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Critiques de Miceal O`Griafa (52)
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Le crime parfait

De biens belles ou étranges histoires qui tournent toutes autour du crime parfait.



Différents dessinateurs ont pris la plume chacun leur tour pour parler de leur vision du crime parfait.



Comme souvent les graphismes sont complètement différents. Alors bien sûr on est plus touché par certains que par d'autres, mais en tout cas on sent que chaque dessinateur s'est investi.



J'ai apprécié picorer par ci par la ces belles histoires, parce même si le sujet est le crime , elles sont belles et bien menées.



A chaque fin d'histoire on a une petite explication sur l'histoire, sur le tueur qui est très intéressante.



Mais bien sûr j'ai adoré une de ces histoires. Mon petit coup de coeur du recueil : le crime parfait de Metter qui a tout pour lui. : Le graphisme, le scénario, et le message porté



Un grand merci a Babelio et aux éditions Phileas pour ce très beau livre



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Visages, tome 1 : Derrière les signes ennemis

Voilà une nouvelle fresque familiale sur les deux Première Guerre Mondiale qui ont opposé notre pays à l'Allemagne (celle du Kaiser, puis celle d'Hitler). Nous avons un soldat français qui va tomber amoureux d'une allemande qui se retrouvera enceinte avant qu'on ne lui vole par jalousie son bébé pour le déposer dans un orphelinat.



Le petit va grandir et va servir les armées nazies qui déferlent sur la France en ce mois de Mai 1940. Il est parti à la recherche de son père pour le tuer. Bref, du grand classique ! Cela se termine quand même par un clifhanger insoutenable.



Evidemment, les ressorts dramatiques ne sont pas très crédibles car l'action est privilégiée sur le psychologique. Cependant, les questions qui sont posées sont les bonnes. Comment se détermine notre identité ? Est-on influencé par l'Histoire ? Par ses gênes ? Par son pays ?



A noter qu'il y a tout un dossier en fin d'album qui s'inscrit dans une réalité historique bien précise. Il y a tout de même un travail de recherche qui a été réalisé.



J'ai bien aimé le trait graphique qui restitue à merveille les champs de bataille ainsi que les décors de désolation propre à la guerre. Le concept de cette série est de nous présenter quatre visages qui correspondent aux différents protagonistes de cette saga familiale.



Au-delà de tout cela, j'ai bien aimé le couple franco-allemand qui reste présent malgré tout. Comme disait Jean-Jacques Goldman dans l'une de ses chansons « si j'étais né à Leidenstadt, aurais-je été meilleur ou pire que ces gens si j'avais été allemand ? ». Bref, il vaut mieux ne jamais à avoir à choisir un camp.
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Le crime parfait

Cet album recueille onze récits de crimes parfaits (« crime » étant pris au sens juridique, donc pas forcément des assassinats). 1) « Une danse ? » de Gess : une prostituée se venge. 2) « Le Crime de Séraphin Bouchet » de Guérineau : un bourreau, celui qui actionne la guillotine, a des états d’âme. 3) « Cry me a river » de Holgado et Seltzer : un vol de diamants spectaculaire. 4) « 12h30 » de Chabouté : un épisode historique aux Etats-Unis. 5) « Le Train pour Paris » de Rabaté : un fils va retrouver son père qu’il n’a jamais rencontré. 6) « L’Aveu » de Peyraud et Liéron : une autre vengeance. 7) « Meurtres en abyme » de Sandoval et O’Griafa : un artiste plasticien fasciné par les scènes d’horreur. 8) « Le pépère » de Moynot : une découverte inattendue. 9) « Le Perfectionniste » de Krassinsky : encore un plasticien horrifique. 10) « Danse macabre » de Pomès : des naufragés. 11) « Le Crime parfait » de De Metter : une dystopie. ● Dans l’ensemble, j’ai beaucoup aimé cet album, qui présente des scénarios et des dessins très différents, mais tous intéressants. La chute est souvent inattendue. Le scénario du vol de diamants et celui du fils qui va retrouver son père m’ont particulièrement séduit. Les dessins sont tous superbes, sauf pour une des histoires, je vous laisse deviner laquelle. Un album que je recommande !
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Le crime parfait

« le crime parfait, c'est un crime sans faute et sans coupable. Parfois même sans victime avérée ! Il est le révélateur de l'éclat ou des machinations d'un criminel… Ou d'un scénariste adroit. 15 auteurs de bandes dessinées revisitent le plus grand fantasme de la fiction policière en 11 récits pour explorer le génie criminel ! »



Les 11 nouvelles suivent le quotidien de personnages criminels, mais à différents degrés, et l'ingéniosité dont ils font parfois preuve est soit admirable, soit répugnante… À vous de juger…



Différents auteurs prennent la plume pour évoquer ce qu'ils pensent être le crime parfait, et même si les planches sont de qualités assez inégales, elles ont le mérite de nous faire réagir et de poser la question « comment réussir le crime parfait ? »



Les graphismes sont très différents selon les dessinateurs, certaines nouvelles nous font réagir plus que d'autres et comme bien souvent, on en gardera en mémoire, pour en oublier d'autres. Mais il n'est pas simple, en à peine 10 pages (pour la plus longue), d'illustrer le propos et d'apporter une chute mémorable, pourtant quelques une de ces nouvelles sont incroyables !



« le crime parfait » reprend le principe des ouvrages collectifs à thèmes, récurrents il y a quelques années dans les numéros hors série des mensuels BD aujourd'hui malheureusement disparus.



Sous la couverture signée, Nicolas Barral, ces histoires courtes en noir et blanc ou en couleurs, nous entraînent aux côtés de criminels atypiques, ceux que l'on soupçonne moins, les discrets, dont les délits restent difficilement prouvables. Et c'est là tout le génie de cette BD de ce collectif, elle ne vise pas les assassins ordinaires, mais ceux qui un jour passent à l'acte, sans rien faire paraître, sans laisser aucune trace.



Ces faits divers, retracés par les auteurs, ont le mérite d'interroger le lecteur sur l'être humain et sa condition.



Si au départ, je pensais piocher au gré de mes envies la lecture de quelques planches, la sauce prend bien et sans m'en rendre compte, j'avais terminé toute la BD. Preuve, il en est que le collectif, passionné de polars, a su retranscrire l'essence même de ce qui fait un crime parfait !



Je remercie Babelio et les éditions Phileas pour cette découverte que j'ai engloutie en une soirée, à la manière d'une boulimique dont le seul crime a été de se régaler !




Lien : https://julitlesmots.com/202..
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Le crime parfait

Club N°51 : BD sélectionnée

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Bonne anthologie même si l'ensemble est un peu inégal.



Mention spéciale pour De Metter et Rabaté !



Clément

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11 nouvelles polars sur le "crime parfait".



L'ensemble est inégal mais grosse performance pour créer un histoire en moins de 8 pages.



Aaricia

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Bien, voir mieux que bien, petites nouvelles de crimes en tout genre, et un Chabouté que j'adore...



Jérôme

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Lien : https://mediatheque.lannion...
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Le crime parfait

Je suis très heureux de revenir sur ce recueil de « nouvelles dessinées », tout à fait remarquable, découvert en fin d'année 2022. 15 auteurs de bandes dessinées interprètent, chacun dans son style, le thème du crime parfait sous la forme de 11 histoires courtes de 10 à 12 pages.



Une danse ?, par Guess : dessins couleurs sépias (ambiance 19ème d'un bar dansant mal famé) ou vives (scène de la danse puis celle de la bagarre au couteau). La mornifle veut aller guincher au Perlimp' avec Maurice, son « marle », un violent au langage fleuri surnommé Momo-main-lourde. Comme dans de nombreuses nouvelles, la fin rebat d'un coup les cartes. Une première histoire parfaite, illustrant l'intelligence du crime. Chaque histoire est suivie par un petit texte explicatif, très bien écrit, concernant les personnages et les faits.



Le crime de Séraphin Bouchet, par Guérineau : ambiance bleu nuit puis petits matins blêmes dans une clarté rose. Séraphin a l'amour du travail chevillé au corps, la rigueur et la passion des mécanismes de précision, une tradition dans la famille. Vous avez deviné… Il officie à la guillotine ! C'est un véritable « bourreau de travail » à une époque où la police lui envoie de plus en plus de clients, répondant ainsi à l'essor du crime. Difficile à concilier avec le travail bien fait ! le burn-out le guette… le talent et l'humour sont réunis pour illustrer le crime et sa surprenante punition.



Cry me a river, par Holgado & Seltzer : Revanche d'une femme sur des hommes violents ou cupides, traitant celle-ci comme un objet, un être inférieur dont on dispose à sa guise… Ambiance 1939 déclinant dans les classes aisées un thème traité dans l'histoire d'introduction !



12h30, par Chabouté : le crime parfait c'est, en tête de gondole, le mystère non élucidé de John F. Kennedy permettant à notre société gouvernée par le spectacle médiatique de vendre journaux, films, livres… à l'infini… Revisité ici dans un dessin très original, noir et blanc à l'encre pure, sans nuance de gris et avec peu de détail. Texte direct, laconique et percutant. Tout ou presque est dit dans l'économie des moyens !



Le train pour Paris, par Rabaté : une BD qui joue de la réplique « assassine », du cadrage, du trait décisif… Ah ! La veste quadrillée d'Adrien c'est quelque chose !!! Un père retrouve brutalement un fils qu'il n'a jamais vu auparavant. Petitesse, voire bêtise crasse dans ce crime. Ambiance ferroviaire propice au fantasme du crime !



L'aveu, par Peyraud & Liéron : j'ai apprécié le bleu gris et les quelques apparitions de rouge soulignant les moments clés et l'action. le scénario est tordu, mais pas trop, avec la fin surprenante comme il se doit. Une femme dans l'intelligence de la vengeance. Elle ne veut pas se faire prendre et fera ce qu'il faut pour ne pas aller en prison. Je n'avais rien vu venir !



Le pépère, par Emmanuel Moynot (Nestor Burma...) : une de mes préférées ! En noir et blanc avec de belles nuances de gris. L'auteur joue du double sens, cela donne des répliques savoureuses, surtout à la relecture quand on connaît la chute. le pépère et Vanessa s'imposent d'emblée dans ce crime parfait des bas fonds.



Le crime parfait, par Christian de Metter : La dernière histoire, éponyme du recueil, se présente comme une réflexion sur l'art, la liberté et la vie. En dix pages De Metter clôt superbement un album dans lequel il sera bon de se replonger...



Trois histoires m'ont moins plu : Meurtres en abyme par Sandoval & O'Griaba, le perfectionniste par Krassinsky et Danse macabre par Pomès : exploration de la folie meurtrière, du morbide… Pas trop pour moi mais c'est l'atout de cet album collectif de permettre une approche de différents styles.



La belle couverture rouge et noire, au gros titre blanc, est signée Nicolas Barral. Et en bonus on a la possibilité de prolonger la visite en découvrant des albums de l'un ou l'autre des auteurs. Pour ma part ce sont Guess et Emmanuel Moynot qui sont mes préférés ici, même si l'ensemble se lit d'un bout à l'autre avec plaisir.



Et vous, lequel de ces auteurs connaissez-vous ? Quel album conseillez-vous ?

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Lien direct ci-dessous pour chronique du blog Clesbibliofeel avec des reproductions de plusieurs planches de cette BD...
Lien : https://clesbibliofeel.blog/..
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Agatha Christie, Tome 18 : Cinq petits coch..

Il est des romans de la reine du crime dont je n’ai jamais réussi à retenir QUI était coupable, alors que pour d’autres, seul Alzheimer arrivera à me les faire oublier.



Pour les petits cochons, pas moyen de me souvenir, alors que j’avais revu il y a quelques années l’adaptation télé avec Les Petits Meurtres.



Alors, au lieu de me refaire l’épisode avec le commissaire Larosière et l’inspecteur Lampion, j’ai décidé de rafraîchir ma mémoire avec cette bédé que j’ai trouvé par hasard (et qui fait partie d’une collection de 21 tomes, putain, je vais m’amuser !).



Lorsque l’on adapte un roman en bédé, on se doute que l’on va devoir sacrifier des détails car tout doit tenir en 46 planches. Mais ne me souvenant plus du tout du roman, je n’aurais pas pu dire ce qui a été mis sur le côté…



Mais des choses ont été passées par pertes et profits car notre cher Hercule Poirot trouve très vite l’identité de la personne coupable…



Certes, le détective d’origine Belge est intelligent, ses petites cellules grises travaillent à haut régime, mais dans la bédé, on a l’impression qu’il y arrive trop rapidement, en sautant des étapes.



De mon côté, j’étais persuadée d’avoir juste, j’ai jubilé un temps, mais le grand Hercule m’a taclé sévèrement et renvoyé à mes travaux car j’avais faux, archi faux…



Si l’on met de côté les dessins qui ne m’ont pas trop emballés (mais j’ai vu pire dans cette collection, en regardant les couvertures), j’ai apprécié le scénario, même s’il a été amputé des réflexions de notre détective par rapport au roman.



Pour l’enquête dans le passé, les couleurs étaient dans les tons sépia et ça donnait un joli air rétro à ces images et montrait bien que nous étions dans une narration au passé.



Le scénario était d’Agatha Christie, c’était, une fois de plus, bien pensé, bien envoyé, bien vache car les lecteurs ne voient rien venir.



3,5/5 pour les dessins et 4,5/5 pour le scénario original.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Agatha Christie, Tome 18 : Cinq petits coch..

Une excellente adaptation en bande dessinée d'un non moins excellent roman d'Agatha Christie.



Les dessins, tout en étant classiques et fins, donnent beaucoup de vie aux personnages à travers leurs regards notamment.



Le fait de représenter en sépia les scènes se déroulant dans le passé aide à la bonne compréhension de l'histoire et permet de gagner du temps dans une BD qui doit condenser en 46 pages un roman beaucoup plus long.



Le scénario constitue une fidèle adaptation du roman, mais y ajoute aussi quelques trouvailles intéressantes.



C'est donc une réussite sur tous les plans.
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Libera Me, tome 1 : Ribelli

Destins croisés de deux militants qui luttent pour leurs idées.
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Le crime parfait

Derrière cette belle couv signée Nicolas Barral se cachent 11 récits courts réalisés par 14 autres auteurs de BD. Et non des moindres, Chabouté, De Metter, Rabaté, Guérineau, Moynot... Autant de noms qui à eux seuls suffisaient à me donner envie.



Et puis le thème bien sûr, mythe de la littérature policière, le crime parfait. De quoi broder des histoires quand on est un auteur de ce calibre. Chacun y va donc de son interprétation, en s'inspirant du réel ou pas,



L'intérêt de ce type d'albums collectifs, comme il en est sorti ces derniers temps, c'est d'offrir une variété de talents et de styles graphiques. Point de fil rouge ici, chaque histoire a une fin et une nécrologie signée Anaïs Bon qui vient conclure et éclairer la situation de la victime.



Evidemment, tu seras plus sensible à certains récits qu'à d'autres, à certains univers graphiques et moins à d'autres. C'est inévitable. Pour ma part je suis resté bluffé par le travail de Chabouté, ses noirs denses et son récit silencieux et puissant dont je ne dirai rien. J'y ajouterai les récits très réussis de De Metter, Guérineau, Rabaté, Moynot... rien de surprenant.



C'est aussi l'occasion de faire des découvertes. Le duo Peyraud-Liéron réussit ici son coup.J'ai également apprécié le style graphique de Inaki Holgado que je ne connaissais pas.



"Le crime parfait" est un chouette paquet de bonbons. On y pioche allègrement, on se délecte de quelques gourmandises particulièrement savoureuses, le tout sans véritable mauvaise surprise.
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Le baiser de l'orchidée, tome 1 : Apadana

Même critique que pour l'intégrale de 2018 :



Il a fallu 7 ans à Miceal O'Griafa et David Charrier pour achever "Le baiser de l'Orchidée" débuté en 211. 7 années et il aura fallu passer par la participation à d'autres publication. Leur oeuvre verra le jour grâce à un fonctionnement participatif.



Les deux auteurs sont passionnés par les années 50 : Miceal est inspiré par la série noire et David par le cinéma, le design et l'architecture de cette époque. Cette Bd aura germé dans leur esprit dès 2009. Belle persévérance et bel accompagnement des passionnés de BD pour lui permettre de voir le jour.



La couverture annonce la couleur : une femme aux formes généreuses semble flotter sur l'eau au milieu de pétales de fleurs. le décor est planté.



L'histoire se déroule en Floride, l'homme le plus influent du secteur est victime d'un vol d'un objet rare et précieux, objet auquel il attache une grande importance. Une jeune femme, playmate de son état, est trouvée morte dans un bassin de sa demeure et son fils a disparu. Cette disparation semble moins le perturber que celle de son objet.



Les deux auteurs mettent tous les ingrédients des polars des années 50 : la puissance par l'argent, la corruption de la classe politique et de l'intellingencia en admiration devant ce grand patron, des femmes plantureuses, la presse, une monte en l'air sublime, deux flics amis depuis l'orphelinat, un médecin légiste farfelu mais génial, le flic ripoux de service, ...



J'ai adhéré au scénario mais aussi au travail graphique. Si David Carrier passe par un logiciel de dessin, il pose ses couleurs en aquarelle avant de finaliser numériquement, le résultat étant très surprenant et agréable à regarder. le parti pris d'utiliser la couleur sépia pour les scènes évoquant le passé est une réussite. Les références cinématographiques sont évidents quant à certains angles de prises de vues, certains cadrages mais aussi dans l'agencement des scènes : il y a parfois des ruptures comme dans les polars de l'époque pour mieux faire rebondir l'intrigue.



Bd intéressante à découvrir pour son thème, pour la qualité des deux auteurs et pour passer un agréable moment de lecture.
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Agatha Christie, Tome 18 : Cinq petits coch..

Très curieuse de découvrir une adaptation BD d'un roman d'Agatha Christie, j'ai choisi Cinq petits cochons, l'ayant lu récemment. Bien sûr, je connaissais le dénouement, l'intrigue étant encore fraîche dans ma mémoire, mais cela était justement intéressant de pouvoir confronter ces deux versions.

J'ai donc bien aimé la mise en images des lieux et personnages par David Charrier : les traits sont précis et les visages et expressions sont dans l'ensemble bien rendus. De même, j'ai bien aimé le parti pris dans le choix des couleurs : l'utilisation notamment de tons sépia pour les retours dans le passé était pertinente.

Côté scénario, l'intrigue est ici beaucoup plus succincte que le roman, ce que j'ai trouvé un peu dommage. Au vu de la forme narrative imaginée par Agatha Christie pour cette enquête d'Hercule Poirot, je pense qu'il aurait été possible de mettre en images plus de choses. Toutefois, la trame et les lignes principales ont été conservées et bien rendues, l'histoire gardant ainsi tout de même tout son sens.

Une bonne lecture dans l'ensemble donc et surtout une expérience intéressante de confronter l'oeuvre originale à son adaptation BD.
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Libera Me, tome 1 : Ribelli

Voilà un tome surprenant, instructif, au suspense prenant que je vous invite à découvrir sans hésiter !
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Visages, tome 1 : Derrière les signes ennemis

Cette série est une fresque familiale se déroulant pour ce premier tome lors de la première et de la seconde guerre mondiale. On suit, tout d'abord, un jeune homme qui s'enfuit d'un orphelinat pour découvrir l'identité de ses parents et principalement de son père pour le tuer en s'engageant dans l'armée d'Hitler en 1940. En parallèle, on va assister à la rencontre desdits parents, soit, une jeune allemande surnommée “l'ange des des tranchées” et “Louis l'immortel”, un soldat breton. C'est donc le début d'une histoire familiale tragique ! 



Visuellement, les traits graphiques sont réalistes. Les champs de batailles (L'yser, Dixmude, Ardennes) sont très bien restitués et agrémentés d'un dossier documentaire en fin d'album. J'ai bien aimé le parti pris de ne pas choisir de camp. En effet, on ne choisit pas dans quelle famille/patrie on naît. Ce qui amène les questions suivantes : qu'est-ce qui détermine au final notre identité ? Qu'est-ce qui constitue ce que nous sommes ? 



Le final offre un cliffhanger insoutenable qui donne envie de se lancer immédiatement dans la suite. La série est constituée de 4 tomes. 

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Le Baiser de l'Orchidée

Il a fallu 7 ans à Miceal O'Griafa et David Charrier pour achever "Le baiser de l'Orchidée" débuté en 211. 7 années et il aura fallu passer par la participation à d'autres publication. Leur œuvre verra le jour grâce à un fonctionnement participatif.



Les deux auteurs sont passionnés par les années 50 : Miceal est inspiré par la série noire et David par le cinéma, le design et l'architecture de cette époque. Cette Bd aura germé dans leur esprit dès 2009. Belle persévérance et bel accompagnement des passionnés de BD pour lui permettre de voir le jour.



La couverture annonce la couleur : une femme aux formes généreuses semble flotter sur l'eau au milieu de pétales de fleurs. Le décor est planté.



L'histoire se déroule en Floride, l'homme le plus influent du secteur est victime d'un vol d'un objet rare et précieux, objet auquel il attache une grande importance. Une jeune femme, playmate de son état, est trouvée morte dans un bassin de sa demeure et son fils a disparu. Cette disparation semble moins le perturber que celle de son objet.



Les deux auteurs mettent tous les ingrédients des polars des années 50 : la puissance par l'argent, la corruption de la classe politique et de l'intellingencia en admiration devant ce grand patron, des femmes plantureuses, la presse, une monte en l'air sublime, deux flics amis depuis l'orphelinat, un médecin légiste farfelu mais génial, le flic ripoux de service, ...



J'ai adhéré au scénario mais aussi au travail graphique. Si David Carrier passe par un logiciel de dessin, il pose ses couleurs en aquarelle avant de finaliser numériquement, le résultat étant très surprenant et agréable à regarder. Le parti pris d'utiliser la couleur sépia pour les scènes évoquant le passé est une réussite. Les références cinématographiques sont évidents quant à certains angles de prises de vues, certains cadrages mais aussi dans l'agencement des scènes : il y a parfois des ruptures comme dans les polars de l'époque pour mieux faire rebondir l'intrigue.



Bd intéressante à découvrir pour son thème, pour la qualité des deux auteurs et pour passer un agréable moment de lecture.



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Forza fonctionnaires !

Une enquête administrative en Corse sur les activités de l'OVNI (l'Observatoire de la Vie Nationale Insulaire).



Paris envoie en mission un énarque pur et dur, sûr de son fait et de sa capacité à faire plier les corses et les faire rentrer dans le droit chemin. Il sera secondé par un jeune...breton.



Notre énarque aux faux airs de Claude Guéant, ancien ministre de l'Intérieur sous la présidence de Nicolas Sarkozy veut tout de suite en découdre. Il sort des dossiers sur tous les membres de l'OVNI ayant seulement de la complaisance pour le directeur, historiquement nommé par le général De Gaulle. L'énarque parisien arrive avec tous les stéréotypes concernant la Corse et les corses en tête. Il veut dégraisser le mammouth à tous prix afin d'obtenir la promotion qui lui semble légitime. Il met la pression sur son collaborateur breton.



Notre jeune breton va avoir une rôle de véritable taupe pour découvrir toutes les malversations supposées de ces braves corses. Ses collègues corses lui font découvrir leur île et leur vie. Peu à peu ils se découvrent et se dévoilent.



Le fonctionnaire breton va appréhender une réalité autre que celle souhaitée par son chef. Il va aussi se rapprocher de ses racines et revenir à des valeurs essentielles telles que la famille et l'amitié.



Les auteurs revisitent certains clichés sur la Corse et ses habitants mais aussi sur l'administration centrale de Paris. Ils évoquent des travers qui finalement vont devenir des forces. le clin d'oeil sur la solidarité de deux minorités (les corses et les bretons) est amusant et bien vu.



Le scénario est original, les traits graphiques sont simples et précis dans le principe de la ligne claire. Les couleurs sont lumineuses.



C'est une BD sans prétention qui m'a diverti. Le cahier explicatif à la fin est très intéressant et montre le travail de collaboration entre le scénariste et l'illustrateur dont le travail est complété par le coloriste.





























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Libera Me, tome 1 : Ribelli

Je me mets ce livre en pense-bête parce que ça m'intrigue : je ne vois pas ce qu'on en commun l'Irlande du Nord et la Corse. Ou plutôt je vois trop ce que ça veut faire croire...
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Visages, tome 1 : Derrière les signes ennemis

Des hommes, des femmes, des petites histoires dans la grande Histoire, de la première à la seconde guerre mondiale. Voilà le thème de ces 4 albums qui vont sortir en 2023 et dont le tome 1 vient de sortir chez Glénat.



Tout part en 1927 d'un bâtard, un jeune garçon, qui s'échappe d'un orphelinat allemand, en quête de sa propre identité. Qui est-il ? Qui sont ses parents ?



On comprend vite qu'il est un enfant de la guerre. Le fruit d'une rencontre inattendue comme il y en a eu des centaines. Pour comprendre, il nous faudra suivre la destinée de Louis, jeune français s'engageant en 1914 et de Lieselotte, allemande engagée auprès des blessés du front.



Un angle humain qui met en valeur, sur un fond historique authentique, des familles déchirées, des enfants bannis, rejetés et qui questionne la notion d'identité.



Le tout avec le trait noir d'Aurélien Morinière, déjà vu pour ma part dans "L'homme bouc". Un dessin assez sombre et réaliste qui parvient sans mal à nous plonger dans le contexte de la guerre.



Un premier album rapide et court mais intéressant qui donne envie d'en savoir plus sur cette série à suivre et à finir dans l'année.
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Le crime parfait

En s'emparant du mythe du crime parfait, l'un des thèmes de prédilection de la littérature et du cinéma policiers, quinze auteurs de bandes dessinées se sont attelés à mettre en scène onze histoires, dont la plupart, je pense, ont été imaginées.

Tant par la trame que par le graphisme, cet album propose des visions variées du forfait par excellence. Vengeance, appât du gain, sens de l'esthétique, toutes les raisons sont bonnes pour commettre l'irréparable.

Merci à Babelio et à Philéas pour cette lecture.
Lien : http://papivore.net/bdmanga/..
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Le crime parfait

Livre reçu dans le cadre de l’opération masse critique. Un collectif de 15 auteurs de BD nous propose 11 récits qui revisitent le thème du crime parfait. Les dessins sont forcément très noirs, pas de couleur (ou du rouge sang) pour représenter le crime. Certaines histoires m’ont forcément plus plu que d’autres. J’ai particulièrement aimé « Cry me a river » pour l’ingéniosité de la voleuse de bijoux. J’avoue avoir été un peu perdue au début de ma lecture car le titre et la 4ème de couverture parlent de crime parfait. Je m’attendais donc à des meurtres particulièrement ingénieux mais il fallait comprendre « crime » au sens large (un vol est un crime) et un crime parfait n’est pas forcément volontaire ni prémédité. Une fois ce petit malentendu levé, j’ai lu avec intérêt ces 11 récits en dépit de leur noirceur.
Lien : https://monpetitcarnetdelect..
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