieux aux lèvres, devant un marchand hilare. »


Calum s’arrête à côté de moi, me regarde, puis s’esclaffe avant de s’approcher de mon oreille.

– C’est le fait d’avoir un zguegue entre les mains qui te met dans cet état ?
– Quoi ? NON ! m’écrié-je.
– Ça fait longtemps que tu n’as pas eu de pénis entre les doigts ?
– Mais, non !
– Ah oui ? dis-moi, ça m’intéresse.
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Chapitre 2 : Pas de malaise
Lexie
«… – Tu ne comptes pas m’aider au lieu de me regarder ?
– Non, pas là, non, plaisante-t-il, tout en continuant sa tâche.
– Goujat, ris-je.
– T’as qu’à faire un peu plus attention à ce que tu fais, Miss Disaster4… marmonne Calum.
– Amusant ton nouveau surnom, Casanova, soupiré-je en levant les yeux au ciel.
– T’as vu ça ? Je ne me suis pas trop fatigué à le trouver.
Il se rapproche de moi.
– C’est tellement facile, termine-t-il en s’accroupissant afin d’être à ma hauteur.
Sa proximité me perturbe, j’en déglutis d’embarras, et de… je ne sais pas.
Contre toute attente, il m’arrache le plat des mains et s’empare de la nourriture éparpillée au sol, afin de la remettre dedans. Moi ? Eh bien, je l’observe, ahurie par le fait qu’il vienne m’aider.
Non mais, c’est clairement invraisemblable ! Calum ? Qui m’aide. Calum ? Gentil. HAHAHAHA, TRÈS DRÔLE !
Mais pourquoi je crie dans ma tête ?
– Ce n’est pas parce que j’ai la gentillesse de te venir en aide qu’il faut que tu me regardes ramasser ta connerie, Oompa Loompa ! me lance-t-il d’un ton à la fois dur, mais avec un soupçon de taquinerie, si bien que je ne sais comment interpréter sa phrase.
Je réalise surtout que j’étais carrément en train de buguer sur lui. En même temps, depuis quand ce mec vient m’aider ...»
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Chapitre 1 : New York to Washington
Lexie
«… J’ai bien l’idée d’essayer de passer sous le bras de Noah, mais tel que je connais Calum, il serait capable de m’attraper à la volée et de me maintenir prisonnière en me retenant par la nuque.
– Bon, tu comptes nous laisser entrer ou nous laisser passer la soirée devant la porte ? demandé-je à la touffe de cheveux qui nous a ouvert.
Noah ouvre en grand la porte de la coloc et nous pénétrons enfin dans la maison.
– T’es à peine arrivée que tu râles déjà, Oompa Loompa, me lance Calum dans mon dos en m’ébouriffant les cheveux.
Allez, il commence !
Eh bien, finalement, me voici soulagée, rien n’a changé ! Notre mode de communication est resté le même depuis le lycée. Tout est naturel : il m’agace déjà, il m’envoie des piques. Il a même gardé ce surnom stupide qui me compare à ces créatures de Charlie et la chocolaterie2 , tout ça parce que je suis minuscule. Eh, c’est pas parce que je mesure un mètre cinquante-quatre que je ressemble à un Oompa Loompa ! Mais bon, ça, allez lui dire à cet imbécile… J’en fais vite fi finalement, car je suis heureuse : notre bande est enfin réunie, comme avant !
– Casanova ! Comme tu ne m’avais pas manqué ! rétorqué-je, contente – je l’avoue – de pouvoir de nouveau jouer avec lui. ...»
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Il n’existe aucune distance dans ce monde capable de détacher deux âmes qui ont décidé de ne pas lâcher prise.
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L’incompréhension de la situation me gagne. Son âme, que je devine blessée, m’agrippe. Sans que j’en comprenne la raison, elle retient mon corps en otage. Je suis prisonnière de son monde effrayant.
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Il a fallu qu’une « demi-sœur » s’installe dans la chambre à côté de la mienne. Lorsque mes yeux se sont posés sur elle, j’ai tout de suite su que ce serait une véritable tornade ici. Pas elle, non. Elle a l’air tellement innocente et si calme. Légèrement pénible, aussi, avec ses demandes incessantes pour que je baisse ma musique. Non, je parle d’une tornade ici.

En moi.
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Son regard se pose sur moi. Une tempête me ravage de l’intérieur. À cet instant, j’ai la certitude que quelque chose nous dévore tous les deux de l’intérieur. Une porte vient de s’ouvrir en grand. Et, telle Alice qui découvre le pays des merveilles, je compte bien être aussi téméraire qu’elle et m’y engouffrer sans jamais rien regretter.
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– Oui, tu pourrais partir, Carrie, sérieusement.
– Non, mais, les gars, c’est pas grave ! Ça ne me dérange pas. Putain, vous m’avez excitée !
– Quoi ? m’étranglé-je. Mais tu es là depuis quand ?
– Je peux me retourner, c’est bon ?
– NON ! lui crié-je.
– Roh, ça va, on sait tous ce que c’est qu’un cul.
– Mais tu connais l’intimité, Carrie ? braillé-je.
– Non, elle ne connaît pas, rétorque Jackson.
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 – Tu as mis de la farine dans mon sèche-cheveux ! Tu vas me le payer, grumpy ! Oh, ça, tu vas me le payer !
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– T’aimer fait mal.
– Pourquoi ?
– Parce que tu m’es interdite…
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